Bonjour à tous,
Le Rögnir est à présent disponible sur commande pour la France.
Voici les 6 finitions entre lesquelles nous pouvons choisir aujourd'hui : https://kennerton.org/shop/headphones/
J'ai choisi celui-ci pour moi et pour mes démos : https://kennerton.org/shop/rognir-silky-walnut/
Le Rögnir nous sera livré avec deux câbles :
- Le câble Standard Kennerton
- Un câble en fil de Litz de très bonne qualité, qui selon Kennerton est une série spéciale (enfin, les conducteurs avec lesquels il est monté) fabriquée dans les années 40....
Une fois mon exemplaire reçu, tout membre de Tellement Nomade pourra me demander un prêt que je consentirai avec plaisir, pour son usage ou/et comme point de départ d'une série de prêts.
Pierre
Kennerton Rögnir
-
Pierre Paya
- Suis-je (une) enceinte ?
- Messages : 183
- Inscription : 08 mars 2014 15:20
Bonjour à tous,
Je vous livre mon modeste compte-rendu d’écoute au sujet du Kennerton Rögnir. Comme à chaque fois, je précise que je n’ai ni l’expertise ni le vocabulaire des professionnels ou de certains passionnés. Par conséquent, les mots et les qualificatifs que j'emploie ne reflètent pas forcément la même chose pour chaque lecteur.
Je ne parlerai pas de l’esthétique, les goûts et les couleurs… Ceci étant, la qualité de fabrication est de mise. J’attribue une mention spéciale à l’ajout du cuir autour de l’arceau qui renforce ce sentiment et balaie le côté “cheap” du bandeau classique sur les autres modèles de la marque.
Niveau confort, c’est un chausson. J’ai encore le souvenir du premier Odin avec lequel mon tour de tête s’est rétréci instantanément de quelques millimètres lorsque je l’ai mis sur mes oreilles. Les progrès de Kennerton dans ce domaine sont indéniables. Le Rögnir est sans doute le casque le plus confortable que j’ai essayé.
En ce qui concerne l’isolation, elle est perfectible que ce soit pour vous ou votre entourage. J’en suis le premier déçu car je m’étais orienté sur ce casque en raison notamment de mon environnement bruyant. J’étais peut-être trop exigeant sur ce critère.
Côté son, ne vous attendez pas de ma part à une analyse très approfondie sur les basses, les médiums et les aigus. J’en suis incapable, la faute à un manque de connaissances sur le sujet. Pour faire simple, je qualifierai la signature du Rögnir d’équilibrée. Le bas du spectre me paraît très légèrement plus présent donnant une sensation de dynamisme. Ca bouge, ça remue, c’est vivant. Je pensais que l’écoute en serait fatiguante mais ce n’est pas le cas, en tout cas pour moi. Au contraire, cela renforce l’immersion. Hormis cette petite particularité, aucun registre ne me paraît être mis particulièrement en avant. Certains pourront lui reprocher de ne pas aller assez loin à chaque extrémité du spectre sonore mais de manière globale, rien ne me choque, du moins à mes oreilles. En tout cas, ce n’est pas sur ce point que le Rögnir a retenu mon attention.
La première chose qui m’ait marqué, ce sont les détails. Je ne me rappelle pas en avoir entendu autant mais surtout de manière aussi nette sur les autres casques que j’ai eu l’occasion d’écouter. Sur l’album Soutak d’Aziza Brahim, j’ai été surpris d’entendre le guitariste jouer de la sorte, précisément le frottement de ses doigts sur les cordes de la guitare. Je n’y avais jamais prêté attention auparavant. Dans un autre registre, j’ai été bluffé par le titre Giorgio by Moroder de Daft Punk où là encore, chaque détail, chaque sonorité électronique s’entend parfaitement. D’habitude, j’accorde un intérêt limité à ce style de musique, le trouvant très pauvre sur le plan de la composition musicale. C’était sans doute parce que je n’entendais pas tout ce qu’il y avait à entendre. Bref, sur chaque album que j’ai écouté, j’ai découvert de petites subtilités. Un critère que j’ai particulièrement apprécié et dont je pourrai, maintenant, difficilement me passer.
