EarSonics EM10
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Alors alors ça manque de retour ici...... Vic? Faab ? Ils sont où les feedback ?
DAP/DAC:Hiby RS6, Hifi Go Blu, HM601, Orb lightning
Intras:Mentawai, EM10
Casques: MDR-1000X
Autres: EA Code 51, Cema Tianwaitian , PwAudio n°5
Sedentaire: Streamer Halo audio Red / Dac Chord Hugo TT2/ Preamp YBA 1 delta et blocs mono YBA 1 delta / Enceintes DIY
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Pas le temps de mettre en forme, peut être demain
Je cherche à apporter une approche différente des deux reviews sur Head fi donc je prends aussi mon temps, ça fait que 3 à 4 mois que je les ai ;)
D'ailleurs en parlant de ça ^^ u18, Zeus, etc, ça te dit quelque chose ?
Je cherche à apporter une approche différente des deux reviews sur Head fi donc je prends aussi mon temps, ça fait que 3 à 4 mois que je les ai ;)
D'ailleurs en parlant de ça ^^ u18, Zeus, etc, ça te dit quelque chose ?
Je suis en vacances la semaine prochaine et j ai plein de choses à rédiger.flipper203 a écrit :Alors alors ça manque de retour ici...... Vic? Faab ? Ils sont où les feedback ?
Je viens de me faire une semaine de malade au boulot piur changer .
D ailleurs faut que je te rende tes u18.
@Vic super pour te retour.
Encore une fois si tu as besoin d aide fais moi signe
Edit
Et en plus avec le peu de retour qu on donne on ne peut pas dire qu on fait de la pub.
En mode promenade : Oriolus Trailli, FIr Audio Xenon 6, Craft Ears Aurum, 64 Audio Duo , Lotoo paw S1 , Cayin ru6, fibae 2 et Warbler prelude
Je suis devenu tellement nomade. Et c'est tellement mieux.
Je suis devenu tellement nomade. Et c'est tellement mieux.
Ne sachant pas quand j'aurai le temps de publier l'intégralité de mon test, je vous laisse découvrir la partie sur la scène sonore et la signature. Ce sont certainement les éléments les plus importants, même si une écoute piste à piste à apportera plus de détails.
Scène sonore
EarSonics revoit ici sa copie de l'EM6 et de l'EM32 et continue sur sa lancée du S-EM9 et S-EM6v2 avec un positionnement des instruments tout en largeur contribuant à la sensation d'une scène sonore encore plus hors-tête. La profondeur n'est pas en reste, mais avec une focalisation sur les instruments qui s'appuie moins sur cet aspect. La scène sonore de l'EM10 est très engageante, d'une part du fait de l'aigu très énergique qui sert aussi à ouvrir la scène, et d'autre part au placement des instruments qui donne le sentiment à l'auditeur d'être, sinon dedans, juste en face. Les habitués de l'EM32 ne seront ici pas perdus dans une telle immersion, bien que d’emblée présentée différemment.
La transparence est plus importante sur les voix masculines et féminines, dont le placement est moins creusé que sur le S-EM9 ou l'EM32 avec lesquels la conception n'avait pas pris le risque d'un placement trop en avant au risque d'avoir des voix agressives. Cette fois la frustration d'avoir parfois les voix en recul n'est plus présente même si elles ne sont pas "en pleine tronche" comme sur des Zeus XIV, ni en pleine tête comme souvent avec les SE5 Ultimate.
Les SE5U ont une scène sonore atypique, holographique et 3D, variant souvent d'une piste à l'autre, ne marquant ni par sa largeur, ni par sa profondeur, mais par son ouverture sur un fond noir et la précision du placement des instruments. Si l'immersion est forte avec une telle scène sonore, proche de l'auditeur, l'engagement est souvent en reste alors que la tonalité est extrêmement naturel. Les SE5U sonnent plein et juste mais manquent souvent de mordant alors que tous les ingrédients sont réunis pour offrir l'approche technique la plus rigoureuse qui soit. En comparaison des EM10, les SE5U sont moins larges et bien moins hors-tête, mais ils donnent un sentiment d'ouverture et de transparence plus important, au détriment toutefois d'une certaine cohérence de scène.
