TONALITÉ: 8.2/10
TECHNICITÉS: 8.8/10
CONSTRUCTION: 7.8/10
BÉNÉFICE SONORE: 8.5/10
LES PLUS:
-Attaque très rapide et contrôlée
-Bonne imagerie sonore-séparation instrumental
-Bonne transparence
-tonalité lumineuse bien équilibrée
-timbre texturé
-Son polyvalent mais mature
-agressif mais pas piquant-criard
- scène sonore holographique
-valeur de prix
LES MOINS:
-extension et résolution des basses
-timbre quoique réaliste n'est pas le plus naturel-doux
-pas la scène sonore la plus large
-manque d'air et de pétillement dans les aigus
- bas médium mince
-Les connecteurs à 2 broches sont extrêmement serrés pour tout sauf le câble final
-câble médiocre, construction juste passable
J’ai toujours admiré Final Audio pour leur expertise sonore, de même que leur intérêt marqué pour le domaine de la psychoacoustique. Il prenne les paramètres du rendu sonore extrêmement au sérieux, parfois trop dirons certain car mise a part les Final E3000, E5000 et B1, ils ont rarement fait des tuning axé sur une musicalité divertissante pouvant charmer un auditoire moins enclin à l’écoute critique. En fait, Final manque peut être d’humour, de romantisme, d’amour? Mais ici, il s’agit peut être d’un choque culturel, les japonais n’étant pas connu pour l’exubérance. Même leur tentative pour des écouteurs plus basshead (E3000) restent assez mature dans leur présentation.
Aujourd’hui je vais faire la critique de leur dernier venu, les Final A4000. La série A à pour mantra la transparence du rendu sonore. Elle fait suite à leurs recherches psychoacoustique pour les A8000, leurs intras ultra haut de gamme utilisant un transducteurs a diaphragm de béryllium 100% pure. Je détiens et chéris les A8000 depuis environ 2 ans, il pourrait représenter le fin de ma quête de la perfection auditive si ma curiosité audiophile n’était aussi insatiable (ou boulimique). Les A8000 ont une sonorité naturellement analytique qui ne tombe jamais dans l’artifice, et ils sont les intras avec la vitesse d’attaque la plus rapide et controlé que j’ai jamais entendu, redorant l’image du transducteur dynamique parfois dénigré pour d’autres types de drivers balancé, planar ou électrostatique qui n’ont et n’auront jamais la flexibilité d’un diaphragme mou, rond, gros et conique.
Je tiens a le souligner tout de suite : les A4000 ne suive pas la même tonalité que les A8000, et leurs technicité est notablement inférieur. Mais, cela ne veut pas dire qu’il ne sont pas supérieur a beaucoup d’écouteurs dans ou au dessus de leur tranche de prix!
À NOTER : Je ne suis pas un fervant pratiquant du ‘’burn in’’, ou réchauffement du diaphragme du transducteurs. Final suggère 150H d’étirement….mais je ne croix pas avoir atteint ce niveau. Reste que pour une des rares fois, l’équilibre tonale et la résolution en général s’est trouver grandement amélioré après disons une vingtaine d’heures d’écoutes. Comment je sais cela? Plein de défauts que j’avais noté - comme une timbre granuleux, une attaque mal contrôlé, un manque de propreté de l’arrière plan-ont disparu. Aussi, les A4000 sont capriceux côté type d’embout, il semble aussi sensible au type de cable mais cela reste a prouvé.
IMPRESSIONS SONORES
La TONALITÉ est vivide, détaillé, clair et précise, pas neutre car elle a une petite élévation des basses et hautes médiums, plutôt une courbe W bien balancé. On pourrait dire analytique aussi, mais pas froide ou artificielle. C’est moins bien balancé que les A8000, mais extrêment cohésif et même hyper-réaliste. Malgré des basses amplifié, il n’y a pas de chaleur ou presque. En fait, les A4000 surprenne ad infinitum, du a une versatilité bluffante qui vient surement de ce petit boost des basses. Leur musicalité reste assez serieuse et mature, mais jamais ennuyante : ce sont des intras qui réveille avec leur rendu alerte, sur le qui vive.
Les TECHNICACITÉS sont excellente, presqu’incroyable en fait dans cette tranche de prix. Pourtant c’est pas un transducteur pure béryllium! Déja, j’avais jamais compris comment un petit transducteur dynamique d’a peine 6mm pouvait avoir cette flexibilité et plénitude de rendu avec la série E, maintenant avec les A4000 ont est à un tout autre niveau de résolution et vitesse d’attaque. C’est aussi rapide que les F4100 qui utilisait un driver balancé, mais avec une couverture de spectre complète. L’attaque est super précise, la résolution extrait les moindre détails, les basses ont une frappe controlé et charnu, le timbre est a la fois transparent et texturé, les hautes ont une accroche pointu. La richesse de nuances dans les aspects plus subtile du son comme l’articulation dynamique est superbe aussi.