La seconde chose qui m’ait marqué, c’est la présentation de la scène assez particulière. Cela m’a dérouté voire déçu lors des premières écoutes car j’ai cru qu’il y avait un creux dans certaines fréquences ou une sorte de voile sur certains instruments. Sur l’album The Rumba Foundation de Jesse Cook, la guitare de ce dernier n’avait plus le même impact alors qu’il s’agit de la guitare principale, au milieu de l’ensemble. Etrangement, je ne retrouvais pas la même sensation avec le guitariste d’Aziza Brahim qui brille par sa présence alors qu’il est situé sur la gauche de la chanteuse placée au centre. Sensation à nouveau identique sur l'album Warrior Path qui reprend le nom du groupe ou Murder ballads & other love songs de The Heavy Horses. J’en ai conclu que le Rögnir avait tendance à mettre en avant chaque extrémité de la scène sonore. Celles-ci sont plus proches de l’auditeur. Une présentation différente procurant une sensation d’immersion assez spéciale mais très plaisante et vite addictive une fois apprivoisée.
Hormis ces deux points, rien d’autre n’a réellement retenu mon attention, du moins par rapport à ce que j’ai écouté par le passé.
Pour revenir sur la scène sonore, celle-ci est assez large avec une sensation de profondeur. J’emploi le terme “sensation” car la profondeur au casque a toujours suscité des débats. Disons que les chanteurs et musiciens ne se sont pas tous positionnés sur une même ligne. On distingue aisément qu’ils peuvent être plus en avant ou reculés chacun par rapport aux autres selon leur positionnement sur la scène.
En ce qui concerne l’aération, un point important à mes yeux, le Rögnir fait bien le job. Les musiciens sont bien espacés, ça respire.
Les timbres et les voix ont toujours été un point fort de la marque Kennerton et ceux du Rögnir le confirment. Je regrette peut-être qu’ils n’aient pas autant de richesse, de poids et d’épaisseur que sur le Thror mais ils gagnent en clarté et précision. Ce point serait néanmoins à confirmer car mon expérience avec le Thror date un peu. Celui-ci proposait une écoute un peu plus frontale ce qui pourrait expliquer mon impression mais là encore, cela reste à confirmer. Quoiqu’il en soit, le plaisir est là et lorsque j’écoute le titre Tere Mbi sur l’album Praefatio de Céline BANZA, j’en ai à chaque fois les larmes aux yeux.
Pour conclure, je dois reconnaître que je n’ai pas été particulièrement emballé lors de mes premières écoutes du Rögnir même si j’ai immédiatement apprécié certaines de ses caractéristiques. Néanmoins, malgré des sentiments mitigés, je me suis surpris à enchaîner les titres et les albums. A chaque session, j’ai presque toujours eu cette sensation pour le moins déroutante, à savoir que le plaisir n’était pas instantané mais se développait au fur et à mesure que les minutes défilaient à tel point qu’à la fin, il m’était difficile d’ôter le casque. Je mets cela sur le compte de cette présentation de la scène assez particulière qui nécessite un temps d’adaptation. Une fois cette étape franchie, vous vous retrouvez au coeur de la musique, dans une sorte de bulle dont il est difficile de sortir.
De ce fait, je conseillerai aux personnes qui l’écouteront de ne pas se fier à leurs premières impressions. Ce serait une erreur. Certes, ce casque ne plaira pas à tout le monde, c’est une certitude, mais pour certains, il pourrait bien représenter un aboutissement.
Si je devais clore ce compte-rendu en résumant le Rögnir en quelques mots, je dirais: “Déroutant mais addictif”.
Merci de m’avoir lu.
