Les morceaux sont choisis mais je n'en ai pas encore réglé l'ordre.
Juste un peu de patience et je reviens vers vous d'ici la fin de la journée!
[...]
Bon, ça y est, c'est fait!
Alors je ne suis pas DJ, hein, je ne suis pas doué pour mettre les tracks en valeur les uns avec les autres. J'ai simplement adopté le principe suivant: d'abord classer mes morceaux du plus jazzy au plus "transversal" (electro, house, gospel, blues, etc, mais toujours avec une coloration très jazzy), ensuite... mélanger le tout!
Enfin, bon, s'il y en a qui veulent reclasser tout ça, les suggestions sont évidemment les bienvenues.
Ma play-list numérotée, chaque numéro étant un lien pour aller écouter le morceau correspondant sur Youtube ou Deezer:
1. Two Banks of Four, "Afro Blue", City Watching (2000). Chant: Marsha White.
2. Soul Coughing, "How Many Cans?", Irresistible Bliss (1996). Chant: Michael Doughty.
3. A Guy Called Gerald, "Humanity", Essence (2000). Chant: Louise Rhodes.
4. Nitin Sawhney, "Journey", Philtre (2005). Chant: Vikter Duplaix.
5. Doctor. L, "Burning Papers", Temple On Every Street (2000). Chant: Liam Farrell.
6. Juryman, "The Moot", The Hill (2000). Chant: Alison Goldfrapp.
7. Donna Regina, "A Quiet Week In The House", A Quiet Week In The House (1999). Chant: Regina Janssen.
8. Bebel Gilberto, "Sem Contenção", Tanto Tempo (2000). Chant: Bebel Gilberto.
9. Mobile In Motion, "To An Isle In The Water", Far Beyond My Thought Control (2001). Chant: Fred Hachadourian.
10. Herbert, "Going Round", Around The House (1998). Chant: Dani Siciliano.
11. Recoil, "Jezebel", Liquid (2000). Chant: The Golden Gate Jubilee Quartet.
12. His Name Is Alive, "Someday My Blues Will Cover The Earth (Ectomorph Electro Storm Mix)", extrait de la compil' de Red Snapper, It's All Good (2002). Chant: Lovetta Pipen & Warren Defever.
13. 7-Hurtz, "Distance", Electroleum (2003). Chant: Mary Joy.
Edit: En fait, je viens de me rendre compte que je n'ai pas vraiment "présenté" ma sélection... et que je n'ai pas envie de le faire!
Je crois que l'intitulé "Electro-Jazz Vocal" se suffit à lui-même.
Edit 2: j'aimerais ajouter quelques commentaires sur la discographie de tous ces artistes, à destination de tous ceux qui aimeraient se procurer leurs CDs.
Two Banks of Four: City Watching, leur premier album, est aussi à mon sens leur meilleur.
Soul Coughing: toute leur discographie est excellente, avec des tonalités différentes d'un album à l'autre mais toujours la même démarche "rêche" et authentique, ce qui n'a pas empêché le groupe de splitter en 2000 pour des histoires de gros sous..
A Guy Called Gerald: Essence est fort bien, mais c'est son quatrième album Black Secret Technology (1995) qu'il faut vraiment posséder: une vraie bombe drum'n'bass old school.
Nitin Sawhney verse parfois dans la facilité (arpèges au piano, accords plaqués à la guitare, us et abus des konnakols, les fameuses percussions vocales indiennes, etc) mais c'est un sacré musicien, un sacré compositeur jazzy et un sacré producteur aussi. Tous ses albums contiennent des perles.
Doctor. L, après Temple On Every Street, n'a produit que des remixes ou des resucées sans intérêt de ce troisième album à la production très fouillée. Je ne connais pas les précédents. A découvrir, peut-être.
Juryman est un des pseudos de Ian Simmonds, artiste trip-hop de très grande qualité, à la voix feutrée reconnaissable entre mille. Tous ses albums sont à écouter et réécouter sans cesse. Un très grand jazzman électro qui, lui, ne verse jamais dans la facilité.
Bebel Gilberto... Eh bien, oui, c'est la fille de João Gilberto! Elle compose elle aussi (fort bien) et possède une de ces voix chaudes et caressantes qui donne envie d'apprendre le portugais. Tanto Tempo, son premier album produit, entre autres, par Amon Tobin et Suba est délicieux de bout en bout. Je ne connais pas les suivants. A découvrir... très certainement!
Mobile In Motion est un duo... suisse! Far Beyond My Thought Control est très bien tenu du début à la fin. Hautement recommandable. J'aime beaucoup moins, en revanche, leur second et dernier album en date.
Herbert est LE pape de l'Intelligent House (terme que je viens d'inventer à l'instant mais qui, je trouve, va comme un gant à sa musique) et Around The House sa maîtresse oeuvre à ce jour, car le reste de sa discographie a, il me semble, tendance à se répéter un peu.
Recoil est le projet solo d'Alan Wilder, ancien membre de Depeche Mode dans les années 80 et 90. (Ce groupe lui doit d'ailleurs en grande partie son "son" si particulier... et son succès.) C'est un producteur très impressionnant. Tous ses tracks sont conçus peu ou prou comme des accompagnements de textes, de litanies ou de chants religieux. Il était fait pour électrifier le gospel. Et si on aime la scansion sur fond de musique et, plus généralement, les BO de films, alors tous ses albums sont à collectionner... Cela dit, ça peut lasser aussi.
His Name Is Alive, je les aime pas trop, je trouve ça vraiment trop mou du genou... mais j'adore cette version d'un des morceaux de leur album éponyme (Someday My Blues...).
7-Hurtz, enfin... Eh bien, pour tout vous avouer, je ne les connais pas! Cet album fait partie des lots de CDs d'occaz' qu'avant de connaître Internet (en 2008 seulement!) j'allais acheter par brassées entières chez Gibert Jeune, sur le Boul'Mich' à Paris. C'est un album par ailleurs correct, sans plus.
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