Les BASSES sont rapide avec une bonne assise mais une extension pas très linéaire ou profonde. C’est la frappe ronde qui domine ici et la présence. Les lignes de basses sont bien restitué et articulé, et reste en arrière plan comme il se doit. Peu importe la complexité, vitesse ou nombre d’instrument, les lignes de basses reste audible, bien découpé et avec un ton réaliste. L’accroche de texture est très bonne tant pour la basse acoustique que électrique. On se surprend même a apprécier de la musique électronique type IDM avec les A4000, du a cette frappe autoritaire qui n’affecte pas l’excellente résolution globale. Même si l’extension manque de linéarité, sa physicalité est entrainante et versatile, bénificiant tant au rock qu’au jazz et classique. Il ne s’agit pas de basses invasives, le boost étant assez subtile parfois. En fait, je n’ai jamais entendu ce type de rendu des basses fréquences pouvant jouer de manière autant ludique que sérieuse et même savant. Je dirais que la séparation est bonne mais manque un peu d’espace et d’air, certe cela permet une cohésion en densité de couche sonore mais il est parfois un peu ardu d’extraire parfaitement certains instrument comme le kick drum lorsqu’une ligne de basse est mise de l’avant dans le mix. Un peu sèche, mais ronde, charnu et avec le poid plus amplifier que la présence, l’approche unique des basses fréquences est tout sauf ennuyante.
Les MÉDIUMS sont de type hyper réaliste avec une résolution élevé, une emphase dans la texture et un corps un peu sèche. Elles bénéficie plus les vocaux féminins que masculin. Je dirais aussi qu’elle sont assez similaire aux médium des Final E2000 mais en plus raffiné et transparent. En fait, parfois les médiums nous prend par surprise, comme par exemple avec le rendu du piano qui est quasi parfait car il a du poids, de la densité, de la rondeur dans les notes et aussi de la texture, seulement la résonance semble un peu coupé du a une présentation globale pas si aérienne. Des médiums sérieuse mais pas froide, comment est-ce possible? Il faudrait demander aux docteurs en psycho-acoustiques de chez Final! Reste que j’aurais préféré une once de chaleur en plus, comme avec les E4000 par exemple. La présentation reste assez intimiste et centré, un saxophone manqueras d’ouverture en largeur mais sera précis et rapide dans son articulation. Les vocaux féminin ont eux cette présence étiré et plus englobante. Reste que a mes oreilles, il manque de romance et émotivité dans ce registre sonore.
Les AIGUS, oh, voilà le clou du spectacle et cela tombe bien car c’est le spectre de fréquences le plus large couvrant environ 16 kilohertz (4-20khz), tout dépendant si on inclus la présence-texture des médiums (4-6khz) et si vous avez une audition absolu pouvant monté jusqu’a 20khz (ce que je ne croix pas atteindre, plutôt 16-17khz pour moi d’après des tests auditif). Les hautes fréquences sont ce que je préfère avec les A4000, c’est énergique et incisif sans être criard ou débalancé. C’est riche en micro détails et peut extraire toute la richesse de texture complexe comme le coup d’archet et même sa texture sur un violon, encore une fois, sans sembler détaché ou artificiellement poussé. Analytique oui, mais de manière cohésive. Il y a de la brilliance dans les instruments métalique, quoique la résonance manque après l’impact. Un des talents les plus notable des aigus est leur vitesse d’attaque et leur contrôle, c’est juste WOW. Des percussions endiablé, complexe et varié dans les timbre-texture son rendu en toute clarté sans jamais s’empoter. Étant un grand amateur de jazz énergique et syncopé, lorsque le drummeur devient foualier avec ses percussions et imprévisible, rien n’échappe au A4000, qu’il mélange les pinceaux, coup de baguette, cymbals et frappe sur tout ce qu’il voit, chaque détails sera restituer avec précision et un peu mis de l’avant, donc avec une accroche énergique dans sa définition.
La SPATIALITÉ est holographique, circulaire, à la fois large, haute et profonde mais pas de manière extrème, cela reste un peu intimise comme si on était dans une bulle avec des haut parleurs de tous les côtés.
L’IMAGERIE SONORE elle, est incroyable. Grace a cette transparence de timbre, on peu creuser et voyager dans les couches de son de même que bien discerner l’emplacement statique des instruments.
CONSTRUCTION
Hum, ici je suis un peu plus perplexe. Car esthétiquement, je trouves les A4000 assez moche. Le finis mat et l’utilisation d’un plastique léger manque de finesse. C’est assemblé en trois morceaux de manière empressé il semble. Dans cette tranche de prix, on s’attends a mieux. Ouais, c’est exactement la même forme que les A8000, mais sans les jeux de reflets et découpe des angles affirmé. Mais ma plus grande frustration est par rapport au connecteur 2pin, vraiment trop serré, qui rende connection-deconnection des cables vraiment difficile et même dangereux pour les cables. Cela me fait abusé des jurons les plus innomables. Certain trouverons le comfort problématique du a ces anglais pointu, mais je n’ai pas ce problème.