Amicalement
Emile
Je vous livre mon modeste compte-rendu d’écoute au sujet du Kennerton Rögnir. Comme à chaque fois, je précise que je n’ai ni l’expertise ni le vocabulaire des professionnels ou de certains passionnés. Par conséquent, les mots et les qualificatifs que j'emploie ne reflètent pas forcément la même chose pour chaque lecteur.
Je ne parlerai pas de l’esthétique, les goûts et les couleurs… Ceci étant, la qualité de fabrication est de mise. J’attribue une mention spéciale à l’ajout du cuir autour de l’arceau qui renforce ce sentiment et balaie le côté “cheap” du bandeau classique sur les autres modèles de la marque.
Niveau confort, c’est un chausson. J’ai encore le souvenir du premier Odin avec lequel mon tour de tête s’est rétréci instantanément de quelques millimètres lorsque je l’ai mis sur mes oreilles. Les progrès de Kennerton dans ce domaine sont indéniables. Le Rögnir est sans doute le casque le plus confortable que j’ai essayé.
En ce qui concerne l’isolation, elle est perfectible que ce soit pour vous ou votre entourage. J’en suis le premier déçu car je m’étais orienté sur ce casque en raison notamment de mon environnement bruyant. J’étais peut-être trop exigeant sur ce critère.
Côté son, ne vous attendez pas de ma part à une analyse très approfondie sur les basses, les médiums et les aigus. J’en suis incapable, la faute à un manque de connaissances sur le sujet. Pour faire simple, je qualifierai la signature du Rögnir d’équilibrée. Le bas du spectre me paraît très légèrement plus présent donnant une sensation de dynamisme. Ca bouge, ça remue, c’est vivant. Je pensais que l’écoute en serait fatiguante mais ce n’est pas le cas, en tout cas pour moi. Au contraire, cela renforce l’immersion. Hormis cette petite particularité, aucun registre ne me paraît être mis particulièrement en avant. Certains pourront lui reprocher de ne pas aller assez loin à chaque extrémité du spectre sonore mais de manière globale, rien ne me choque, du moins à mes oreilles. En tout cas, ce n’est pas sur ce point que le Rögnir a retenu mon attention.
La première chose qui m’ait marqué, ce sont les détails. Je ne me rappelle pas en avoir entendu autant mais surtout de manière aussi nette sur les autres casques que j’ai eu l’occasion d’écouter. Sur l’album Soutak d’Aziza Brahim, j’ai été surpris d’entendre le guitariste jouer de la sorte, précisément le frottement de ses doigts sur les cordes de la guitare. Je n’y avais jamais prêté attention auparavant. Dans un autre registre, j’ai été bluffé par le titre Giorgio by Moroder de Daft Punk où là encore, chaque détail, chaque sonorité électronique s’entend parfaitement. D’habitude, j’accorde un intérêt limité à ce style de musique, le trouvant très pauvre sur le plan de la composition musicale. C’était sans doute parce que je n’entendais pas tout ce qu’il y avait à entendre. Bref, sur chaque album que j’ai écouté, j’ai découvert de petites subtilités. Un critère que j’ai particulièrement apprécié et dont je pourrai, maintenant, difficilement me passer.
La seconde chose qui m’ait marqué, c’est la présentation de la scène assez particulière. Cela m’a dérouté voire déçu lors des premières écoutes car j’ai cru qu’il y avait un creux dans certaines fréquences ou une sorte de voile sur certains instruments. Sur l’album The Rumba Foundation de Jesse Cook, la guitare de ce dernier n’avait plus le même impact alors qu’il s’agit de la guitare principale, au milieu de l’ensemble. Etrangement, je ne retrouvais pas la même sensation avec le guitariste d’Aziza Brahim qui brille par sa présence alors qu’il est situé sur la gauche de la chanteuse placée au centre. Sensation à nouveau identique sur l'album Warrior Path qui reprend le nom du groupe ou Murder ballads & other love songs de The Heavy Horses. J’en ai conclu que le Rögnir avait tendance à mettre en avant chaque extrémité de la scène sonore. Celles-ci sont plus proches de l’auditeur. Une présentation différente procurant une sensation d’immersion assez spéciale mais très plaisante et vite addictive une fois apprivoisée.