Malgré l’aération et la précision des SE5U il n’est pas possible d’affirmer que leur scène sonore est plus “propre” que celle des EM10 dans la mesure où ces derniers sont plus tolérants des vieux enregistrements et offrent alors une scène sonore moins brouillonne comme cela peut être le cas avec les vieux albums des Beatles, tout comme Love de 2006 d’ailleurs, ou encore ceux des Who. En effet, l’épaisseur de l’image produite par les SE5U n’aide pas toujours à bien discerner les instruments…
Signature sonore
Moins axée sur le médium que l’était la signature de l’EM6, celle de l’EM10 élargit le spectre en ajoutant du vrombissement dans le grave et une extension très énergique dans l’aigu, mais tout en douceur et sans comparaison avec le S-EM9 quelque peu plus piquant sur ce registre. EarSonics n’a cette fois pas eu peur de marquer le haut médium d’un petit “bump” qui magnifie les harmoniques des voix et les rend plus intelligibles dans le message musical. A l’instar de l’EM4, l’EM10 est un intra pour mélomane qui mettra moins en avant les défauts du mix qu’il cherchera à rester “musical” ou, plus imagé, “liquide”. Du monde pro, avec l’EM32, Franck Lopez a su donner la puissance du grave avec son attaque percutante et l’ampleur des fins de notes qui prennent un espace plus proche de la réalité encore.
Les SE5 Ultimate sont eux aussi taillés pour les mélomanes, avec une approche plus centrée sur le médium, une très belle extension dans l’aigu là aussi, bien moins énergique que sur les EM10, mais tout aussi doux et liquides, et une basse d’une très haute résolution, précise et percutante. Les SE5U peignent un tableau parfait, sans débordement, et d’un grand naturel ; la haute résolution et la séparation des instruments donnent envie de contempler ce qui s’offre à l’écoute, c’est parfois en effet très impressionnant. L’écoute des EM10 n’empêche pas ce type d’écoute, la précision tout en étant de haut vol est quelque peu différente car elle ne détoure pas nettement les instruments, les micro-détails sont du même ordre et fourmillent de partout, mais l’écoute n’est pas contemplative. L’écoute est engageante, rapide, en bref elle donne envie de taper du pied sans s’attarder sur tel ou tel instrument bien que cela soit possible. EarSonics ne se trahit pas dans l’approche de l’EM10, ça joue de la musique plus que ça la restitue. Les SE5U restituent la musique dans toute sa beauté, impressionnante et rigoureuse, avec du corps et de l’ouverture, les EM10 jouent la musique avec force et rapidité tout en ayant du corps et de l’immersion.
La comparaison des registres apporte finalement peu tant la conception de la musique n’est pas la même. La justesse des notes est similaire dans leur approche, mais il est difficile de dire que l’on est emporté de la même façon avec les SE5U ou les EM10. Si le but est d’avoir une écoute reposante, canapé whisky, les SE5U semblent taillés pour ce genre d’écoute. En revanche, si vous recherchez à avoir le sourire tout en tapant du pied, ce qui n’est pas particulièrement reposant sans que ce soit agressif pour autant (sinon moins que les SE5U en fait) , les EM10 sont clairement plus disposés à offrir ce genre d’écoute euphorique.
Le grave des SE5U remporte certainement la palme de la résolution la plus élevée, mais celui de l’EM10 n’est vraiment pas loin derrière, ajoutant une touche de sub impactante et un peu plus de profondeur du fait d’une plus grande largeur de scène. Sur de très nombreuses pistes c’est au coude à coude que se joue la résolution, les EM10 sont vraiment loin devant ce dont les EM32 sont capables et son grave vibre avec autant de micro-détails que ce dont les SE5U sont capables. Les notes jouées avec les SE5U sont plus précises, prennent moins d’espace, elles se cantonnent plus à l’espace pris par la guitare basse que par la propagation du son émis par la note sur scène. C’est un magnifique son qui satisfera quasiment tous les mélomanes et plus particulièrement ceux en recherchent de la belle note, précise et détaillée, mais ceux cherchant une reproduction du gros son façon caisson se tourneront vers les EM10.
Dans les deux cas le haut niveau de détail de ce registre se fait tout en articulation, même sur les pistes les plus rapides, le message suit.