Aussi, le cable est plus basique que basique et en effet, le changer au plus vite est conseillé….si vous parvenez à en connecter un autre sans devenir fou!!
COMPARAISONS:
VS MOONDROP KATO (1DD-170$)
Une tonalité vaguement plus chaude, quoique pas si pour un Moondrop. Les KATO on une résolution inférieur, une attaque moins mordante et rapide mais des médiums un peu plus pleine. Les basses sont plus molle et chaude, moins texturé et contrôlé. Les médiums sont plus pleine, organique, naturel et emphasé. Les aigus sont plus sombre et coloré, extrayant que certaines partie spécifique de la musique et laissant dans l’ombre le reste. Techniquement, c’est notablement inférieur aux A4000, moins énergique et articuler. Par contre, la spatialité est plus large, moins intimiste quoique moins profonde aussi. L’impact des percussions est plus glissante, manquant de précision et séparation. La cohésion est plus homogène que les A4000, ce qui dans ce cas est un moins .
Ici, c’est le jugement subjectif de la musicalité qui décideras de la préférence de chacun, car les KATO ne sont pas mauvais techniquement et la tonalité est plus sécuritaire que les A4000. Pour de la musique vocal j’irais avec les KATO, pour l’instrumentale et tout ce qui bénéficie d’une haute résolution et attaque rapide j’opterais pour les A4000 qui je trouves finalement plus versatile en performance.
VS HZSOUND HEART MIRROR (1DD-50$)
Parfois je me dis que ma découverte des HZsound Mirror est une damnation, dans le sens qu’elle complique incroyablement ma quête de haut bénéfice sonore chez les autres intras sous la barre des 500$. Et même les A4000, maître de la technicité rapide et incisive, n’y échappe pas et font pâle figure dans la performance globale contre cet indétrônable roi de la valeur sonore.
Les A4000 sont plus basseux et signature V balancée, l’énergie se concentre dans l’impact des médiums basse avec une extension moins linéaire et profonde que les HZM. Les médiums sont plus plate, moins énergique et claire, plus emphasé sur la texture et les haute harmonique. Les aigus sont plus sableuse, bien moins brilliante et sans cette résonance naturelle des HZM. L’ensemble est plus brutale, moins organique, le timbre un peu plus épais mais moins transparent. L’attaque est très rapide et ne sera pas étourdis pas des instruments nombreux, mais l’impact à moins de tombé défini et d’accroche. La spatialité est notablement moins ouverte, profonde, aérienne….il se fait rare le silence, il y a du vice dans l’air. L’imagerie sonore a moins d’espace entre les instrument, de définition précise.
A mes oreilles, les A4000 sont moins raffiné, poli, transparent, energique-neutre et étendue dans les deux extrémité que les HZM qui se vendent 110$ moins cher. Soulignons que les A4000 restent les second champion des technicités sous la barre des 200$ après les HZM. D’ou la damnation sumentionnée.
VS FINAL A8000 (1DD-2000$)
Àlala que je suis cruel avec ces A4000! Bon ce qui frappe en premier c’est la scène sonore des A8000, beaucoup plus ouverte, large, haute et profonde. Ensuite, la balance est plus dynamique, neutre et pleine, avec moins de creux dans les médiums, plus naturel et ronde dans l’ensemble. Les basses creusent plus profonde, bouge plus d’air, son plus transparente et articulé, mieux séparé. Les médiums sont plus mise a l’avant, naturel et dense en timbre, bien délimité et séparé dans le spectre sonore, le piano a le poids et la résonance, contrairement au A4000 qui est plus sèche et mince. La transparence étant un talent que les deux partage, les A8000 ont une translucidité moins embrouillé de bruit parasite venant de l’emphase des textures par les hautes. Les jeux d’amplitudes sont plus complexe et varié avec les A8000, surtout dans les médiums et ultra-aigu. Par rapport a ces hautes, les A4000 sont bien moins scintillante, coupant court dans l’extension de résonance d’une guitar acoustique par exemple.
Mais faut pas oublié le prix, cette fois, le bénéfice sonore est plus élevé avec les A4000 pour une performance technique 80% comparable aux A8000. La vitesse d’attaque est certe moins élastique mais quasi similaire dans l’extraction d’information sonore rapide et palpable. Ici, c’est la tonalité des A8000 que je préfère avant tout, l’emphase étant plus varié dans ses pic des fréquences. Disons que les A8000 sont un diamant sculpté méticuleusement et les A4000 un diamant plus brut, mais avec des propriété physique similaire.
CONCLUSION
Les Final A4000 ne sont peut-être pas des A8000 mais sont tout de même excellents dans leur singulière signature sonore. Leur niveau de technicité surpassant presque tout dans leur gamme de prix, ils représentent assurément une grande valeur sonore. Côté tonalité, ce sera subjectif comme toujours, mais l'équilibre énergétique est très bien fait.
Pour moi c'est un champion de résolution, de séparation instrumental et de vitesse d'attaque acéré et énergique dont je ne vais pas me départir.
