Feedback Sonorous II
Publié : 25 janv. 2017 15:36
Je mettrai des photos plus tard
Sonorous II
Après deux mois d’utilisation, il est venu le temps d’un feedback de ce casque. La marque Final est un peu à part dans le monde de l’audio et il n’est pas évident de situer ses réalisations par rapport aux autres marques. Parfois il n’est même pas évident de situer les propres produits de la marque par rapport aux autres. (par exemple où se place la gamme Fxxx par rapport aux gammes Heaven, Lab ou FI-BA-xx ?).
Heureusement concernant l’unique gamme de casque, les choses sont bien plus simples.
Le Sonorous II est le modèle le moins cher et l’entrée de gamme des Sonorous. Si il conserve le même design que tous les autres, ses matériaux diffèrent. En réalité ce châssis est utilisé sur trois modèles, le II, le III et le IV. Le Sonorous III se distingue par un tuning différent et le IV par une structure interne différente (driver dynamique + BA).
La coque est en plastique moulé, l’arceau est en métal recouvert de simili-cuir très doux, tout comme les pads. Les oreillettes sont montés sur des rotules en métal. Si le débattement n’est pas des plus importants, elles permettent un ajustement parfait peu importe la morphologie.
L’arceau n’est pas très rembourré mais il est large et la pression très bien répartie. On peut porter ce casque pendant des heures sans problème.
Au niveau technique c'est le grand flou. Final ne communique quasiment rien sur ces caractéristiques. On ne connaît même pas la réponse en fréquence du casque (toutefois celui-ci file très haut et très bas, on peut être certain que la plage 20Hz-20KHz est respecté voir largement dépassé). Tout ce que l’on sait c'est sa sensibilité de 105db et son impédance de 16 ohms. Pour le reste, il utilise la technologie BAM propre à Final (optimisation des charges acoustique avant / arrière des transducteurs). Les transducteurs sont des modèles de 50mm en titane enchâssé dans un support en polycarbonate et verre. (il en résulte une sorte de résine sensé réduire les vibrations indésirables) enfin le câble est assez standard, en Y avec deux jack 3.5mm mono et système de verrouillage pour les oreillettes et un jack stéréo 3.5mm. Un embout jack 6.35 est fourni dans la boîte.
D’ailleurs parlons en de la boîte. Sur ce point Final a réussi à faire pire que Grado ou Beyerdynamic. Un simple carton plié d’une drôle de manière pour en faire une boîte. Dedans on a le casque, son câble, un adaptateur jack et un petit papier (précaution, garantie tout ça) et… c'est tout ! Même chez Grado on avait un petit mot de la marque sur un imprimé. Quand on voit le package, on se dit que c'est vraiment mesquin de la part de la marque. Surtout que le casque on le paye 300€.
Heureusement, on comprend que tout le budget passe dans le casque (enfin j’espère, on ne sait pas combien coûte le casque à la marque). Ses prestations sonores sont sacrément convaincantes et boxent dans une catégorie supérieure si on se réfère à ce qu’on trouve ailleurs pour le même prix. D’ailleurs c'est ce qui ressort globalement de la marque. Chaque produit est vraiment conçu uniquement pour le son et les “à côté” sont secondaires, et souvent il faut faire grimper le prix chez les autres constructeurs pour retrouver des prestations similaires.
Maintenant le son. Avant tout il y a une chose à savoir, avec ces 16 ohms et sa sensibilité de 105db c'est un casque facile à driver mais !! Si il fonctionnera avec n’importe quel source on en tirera qu’au mieux 80% de son potentiel. Pour grappiller les 20% restant et prétendre pouvoir le driver parfaitement, il faut s’orienter sur du matos très précis et assez cher. Du matériel qui est capable de fournir un fort courant et ce de manière très stable. Parmi le matériel que je possède, seul le Questyle QP1R parvient à le driver parfaitement. Il faut dire que son amplification par courant n’y est pas étrangé.