Hormis ces deux points, rien d’autre n’a réellement retenu mon attention, du moins par rapport à ce que j’ai écouté par le passé.
Pour revenir sur la scène sonore, celle-ci est assez large avec une sensation de profondeur. J’emploi le terme “sensation” car la profondeur au casque a toujours suscité des débats. Disons que les chanteurs et musiciens ne se sont pas tous positionnés sur une même ligne. On distingue aisément qu’ils peuvent être plus en avant ou reculés chacun par rapport aux autres selon leur positionnement sur la scène.
En ce qui concerne l’aération, un point important à mes yeux, le Rögnir fait bien le job. Les musiciens sont bien espacés, ça respire.
Les timbres et les voix ont toujours été un point fort de la marque Kennerton et ceux du Rögnir le confirment. Je regrette peut-être qu’ils n’aient pas autant de richesse, de poids et d’épaisseur que sur le Thror mais ils gagnent en clarté et précision. Ce point serait néanmoins à confirmer car mon expérience avec le Thror date un peu. Celui-ci proposait une écoute un peu plus frontale ce qui pourrait expliquer mon impression mais là encore, cela reste à confirmer. Quoiqu’il en soit, le plaisir est là et lorsque j’écoute le titre Tere Mbi sur l’album Praefatio de Céline BANZA, j’en ai à chaque fois les larmes aux yeux.
Pour conclure, je dois reconnaître que je n’ai pas été particulièrement emballé lors de mes premières écoutes du Rögnir même si j’ai immédiatement apprécié certaines de ses caractéristiques. Néanmoins, malgré des sentiments mitigés, je me suis surpris à enchaîner les titres et les albums. A chaque session, j’ai presque toujours eu cette sensation pour le moins déroutante, à savoir que le plaisir n’était pas instantané mais se développait au fur et à mesure que les minutes défilaient à tel point qu’à la fin, il m’était difficile d’ôter le casque. Je mets cela sur le compte de cette présentation de la scène assez particulière qui nécessite un temps d’adaptation. Une fois cette étape franchie, vous vous retrouvez au coeur de la musique, dans une sorte de bulle dont il est difficile de sortir.
De ce fait, je conseillerai aux personnes qui l’écouteront de ne pas se fier à leurs premières impressions. Ce serait une erreur. Certes, ce casque ne plaira pas à tout le monde, c’est une certitude, mais pour certains, il pourrait bien représenter un aboutissement.
Si je devais clore ce compte-rendu en résumant le Rögnir en quelques mots, je dirais: “Déroutant mais addictif”.
Merci de m’avoir lu.
Amicalement
Emile
Merci pour ce très sympathique CR 
- CASQUES : Stax SR-009/ Fostex Th900 mk2 Sapphire
AMPLI/DAC : Auris Audio Nirvana mk2(Psvane EL34-PH/ Telefunken ECC802S)/ Chord Hugo TT2/ Chord Hugo2/ iFi Audio IESL Pro
DAP : Sony NW-WM1A
IEM : Sony WF-1000XM5
Merci pour le CR et félicitation pour cette belle acquisition.
Quelle finition a tu pris et surtout avec quelle association as tu réalisé tes écoutes ?
Quelle finition a tu pris et surtout avec quelle association as tu réalisé tes écoutes ?
Merci pour vos commentaires.
Pour répondre à RIDERT, j'ai choisi la finition chêne des marais (comme mon Thror de l'époque) et je l'ai couplé à un Chord Hugo 2 (comme mon Thror de l'époque
) relié en USB à un Chromebook pour streamer Qobuz et Bandcamp.