Le bas médium des SE5U est un peu plus mis en avant que sur les EM10, malgré un impact plus important sur ces derniers. Cela peut se ressentir tout particulièrement sur les toms basses qui, plus claires sur les SE5U, sont plus agressives par moment alors même que l’impact est moindre. Si les SE5U donnent vraiment l’impression d’une très grande linéarité de la fin des sub au bas médium, les EM10 donnent le sentiment d’une très grande linéarité des bas médiums au début des sub, laissant ce dernier registre s’exprimer avec un boost qui n’est pas anodin dans le sentiment de puissance dans le grave. Les SE5U apportent aussi une corpulence dans le bas médium et le grave qui marque l’écoute par une impression de puissance, de déplacement d’air, dans ces registres.
Avec plus d’espace et des touches de sub moins timides que les SE5U, mais aussi une bosse moins marquée dans le bas médium, les EM10 sonnent plus proches ce que l’on pourrait entendre en concert, avec des notes dans le grave se dispersant plus à travers l’espace tout en étant très détaillées, ce qui manquait notamment aux EM32. Les SE5U sont eux aussi capables de vrombir sans difficulté, avec une rondeur très détaillée, mais confinant à un espace précis et délimité par la séparation des instruments, en somme ce sont deux philosophies difficilement comparables… D’un point de vue purement technique, l’extension dans le grave des SE5U est mieux maîtrisé, d’un point de vue purement musical le grave de l’EM10 est plus cohérent avec l’ensemble. Quoi qu’il en soit, l’impression de puissance véhiculée dans le grave est dans les deux cas très bien retranscrite et hormis les ACS Encore qui pouvaient aussi donner cette impression, les SE5U avaient été les seuls à m’impressionner ainsi.
Le médium des EM10 est unique parmi les intras EarSonics tout en étant toujours aussi mélodieux, mais bien plus transparent. Une pointe bien placée dans le haut médium change radicalement la donne précédente et lui permet ici de concourir auprès des SE5U bien que plus 3D, la corpulence de l’image aidant, et au placement plus proche de l’auditeur. La résolution des SE5U comme des EM10 est très proche, les diverses comparaisons n’ont pas vraiment révélé de différences hormis pour ce qui est du placement et de l’épaisseur de l’image. La largeur de scène des EM10 permet d’avoir une image plus grande, plus haute, très entraînante dans son articulation, la corpulence de l’image des SE5U permet d’avoir un focus fort sur la voix dont le placement est central. Les micro-détails sont bien sûr présents et selon l’enregistrement il est tout à fait possible de percevoir les lèvres s’ouvrir sur les labiales, la respiration, etc. Cela dit, ce n’est pas une première, mais les SE5U avaient mis la barre très haute à ce niveau, les EM10 sont comparables, à la différence que la présentation n’est pas la même.
Pianos et violons sont bien mieux restitués que sur les modèles d’EarSonics précédant les EM10, les notes montent plus haut, le timbre est beaucoup plus proche de la réalité ne sonnant plus étouffé, et surtout c’est entraînant. Peut-être une histoire d’harmoniques, de linéarité de la réponse en fréquence, ou non, dans le haut médium, mais les SE5Ref comme les SE5U ne sont plus les seuls à exceller dans ce registre. En cela les EM10 ne sont pas une amélioration des S-EM9 mais un intra bien plus évolué.
C’est d’ailleurs sur l’aigu que l’évolution est la plus marquée par rapport à ses prédécesseurs. Les EM10 vont tout aussi loin que les SE5U, sont tout aussi doux et liquides, mais scintillent plus, sont plus énergiques. En comparaison des S-EM9 les EM10 sont bien plus raffinés, l’aigu ne perce pas et n’a pas de précision artificielle afin d’être perceptible. En comparaison d’un autre custom haut-de-gamme que j’ai pu essayer, les AAW500 AHmorph Reference, ces derniers coupent tôt, sonnent durs, le constat est évident tout comme la différence de prix. L’aigu des EM10 et des SE5U est dans une autre catégorie.
Scène sonore
EarSonics revoit ici sa copie de l'EM6 et de l'EM32 et continue sur sa lancée du S-EM9 et S-EM6v2 avec un positionnement des instruments tout en largeur contribuant à la sensation d'une scène sonore encore plus hors-tête. La profondeur n'est pas en reste, mais avec une focalisation sur les instruments qui s'appuie moins sur cet aspect. La scène sonore de l'EM10 est très engageante, d'une part du fait de l'aigu très énergique qui sert aussi à ouvrir la scène, et d'autre part au placement des instruments qui donne le sentiment à l'auditeur d'être, sinon dedans, juste en face. Les habitués de l'EM32 ne seront ici pas perdus dans une telle immersion, bien que d’emblée présentée différemment.
