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Heureusement qu'il reste le HD800 SD mod...
Filtrage à ma centrale nucléaire. .. 20 minutes sous la pluie pour rentrer haha..Bardamu1985 a écrit :Dépité ou résigné ce matin, je sais pas trop...Lycées et facs bloqués, bouchons à la pelle dans tout le pays, transports ultra-perturbés...Ah bah oui, on a essayé de toucher au travail dans ce pays. Qu'on adhère ou pas (je m'en fous des partis politiques, c'est pas mon trip, je me sens pas concerné par leur volonté électoraliste), dès que quelqu'un tente quelque chose, c'est un bordel monstre...Irrécupérables, sérieux...La maladie de l'immobilisme, c'est un peu la peste sociale...Et la peste, ça se soigne pas facilement et ça fait beaucoup de dégâts...
Tant pis, en fait, près de 20 CDD en 5 ans, on s'y habitue, je vais continuer à toucher les 10% d'indemnités de fin de contrat, à bien y réfléchir ça peut payer des DAP. "Heureusement, il me reste ma bière", disait la chanson !![]()
Au passage, bon courage aux TNiens qui subissent une énième grève des transports
1/ Tout le monde ne considère pas s'être fait "empapaouter"DarkZenith a écrit :pour se faire empapaouter à ce point-là et ne réagir que par quelques grèvounettes tout juste bonnes à faire râler la ménagère de plus de 50 ans, faut-il avoir été été longuement travaillé au corps et à l'âme par tous les opportunistes cyniques de la "troisième voie" et du "réformisme responsable"...
Pourquoi désolé ?DarkZenith a écrit :Non, mais, ce qui me troue, franchement, c'est qu'en cas de grèves, tout le monde se plaint (à juste titre, naturellement) mais personne ne semble s'interroger sur les raisons de ce genre de réactions sociales.
Pour avoir côtoyé des syndicats, avoir même collaboré à certaines de leurs démarches (j'aidais des collègues de ma femme qui avaient été radiés abusivement de la fonction publique territoriale), je peux vous dire que ce genre de travail social (pour reprendre l'appellation, fort judicieuse à mon sens, dont Bourdieu le désignait) n'est ni facile ni surtout agréable. Il est même souvent dangereux, y compris en France. Et il suppose énormément de dévouement tout en n'offrant que très peu de gratifications.
Par ailleurs les jours de grève, je le rappelle, ne sont pas payés. L'employé qui s'investit dans une grève court non seulement le risque de se faire mal voir par son employeur (et de subir à terme une vengeance aussi implacable que froide) mais accepte de perdre de l'argent sur son salaire.
Bref, faire la grève, aussi gênant ou, à l'inverse, dérisoire cela soit-il pour les autres, est toujours le fruit d'une décision qui n'a pas été prise de gaieté de cœur mais au nom de raisons généralement solides et souvent impérieuses.
L'on pourrait aussi (mais là, je rêve, bien sûr) imaginer que les non-grévistes en viennent de temps en temps à se demander : "Vu ce que cette grève coûte à ceux qui la font, peut-être sont-ils aussi en train de la faire pour moi et pour les intérêts des travailleurs en général ?"
Seulement voilà, l'armada des médias est là pour nous seriner : "Ne pensez surtout pas ça ! C'est purement sectoriel, catégoriel, corporatiste, etc, etc, etc. En un mot: égoïste." Et la condamnation morale vient étouffer le réveil de la conscience de classe... Désolé, Barda, fallait pas me brancher là-dessus.![]()