Amicalement
Emile
Pour répondre à RIDERT, j'ai choisi la finition chêne des marais (comme mon Thror de l'époque) et je l'ai couplé à un Chord Hugo 2 (comme mon Thror de l'époque
) relié en USB à un Chromebook pour streamer Qobuz et Bandcamp.Amicalement
Emile
Salut les amis !
J'ai eu le plaisir de tester le Rognir que Emile a gentiment mis à ma disposition.
Voici un petit retour, merci de garder à l'esprit que je ne suis pas expert mais Padawan débutant dans ce genre d'exercice.
Mon casque préféré est Mr Speaker Ether C (pas flow) pads electrostatiques (grands). J'ai apprécié l'Audeze LCD2C closed, et le Kennerton Magister Je n'ai pas gardé le HD820. Je n'ai pas supporté le Kennerton Odin trop 'écrasant' dans sa présentation de la musique tout en reconnaissant ses timbres magnifiques.
Mon setup 1: PC => Chord Qutest (même DAC que le Hugo2) => Eddie Current S7 (driver 2x6J5 Visseaux, ampli 6SN7 Kenrad + Sylvania) c'est le setup du soir pour l'Ether qui n'a alors pas besoin d'égalisation, poil de chaleur des lampes, basses des Kenrad, finesse des aigus grâce au Qutest et aux 6J5. On reste dans la transparence avec des basses tendues et présentes quand elles doivent l'être. Les mediums sont 'neutres', pas en avant ni en arrière. La scène sonore est vaste (plus large que profonde).
Mon setup 2: Galaxy Note3 + UAPP => Qutest sur batterie => Bakoon HPA-21 en mode courant. C'est le setup 100% batterie transportable dans la maison et en vacances. Qutest+Bakoon = aigus d'une beauté...et les casques sont égalisés sur base Alphatak notre bienfaiteur.
Quelques morceaux de test: Dire Straits album Communiqué intro des pistes 1 et 3, Norah Jones Come away with me, Supertramp School, Kyle Eastwood album Metropolitan pistes 1 et 2, Pink Floyd The Wall Another brick...part 2, Daft Punk Moroder vers la fin, Gary More As the years go passing bye, Dave Holland Hands
Le Rognir est un beau casque qui vient dans une sacoche pensée pratique. Le colis est petit, rien à voir avec le HD820 par exemple.
Le casque est léger, agréable à porter...au début. Je frise les 62cm de tour de tête et les 6cm de diamètre des pads sont un peu juste pour le descendant de Dumbo que je suis...donc ça chauffe vite. L'isolation est moyenne, surtout pour les bruits extérieurs.
Premier contact avec le setup 1: beaux aigus, medium corrects, trop de basses. Je m'y attendais un peu car je l'ai tubé le S7 pour l'Ether. Mais ce n'est pas vraiment la quantité de basses qui m'ennuie mais une sorte de mollesse, de rémanence qui couvre un peu le reste du spectre. Le Rognir est en prêt je ne vais donc pas me lancer dans le tube rolling. Le setup 2 est là.
Setup 2: c'est beaucoup mieux. Les aigus sont parfaits à mes oreilles, les mediums sont beaux (me rappellent l'Odin), les basses...pas comme je les aime. Encore trop présentes. Après des écoutes plus approfondies la contrebasse est belle, mais la guitare basse est trop présente avec un amortissement trop long.
La scène sonore est très belle (aussi large et plus profonde que le setup 1 + Ether). Belle séparation/placement des instruments et ceci quelle que soit la musique et quelle que soit leur complexité. Là où le HD820 ou même l'Ether brouillonne, le Rognir garde le cap, imperturbable. C'est la première fois que j'ai un casque qui soit aussi précis et indifférent à la complexité des morceaux.
Un petit coup d'égalisation low shelf -2dB à 150Hz fait du bien aux basses qui deviennent plus tendues comme je les aime. Les mediums me paraissent alors trop en avant, superbes mais trop en avant pour moi. C'était un peu pareil avec l'Odin. Les aigus sont toujours parfaits. Je me dis que le ressenti des basses est peut être lié à la forte pression des écouteurs sur ma tête.