La transparence est plus importante sur les voix masculines et féminines, dont le placement est moins creusé que sur le S-EM9 ou l'EM32 avec lesquels la conception n'avait pas pris le risque d'un placement trop en avant au risque d'avoir des voix agressives. Cette fois la frustration d'avoir parfois les voix en recul n'est plus présente même si elles ne sont pas "en pleine tronche" comme sur des Zeus XIV, ni en pleine tête comme souvent avec les SE5 Ultimate.
Les SE5U ont une scène sonore atypique, holographique et 3D, variant souvent d'une piste à l'autre, ne marquant ni par sa largeur, ni par sa profondeur, mais par son ouverture sur un fond noir et la précision du placement des instruments. Si l'immersion est forte avec une telle scène sonore, proche de l'auditeur, l'engagement est souvent en reste alors que la tonalité est extrêmement naturel. Les SE5U sonnent plein et juste mais manquent souvent de mordant alors que tous les ingrédients sont réunis pour offrir l'approche technique la plus rigoureuse qui soit. En comparaison des EM10, les SE5U sont moins larges et bien moins hors-tête, mais ils donnent un sentiment d'ouverture et de transparence plus important, au détriment toutefois d'une certaine cohérence de scène.
Malgré l’aération et la précision des SE5U il n’est pas possible d’affirmer que leur scène sonore est plus “propre” que celle des EM10 dans la mesure où ces derniers sont plus tolérants des vieux enregistrements et offrent alors une scène sonore moins brouillonne comme cela peut être le cas avec les vieux albums des Beatles, tout comme Love de 2006 d’ailleurs, ou encore ceux des Who. En effet, l’épaisseur de l’image produite par les SE5U n’aide pas toujours à bien discerner les instruments…
Signature sonore
Moins axée sur le médium que l’était la signature de l’EM6, celle de l’EM10 élargit le spectre en ajoutant du vrombissement dans le grave et une extension très énergique dans l’aigu, mais tout en douceur et sans comparaison avec le S-EM9 quelque peu plus piquant sur ce registre. EarSonics n’a cette fois pas eu peur de marquer le haut médium d’un petit “bump” qui magnifie les harmoniques des voix et les rend plus intelligibles dans le message musical. A l’instar de l’EM4, l’EM10 est un intra pour mélomane qui mettra moins en avant les défauts du mix qu’il cherchera à rester “musical” ou, plus imagé, “liquide”. Du monde pro, avec l’EM32, Franck Lopez a su donner la puissance du grave avec son attaque percutante et l’ampleur des fins de notes qui prennent un espace plus proche de la réalité encore.
Les SE5 Ultimate sont eux aussi taillés pour les mélomanes, avec une approche plus centrée sur le médium, une très belle extension dans l’aigu là aussi, bien moins énergique que sur les EM10, mais tout aussi doux et liquides, et une basse d’une très haute résolution, précise et percutante. Les SE5U peignent un tableau parfait, sans débordement, et d’un grand naturel ; la haute résolution et la séparation des instruments donnent envie de contempler ce qui s’offre à l’écoute, c’est parfois en effet très impressionnant. L’écoute des EM10 n’empêche pas ce type d’écoute, la précision tout en étant de haut vol est quelque peu différente car elle ne détoure pas nettement les instruments, les micro-détails sont du même ordre et fourmillent de partout, mais l’écoute n’est pas contemplative. L’écoute est engageante, rapide, en bref elle donne envie de taper du pied sans s’attarder sur tel ou tel instrument bien que cela soit possible. EarSonics ne se trahit pas dans l’approche de l’EM10, ça joue de la musique plus que ça la restitue. Les SE5U restituent la musique dans toute sa beauté, impressionnante et rigoureuse, avec du corps et de l’ouverture, les EM10 jouent la musique avec force et rapidité tout en ayant du corps et de l’immersion.
La comparaison des registres apporte finalement peu tant la conception de la musique n’est pas la même. La justesse des notes est similaire dans leur approche, mais il est difficile de dire que l’on est emporté de la même façon avec les SE5U ou les EM10. Si le but est d’avoir une écoute reposante, canapé whisky, les SE5U semblent taillés pour ce genre d’écoute. En revanche, si vous recherchez à avoir le sourire tout en tapant du pied, ce qui n’est pas particulièrement reposant sans que ce soit agressif pour autant (sinon moins que les SE5U en fait) , les EM10 sont clairement plus disposés à offrir ce genre d’écoute euphorique.