Les appareils avec lesquels j’ai utilisé le Sonorous II sont le Cowon Plenue D, le Plenue D + Fiio A5, l’Encore mDSD et le Questyle QP1R.
Le Sonorous II est un casque très clair et très transparent. Il laisse vraiment la source s’exprimer et n’impose presque aucune signature mis à part sa clarté. Dans beaucoup de cas on a vraiment l’impression d’entendre la source et non le casque. Cette impression a été flagrante quand j’ai testé le Sonorous II sur l’ampli Bravo audio ocean ou sa sonorité en V très particulière est vraiment ressortie. Le Sonorous II a de sacré extension dans les basses et dans les aigus. Attention, si les basses sont bien la et de manière plus que convaincante (j’en reparlerai plus bas) le casque reste très clair (c'est vraiment le mot qui le définit) de fait il risque de ne pas convenir aux amateurs de basses qui pourraient même l’en trouver dénué. La largeur de scène / spatialisation est assez impressionnante mais toute en subtilité. Le système BAM joue vraiment son rôle. Quand on écoute ce casque pour la première fois la sensation est un peu perturbante et l’effet est accentué s'il est mal drivé, mais une fois qu’on s’y fait on se rend compte que cette spatialisation est incroyablement réaliste et respecte à chaque fois la taille de la scène. Là où certains autres casques ont tendance à en faire trop même sur des scènes petites.
Le couple Cowon Plenue D / Sonorous II est intéressant (le Plenue D toujours avec les JetEffect sinon c'est fade). J’ai bien apprécié la petite pointe de chaleur du Cowon que le Sonorous capte très bien. La résolution est bonne, les aigus comme les mids sont bien retranscrit. La ou le bât blesse c'est dans les basses. Le Plenue D n’offre pas assez de jus pour que les basses soient vraiment la. Si elles descendent toujours très bas, elles paraissent en retrait et assez sèche (elles n’ont que la peau sur les os comme dirait d’autres TNiens ^^). J’ai tenté de rattraper ce déficit de basses avec les JetEffect mais rien à faire. Le problème étant physique, un EQ ne peut pas rattraper ça. Au moins elles ne sont jamais mollassonne.
Quant à la largeur de scène, le Plenue D en fait un peu trop. La scène part trop sur les côtés et donne un côté artificiel. Si le Plenue D offre une écoute très plaisante on sent qu’il n’est pas très à l’aise avec le Sonorous.
Ensuite, j’ai eu l’idée d’y ajouter un ampli et j’ai choisi le Fiio A5. Cet ampli n'est pas très cher et propose une amplification des plus solide et plus puissante de sa catégorie. De plus il possède un bass-boost convaincant. Le Fiio A5 est lui même extrêmement transparent. Une fois le Sonorous II branché dessus, le Fiio A5 n’apporte rien en terme de signature sonore par rapport au Plenue D seul ni en largeur de scène qui reste identique ni en rapidité. Le Fiio A5 est indiqué comme pouvant délivrer 250mA de courant. Malheureusement, le Sonorous II n’en a pas vu la couleur de ces mA supplémentaires. Néanmoins son amplification fonctionne à merveille. Chose intéressante, ce combo va un tout petit peu plus loin dans les aigus que le Plenue D seul.
Une fois qu’on active le bass-boost, le Sonorous II trouve cette chair qui manquait dans les basses. Mais c'est un artifice d’égalisation qui modifie la réponse en fréquence et n’ajoute pas de courant. Si l’écoute est tout de suite plus chaleureuse et plaisante, les basses perdent de leur rapidité et deviennent légèrement brouillonne (c'est assez difficile à remarquer cependant). Résultat, si l’écoute est très bonne, elle est loin de rendre honneur au Sonorous II. Il manque les fameux 20% que j’ai indiqué au début.