A la fin il faut que je fasse un choix:
Les plus: aigus, mediums, scène sonore, placement/étagement
Les moins: les basses, l'inconfort pour ma grosse tête/oreilles, le prix (je n'ai jamais mis aussi cher dans un casque), adaptation au S7, un Ether C qui n'est pas mal quand même...
A ce prix, les moins l'emportent et j'ai décidé de retourner cet excellent casque à l'ami Emile, que je remercie encore pour cette belle découverte.
J'ai eu le plaisir de tester le Rognir que Emile a gentiment mis à ma disposition.
Voici un petit retour, merci de garder à l'esprit que je ne suis pas expert mais Padawan débutant dans ce genre d'exercice.
Mon casque préféré est Mr Speaker Ether C (pas flow) pads electrostatiques (grands). J'ai apprécié l'Audeze LCD2C closed, et le Kennerton Magister Je n'ai pas gardé le HD820. Je n'ai pas supporté le Kennerton Odin trop 'écrasant' dans sa présentation de la musique tout en reconnaissant ses timbres magnifiques.
Mon setup 1: PC => Chord Qutest (même DAC que le Hugo2) => Eddie Current S7 (driver 2x6J5 Visseaux, ampli 6SN7 Kenrad + Sylvania) c'est le setup du soir pour l'Ether qui n'a alors pas besoin d'égalisation, poil de chaleur des lampes, basses des Kenrad, finesse des aigus grâce au Qutest et aux 6J5. On reste dans la transparence avec des basses tendues et présentes quand elles doivent l'être. Les mediums sont 'neutres', pas en avant ni en arrière. La scène sonore est vaste (plus large que profonde).
Mon setup 2: Galaxy Note3 + UAPP => Qutest sur batterie => Bakoon HPA-21 en mode courant. C'est le setup 100% batterie transportable dans la maison et en vacances. Qutest+Bakoon = aigus d'une beauté...et les casques sont égalisés sur base Alphatak notre bienfaiteur.
Quelques morceaux de test: Dire Straits album Communiqué intro des pistes 1 et 3, Norah Jones Come away with me, Supertramp School, Kyle Eastwood album Metropolitan pistes 1 et 2, Pink Floyd The Wall Another brick...part 2, Daft Punk Moroder vers la fin, Gary More As the years go passing bye, Dave Holland Hands
Le Rognir est un beau casque qui vient dans une sacoche pensée pratique. Le colis est petit, rien à voir avec le HD820 par exemple.
Le casque est léger, agréable à porter...au début. Je frise les 62cm de tour de tête et les 6cm de diamètre des pads sont un peu juste pour le descendant de Dumbo que je suis...donc ça chauffe vite. L'isolation est moyenne, surtout pour les bruits extérieurs.
Premier contact avec le setup 1: beaux aigus, medium corrects, trop de basses. Je m'y attendais un peu car je l'ai tubé le S7 pour l'Ether. Mais ce n'est pas vraiment la quantité de basses qui m'ennuie mais une sorte de mollesse, de rémanence qui couvre un peu le reste du spectre. Le Rognir est en prêt je ne vais donc pas me lancer dans le tube rolling. Le setup 2 est là.
Setup 2: c'est beaucoup mieux. Les aigus sont parfaits à mes oreilles, les mediums sont beaux (me rappellent l'Odin), les basses...pas comme je les aime. Encore trop présentes. Après des écoutes plus approfondies la contrebasse est belle, mais la guitare basse est trop présente avec un amortissement trop long.
La scène sonore est très belle (aussi large et plus profonde que le setup 1 + Ether). Belle séparation/placement des instruments et ceci quelle que soit la musique et quelle que soit leur complexité. Là où le HD820 ou même l'Ether brouillonne, le Rognir garde le cap, imperturbable. C'est la première fois que j'ai un casque qui soit aussi précis et indifférent à la complexité des morceaux.
