Je suis un grand amateur de science-fiction, que ce soit sous forme de livres ou de films.
Star Wars n'est pas de la science-fiction, c'est un conte pour ado au QI douteux.
Les trois premiers (dans l'ordre de sortie) ne m'ont déjà que moyennement plu: fatras idéologique sans saveur mêlant des éléments sociétaux de la chevalerie avec un contexte technologique risible, le symbole de cette rencontre niaise étant bien sûr le sabre laser, arme aussi paradoxale qu'inutile (CTB).
J'ai commencé à visionner
La Menace Fantôme et, fait rarissime parce que je suis d'ordinaire plutôt bon public, j'ai carrément arrêté ce film tellement je m'y ennuyais.
Cinématographiquement, Star Wars est une catastrophe. Les plans sont mauvais, la lumière ni faite ni à faire, le cadrage est raide et conventionnel, le jeu d'acteur insipide, la direction d'acteurs aux abonnés absents.
La seule chose qui, à mon sens, sauve de la médiocrité absolue ce pur produit du
movie business américain à destination des fils coincés de la société occidental en mal d'idéaux, ce sont les marionnettes qui, dans leur grotesque même, parfois involontaire (Yoda) parfois assumé (les deux robots), apportent finalement la seule touche d'humanité à ce navet boursouflé et froid.
A peu près à la même époque où sortait le premier volet de la série, c'est-à-dire vers la fin des années 70, Ridley Scott nous pondait un vrai chef-d'oeuvre de la science-fiction:
Alien.
Et Alien est comme la contre-copie de Star Wars à tous points de vue.
Happy new year, motherfuckers.