Le grave des SE5U remporte certainement la palme de la résolution la plus élevée, mais celui de l’EM10 n’est vraiment pas loin derrière, ajoutant une touche de sub impactante et un peu plus de profondeur du fait d’une plus grande largeur de scène. Sur de très nombreuses pistes c’est au coude à coude que se joue la résolution, les EM10 sont vraiment loin devant ce dont les EM32 sont capables et son grave vibre avec autant de micro-détails que ce dont les SE5U sont capables. Les notes jouées avec les SE5U sont plus précises, prennent moins d’espace, elles se cantonnent plus à l’espace pris par la guitare basse que par la propagation du son émis par la note sur scène. C’est un magnifique son qui satisfera quasiment tous les mélomanes et plus particulièrement ceux en recherchent de la belle note, précise et détaillée, mais ceux cherchant une reproduction du gros son façon caisson se tourneront vers les EM10.
Dans les deux cas le haut niveau de détail de ce registre se fait tout en articulation, même sur les pistes les plus rapides, le message suit.
Le bas médium des SE5U est un peu plus mis en avant que sur les EM10, malgré un impact plus important sur ces derniers. Cela peut se ressentir tout particulièrement sur les toms basses qui, plus claires sur les SE5U, sont plus agressives par moment alors même que l’impact est moindre. Si les SE5U donnent vraiment l’impression d’une très grande linéarité de la fin des sub au bas médium, les EM10 donnent le sentiment d’une très grande linéarité des bas médiums au début des sub, laissant ce dernier registre s’exprimer avec un boost qui n’est pas anodin dans le sentiment de puissance dans le grave. Les SE5U apportent aussi une corpulence dans le bas médium et le grave qui marque l’écoute par une impression de puissance, de déplacement d’air, dans ces registres.
Avec plus d’espace et des touches de sub moins timides que les SE5U, mais aussi une bosse moins marquée dans le bas médium, les EM10 sonnent plus proches ce que l’on pourrait entendre en concert, avec des notes dans le grave se dispersant plus à travers l’espace tout en étant très détaillées, ce qui manquait notamment aux EM32. Les SE5U sont eux aussi capables de vrombir sans difficulté, avec une rondeur très détaillée, mais confinant à un espace précis et délimité par la séparation des instruments, en somme ce sont deux philosophies difficilement comparables… D’un point de vue purement technique, l’extension dans le grave des SE5U est mieux maîtrisé, d’un point de vue purement musical le grave de l’EM10 est plus cohérent avec l’ensemble. Quoi qu’il en soit, l’impression de puissance véhiculée dans le grave est dans les deux cas très bien retranscrite et hormis les ACS Encore qui pouvaient aussi donner cette impression, les SE5U avaient été les seuls à m’impressionner ainsi.
Le médium des EM10 est unique parmi les intras EarSonics tout en étant toujours aussi mélodieux, mais bien plus transparent. Une pointe bien placée dans le haut médium change radicalement la donne précédente et lui permet ici de concourir auprès des SE5U bien que plus 3D, la corpulence de l’image aidant, et au placement plus proche de l’auditeur. La résolution des SE5U comme des EM10 est très proche, les diverses comparaisons n’ont pas vraiment révélé de différences hormis pour ce qui est du placement et de l’épaisseur de l’image. La largeur de scène des EM10 permet d’avoir une image plus grande, plus haute, très entraînante dans son articulation, la corpulence de l’image des SE5U permet d’avoir un focus fort sur la voix dont le placement est central. Les micro-détails sont bien sûr présents et selon l’enregistrement il est tout à fait possible de percevoir les lèvres s’ouvrir sur les labiales, la respiration, etc. Cela dit, ce n’est pas une première, mais les SE5U avaient mis la barre très haute à ce niveau, les EM10 sont comparables, à la différence que la présentation n’est pas la même.
Pianos et violons sont bien mieux restitués que sur les modèles d’EarSonics précédant les EM10, les notes montent plus haut, le timbre est beaucoup plus proche de la réalité ne sonnant plus étouffé, et surtout c’est entraînant. Peut-être une histoire d’harmoniques, de linéarité de la réponse en fréquence, ou non, dans le haut médium, mais les SE5Ref comme les SE5U ne sont plus les seuls à exceller dans ce registre. En cela les EM10 ne sont pas une amélioration des S-EM9 mais un intra bien plus évolué.