Un petit coup d'égalisation low shelf -2dB à 150Hz fait du bien aux basses qui deviennent plus tendues comme je les aime. Les mediums me paraissent alors trop en avant, superbes mais trop en avant pour moi. C'était un peu pareil avec l'Odin. Les aigus sont toujours parfaits. Je me dis que le ressenti des basses est peut être lié à la forte pression des écouteurs sur ma tête.
A la fin il faut que je fasse un choix:
Les plus: aigus, mediums, scène sonore, placement/étagement
Les moins: les basses, l'inconfort pour ma grosse tête/oreilles, le prix (je n'ai jamais mis aussi cher dans un casque), adaptation au S7, un Ether C qui n'est pas mal quand même...
A ce prix, les moins l'emportent et j'ai décidé de retourner cet excellent casque à l'ami Emile, que je remercie encore pour cette belle découverte.
Audiovalve RKV MKII, Portaphile Micro, Fostex HP-V1, Cavali Liquid CarbonX Massdrop, Halgorythm 2A3 EML Bakoon HPA-01
ATH-W1000X, HD800 moddé S, Audeze XC, Ether C ,
Testé: Kennerton Odin, Kennerton Rögnir
Merci Phil pour votre retour. 
Amicalement
Emile
Amicalement
Emile
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golgothe28
- Suis-je (une) enceinte ?
- Messages : 116
- Inscription : 26 oct. 2019 12:06
Bonjour, j'ai fouillé un peu plus dans l'origine et le plan voulu par Kernnerton au sujet du trou "béant" à 250 hz.
Pour des raisons de fiabilité et de cohérence au fonctionnement théorique de l'oreille, les gammes de fréquences admissibles ont été divisé en plusieurs parties distinctes suite aux harmoniques engendrées (24 bandes critiques de l’échelle de Bark). Pour faire simple, atténué une gamme de fréquences à l'écoute atténue aussi les harmoniques résultantes dans les fréquences montantes.
Par conséquent, la bande critique 2 est atténuée sur l'échelle de Bark et joue sur la sonie finale.
J'ignore l'effet final à l'écoute, mais c'est intéressant d'après cette courte analyse. (Peut être que je confond un peu tout !)
Pour des raisons de fiabilité et de cohérence au fonctionnement théorique de l'oreille, les gammes de fréquences admissibles ont été divisé en plusieurs parties distinctes suite aux harmoniques engendrées (24 bandes critiques de l’échelle de Bark). Pour faire simple, atténué une gamme de fréquences à l'écoute atténue aussi les harmoniques résultantes dans les fréquences montantes.
Par conséquent, la bande critique 2 est atténuée sur l'échelle de Bark et joue sur la sonie finale.
J'ignore l'effet final à l'écoute, mais c'est intéressant d'après cette courte analyse. (Peut être que je confond un peu tout !)
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golgothe28
- Suis-je (une) enceinte ?
- Messages : 116
- Inscription : 26 oct. 2019 12:06
Retour succinct :
Préambule, test avec Jean Michel Jarre, dernier alboum le jour même, test dans l'inconnu et voulu : environnement intéressant, le Track 5 délivre quelques décades intéressantes dans l'infra. Le halo 3D est formé sur le premier track. C'est motivant.
One : il capture la chaleur de mes oreilles avec une vélocité intéressante. Je possède les pads d'origine.
Two : la sagesse du son AK380 est bien retranscris de façon légitime, métallique dans le haut (la douceur mélodique d'un condo Russe numérisé de façon algorithmique était d'actualité face à la réalité intrinsèque de Sony) le grain de la musique électronique des années 80-90 est avec ce casque.
Troie (cheval) : il est, reste à trouver une source digne de cet "engin"
(nul doute doute sur la dynamique haute claire, les impacts manquent de caractères).
4: DIALECTIQUE : articulation et dissociation.
