Attention, je préviens de suite que je vais faire des simplifications afin de répondre à la question et pouvoir être compris par le plus grand nombre, sans vouloir rentrer dans les domaines du traitement de signal et des outils mathématiques en audio.
Suréchantillonner en début de chaîne dans un
DAC permet d'éviter de multiplier les erreurs en passant massivement par le module d'interpolation en fin de chaîne.
Mathématiquement, tu auras moins d'erreurs (bruit de fond) en augmentant artificiellement la résolution globale de ton signal numérique en entrée (nombre de points de ta courbe audio), qu'en tentant de déterminer comment lisser ton signal analogique (provenant d'un signal numérique non suréchantillonné) entre chaque point - avec l'un des nombreux algorithmes mathématiques en interpolation sur la sortie vers l'amplification.
Le fait de suréchantillonner un signal pose un souci tout de même et j'en donne un gros indice avant.
On induit du bruit audio dans le signal dans le spectre audible (
ringing), qui a tendance à être de plus en plus présent sur les signaux aux fréquences les plus élevées de ton signal.
De ce fait, on peut appliquer des filtres afin de diminuer, voire couper net sur les fréquences incriminées.
On peut couper de manière
brickwall : on élimine tout ce qui est par exemple à partir de 17kHz.
Soit couper progressivement avec un
roll-off plus ou moins accentué (SHARP ou SLOW).
De nouvelles techniques dérivées du monde de la vidéo et de la photo/astronomie arrivent sur les DACs audio, comme l'
apodizing.
Fonction mathématique qui arrive à faire corriger plus ou moins finement les effets de bord et les erreurs d'interpolation.
Je ne maîtrise pas le domaine de l'
apodization; peut-être que les acharnés en photo de ce forum pourraient t'en parler bien mieux que moi.