C’est d’ailleurs sur l’aigu que l’évolution est la plus marquée par rapport à ses prédécesseurs. Les EM10 vont tout aussi loin que les SE5U, sont tout aussi doux et liquides, mais scintillent plus, sont plus énergiques. En comparaison des S-EM9 les EM10 sont bien plus raffinés, l’aigu ne perce pas et n’a pas de précision artificielle afin d’être perceptible. En comparaison d’un autre custom haut-de-gamme que j’ai pu essayer, les AAW500 AHmorph Reference, ces derniers coupent tôt, sonnent durs, le constat est évident tout comme la différence de prix. L’aigu des EM10 et des SE5U est dans une autre catégorie.
- flipper203
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Merci pour ton retour Vic, il va falloir que j'aille faire des empreintes....
DAP/DAC:Hiby RS6, Hifi Go Blu, HM601, Orb lightning
Intras:Mentawai, EM10
Casques: MDR-1000X
Autres: EA Code 51, Cema Tianwaitian , PwAudio n°5
Sedentaire: Streamer Halo audio Red / Dac Chord Hugo TT2/ Preamp YBA 1 delta et blocs mono YBA 1 delta / Enceintes DIY
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Merci Vic
Je confirme en tout point ce que t'as dit
Pour moi les EM10 = équilibre
J'ai l'impréssion de recevoir une claque accompagné d'une caresse à chaque fois que je les écoute, tantot je vois une courbe en "W", tantot je n'arrive pas à leur trouver une signature exacte. Ils sont bien différents des Zeus et des Pristine qui donnent le "la" dans les médiums. Les EM10 sont des "daily driver" alors que les autres s'écoutent sur un besoin en particulier
Je confirme en tout point ce que t'as dit
Pour moi les EM10 = équilibre
J'ai l'impréssion de recevoir une claque accompagné d'une caresse à chaque fois que je les écoute, tantot je vois une courbe en "W", tantot je n'arrive pas à leur trouver une signature exacte. Ils sont bien différents des Zeus et des Pristine qui donnent le "la" dans les médiums. Les EM10 sont des "daily driver" alors que les autres s'écoutent sur un besoin en particulier
Intras/Casques nomades : Etymotic ER4XR, Obravo EAMT-3A, Obravo ERIB-1C, Dita Truth, Hum Pristine, Layla 2, Beyerdynamic T51p, Koss Porta Pro moddé, Sennheiser Momentum Wireless, Zeus XIV et Earsonics EM10
Sources Nomades : Ibasso DX200, AK240 Blue Note, QP1R, le Mojo, l'Oppo HA-2 et l'Hifiman supermini
Sédentaire : l'Hifiman HE1000 V2, Hifiman 560, Stax L700 sur ampli 353X, Dragon Inspire IHA-1 et le Chord Hugo V1
What Else?
Sources Nomades : Ibasso DX200, AK240 Blue Note, QP1R, le Mojo, l'Oppo HA-2 et l'Hifiman supermini
Sédentaire : l'Hifiman HE1000 V2, Hifiman 560, Stax L700 sur ampli 353X, Dragon Inspire IHA-1 et le Chord Hugo V1
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- flipper203
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Misha ça serait quoi les grandes différences avec les zeus? (quel modèle tu as ?)
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Beau retour Vic
Ça me donnerait presque l'envie de revenir aux moulés.
Ça me donnerait presque l'envie de revenir aux moulés.
End of the game : Cayin n8ii + Empire ears Odyssey + EA Chiron 8W+ Sedna crystal
Devise "Je me demande si je ne fais pas une connerie en le vendant."
Devise "Je me demande si je ne fais pas une connerie en le vendant."
Et avec le sp1000 un vrai régal.sausalito a écrit :Beau retour Vic
Ça me donnerait presque l'envie de revenir aux moulés.
J ai failli prendre un crédit direct .
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Je suis devenu tellement nomade. Et c'est tellement mieux.
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Les Zeus sont plus analytiques et non pas la musicalité des EM10, ces derniers sonnent bien avec tout et n'importe quoi alors que les Zeus sont plus précis et pas vraiment compatibles avec tous les genresflipper203 a écrit :Misha ça serait quoi les grandes différences avec les zeus? (quel modèle tu as ?)