Cinqo : procure un engouement sur le classique véloce (l'infanterie générée par le cuivres me traverse, manque le final ).
Sixt : "Bronze" de Monsieur Bertrand Belin :sibilance à haut volume, La base de l'album est électrique.
Seven : rien à contourner, le chiffre me fait peur
8:2 comme mes Custom Arts : caverne absolue, l'inverse, une autre perception, l'intra Custom Art 8.2 est plus intrusif, très fort à bas volume. Comme hier d'ailleurs.
Neuf : un ampli pour être nouveaux dans cette absolution.
Préambule, test avec Jean Michel Jarre, dernier alboum le jour même, test dans l'inconnu et voulu : environnement intéressant, le Track 5 délivre quelques décades intéressantes dans l'infra. Le halo 3D est formé sur le premier track. C'est motivant.
One : il capture la chaleur de mes oreilles avec une vélocité intéressante. Je possède les pads d'origine.
Two : la sagesse du son AK380 est bien retranscris de façon légitime, métallique dans le haut (la douceur mélodique d'un condo Russe numérisé de façon algorithmique était d'actualité face à la réalité intrinsèque de Sony) le grain de la musique électronique des années 80-90 est avec ce casque.
Troie (cheval) : il est, reste à trouver une source digne de cet "engin"
(nul doute doute sur la dynamique haute claire, les impacts manquent de caractères).4: DIALECTIQUE : articulation et dissociation.
Cinqo : procure un engouement sur le classique véloce (l'infanterie générée par le cuivres me traverse, manque le final ).
Sixt : "Bronze" de Monsieur Bertrand Belin :sibilance à haut volume, La base de l'album est électrique.
Seven : rien à contourner, le chiffre me fait peur
8:2 comme mes Custom Arts : caverne absolue, l'inverse, une autre perception, l'intra Custom Art 8.2 est plus intrusif, très fort à bas volume. Comme hier d'ailleurs.
Neuf : un ampli pour être nouveaux dans cette absolution.
Dernière modification par golgothe28 le 08 nov. 2022 00:45, modifié 1 fois.
Six : tu peux le refaire en français s’il te plaît ? :D
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golgothe28
- Suis-je (une) enceinte ?
- Messages : 116
- Inscription : 26 oct. 2019 12:06
sixt : sibilance, j'ai été méchant, résonnance sur la voie oui, j'ai poussé le volume trop haut.
je passe à 10 :
La Scène: me demande pas une formule mathématique Maxwell ! (à la rigueur je peux formuler en Math Quantique
)Donc ; j'ai la chance de passé d'un espace fermé à ouvert.
11 : ?
je passe à 10 :
La Scène: me demande pas une formule mathématique Maxwell ! (à la rigueur je peux formuler en Math Quantique
)Donc ; j'ai la chance de passé d'un espace fermé à ouvert.11 : ?
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golgothe28
- Suis-je (une) enceinte ?
- Messages : 116
- Inscription : 26 oct. 2019 12:06
11 : je dit accoutumance journalière (j'ai la chance d'en profiter, manger et nécessités artéfacts deviennent un calvaire).
12 : à la recherche des pads qui procurent 3db de + dans l'infra et bas à un pris hors FDPin normal, subsiste un égo à travailler dans ce stage bas, irrémédiable ? mes pensés sont miennes, au risque de me trouver à vice (conduite qui en résulte) ouvert !
12 : à la recherche des pads qui procurent 3db de + dans l'infra et bas à un pris hors FDPin normal, subsiste un égo à travailler dans ce stage bas, irrémédiable ? mes pensés sont miennes, au risque de me trouver à vice (conduite qui en résulte) ouvert !
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golgothe28
- Suis-je (une) enceinte ?
- Messages : 116
- Inscription : 26 oct. 2019 12:06
13 : fin de cette suite de Fibo : track 12 de Alain Bashung, Fantaisie Militaire : Agora : sentiment ressenti au stade Zéro, comme à l'accoutuma. Merci pour cette neutralité.