Intras/Casques nomades : Etymotic ER4XR, Obravo EAMT-3A, Obravo ERIB-1C, Dita Truth, Hum Pristine, Layla 2, Beyerdynamic T51p, Koss Porta Pro moddé, Sennheiser Momentum Wireless, Zeus XIV et Earsonics EM10
Sources Nomades : Ibasso DX200, AK240 Blue Note, QP1R, le Mojo, l'Oppo HA-2 et l'Hifiman supermini
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What Else?
Sources Nomades : Ibasso DX200, AK240 Blue Note, QP1R, le Mojo, l'Oppo HA-2 et l'Hifiman supermini
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What Else?
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Ça me conforter dans ce que j'ai écouté aux soundays, ça me paraît être un bon choix pour des moules passe partout...
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- DaveStarWalker
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Dans ce cas les Pristine ne sont pas pour moiMisha a écrit :Merci Vic
Je confirme en tout point ce que t'as dit
Pour moi les EM10 = équilibre
J'ai l'impréssion de recevoir une claque accompagné d'une caresse à chaque fois que je les écoute, tantot je vois une courbe en "W", tantot je n'arrive pas à leur trouver une signature exacte. Ils sont bien différents des Zeus et des Pristine qui donnent le "la" dans les médiums. Les EM10 sont des "daily driver" alors que les autres s'écoutent sur un besoin en particulier
@ Vic : merci pour ce retour très intéressant
C'est bien le soucis de certains intras hdg qui sont " on purpose".DaveStarWalker a écrit :Dans ce cas les Pristine ne sont pas pour moi ;-/Misha a écrit :Merci Vic
Je confirme en tout point ce que t'as dit
Pour moi les EM10 = équilibre
J'ai l'impréssion de recevoir une claque accompagné d'une caresse à chaque fois que je les écoute, tantot je vois une courbe en "W", tantot je n'arrive pas à leur trouver une signature exacte. Ils sont bien différents des Zeus et des Pristine qui donnent le "la" dans les médiums. Les EM10 sont des "daily driver" alors que les autres s'écoutent sur un besoin en particulier
@ Vic : merci pour ce retour très intéressant (Y)
Bien que des rappeurs font la promo chez Empire Ears, ses intras hdg ne sont pas taillés pour du rap, on a pas ce "rumble" tant recherché que l'on retrouve chez Sony et cie.
Meme constat chez Pristine qui seront plus que parfaits pour les amateurs de musique classique et jazz mais pour du rap, edm, dub etc c'est pas le pied. Il y a de la qualité, mais une qualité analytique avec très peu de musicalité, imagines des Etymotic ER4S en version hdg
Intras/Casques nomades : Etymotic ER4XR, Obravo EAMT-3A, Obravo ERIB-1C, Dita Truth, Hum Pristine, Layla 2, Beyerdynamic T51p, Koss Porta Pro moddé, Sennheiser Momentum Wireless, Zeus XIV et Earsonics EM10
Sources Nomades : Ibasso DX200, AK240 Blue Note, QP1R, le Mojo, l'Oppo HA-2 et l'Hifiman supermini
Sédentaire : l'Hifiman HE1000 V2, Hifiman 560, Stax L700 sur ampli 353X, Dragon Inspire IHA-1 et le Chord Hugo V1
What Else?
Sources Nomades : Ibasso DX200, AK240 Blue Note, QP1R, le Mojo, l'Oppo HA-2 et l'Hifiman supermini
Sédentaire : l'Hifiman HE1000 V2, Hifiman 560, Stax L700 sur ampli 353X, Dragon Inspire IHA-1 et le Chord Hugo V1
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- DaveStarWalker
- 1 euros par message, Stax me voilà!
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Ah ok.. donc carrément opposé à ma philosophie d'écoute...
Que cela soit en dap ou intras, soit c'est bon partout et pour tout, soit cela ne m'intéresse pas. Avec - of course - plus ou moins d'affinités pour que le "bon" bascule dans le "exceptionnel"
Du coup et par contraste, l'em-10... intéressant
Que cela soit en dap ou intras, soit c'est bon partout et pour tout, soit cela ne m'intéresse pas. Avec - of course - plus ou moins d'affinités pour que le "bon" bascule dans le "exceptionnel"
Du coup et par contraste, l'em-10... intéressant