Le combo avec le Encore mDSD est plus convaincant. L’écoute est moins artificielle qu’avec le Plenue D. Le mDSD délivre un peu plus de courant (c'est d’ailleurs lui qui m’a fait prendre conscience de l’importance du courant pour le Sonorous II), les basses sont tout de suite mieux restitués avec un bon impact. Avec le Encore mDSD ce sont les médiums qui me semblent manquer un peu de matière. Les aigus eux sont fidèles à eux même pas grand chose ne bouge de ce côté par rapport au Plenue D ou Fiio A5.
Vient ensuite l’écoute avec le Questyle QP1R. Là on prend vraiment son pied et le Sonorous II est enfin parfaitement drivé (je dirais même que le Sonorous bride le QP1R). Ici les basses prennent une toute autre dimension. Non seulement elles ont un impact saisissant mais elles s’expriment également de manière physique. On ressent le déplacement de l’air et les vibrations qu’elles génèrent. (je parle pas de vibrations indésirables). Sans doute que cet effet est parfaitement banal pour nombre de TNiens, mais moi c'est la première fois que j’en fais l’expérience. Aucuns de mes autres casques ne produisent cet effet là. Le QP1R a une capacité à disséquer la musique de façon impressionnante, le Sonorous II retransmet ça avec une efficacité toute aussi impressionnante. Je n’ai jamais réussi à le prendre en défaut et à le faire sonner brouillon.
Je n’ai volontairement pas parlé de musique car ce casque fait preuve d’une transparence assez importante. Si la musique est chaleureuse, il sonnera chaleureux, si elle est froide, il sonnera froid. Tout comme avec la source. Le combo QP1R + Sonorous II s’oublie complètement pour ne laisser que la musique. De ce point de vue on peut dire que c'est un véritable succès.
Que dire pour conclure et synthétiser tout ça ? Le Sonorous II est un casque confortable et facile à appairer pour qui n’est pas trop exigeant. Si la recherche de la qualité est primordial, ce qui est souvent le cas pour qui dépense 300€ dans un casque, alors c'est un casque fabuleux mais qui requiert un appairage très précis pour en tirer le meilleur. Et sauf exception comme le Shozy Alien (j’en parle en aparté) le matériel requis pour lui rendre honneur coûte souvent bien plus cher que le casque lui même. Mais c'est la seule condition pour en tirer le plein potentiel.
Le positionnement du Sonorous II est assez étrange, il a un prix relativement bas par rapport à son niveau de performance, mais il demande de dépenser bien plus au niveau de la source. De fait le Sonorous III sera bien plus polyvalent et moins demandeur sur la source du fait de sa réponse en fréquence modifiée. En contrepartie il est plus cher. Mais vu l’investissement que requiert le II c'est peut être plus sur celui là que je vous orienterai. Par contre si vous possédez déjà le matos adéquat, alors le Sonorous II est vraiment un casque à ne pas ignorer et qui peut apporter beaucoup. Avec celui ci le plaisir d’écouter la musique est constamment renouvelé.
Sonorous II
Après deux mois d’utilisation, il est venu le temps d’un feedback de ce casque. La marque Final est un peu à part dans le monde de l’audio et il n’est pas évident de situer ses réalisations par rapport aux autres marques. Parfois il n’est même pas évident de situer les propres produits de la marque par rapport aux autres. (par exemple où se place la gamme Fxxx par rapport aux gammes Heaven, Lab ou FI-BA-xx ?).
Heureusement concernant l’unique gamme de casque, les choses sont bien plus simples.
Le Sonorous II est le modèle le moins cher et l’entrée de gamme des Sonorous. Si il conserve le même design que tous les autres, ses matériaux diffèrent. En réalité ce châssis est utilisé sur trois modèles, le II, le III et le IV. Le Sonorous III se distingue par un tuning différent et le IV par une structure interne différente (driver dynamique + BA).
La coque est en plastique moulé, l’arceau est en métal recouvert de simili-cuir très doux, tout comme les pads. Les oreillettes sont montés sur des rotules en métal. Si le débattement n’est pas des plus importants, elles permettent un ajustement parfait peu importe la morphologie.
L’arceau n’est pas très rembourré mais il est large et la pression très bien répartie. On peut porter ce casque pendant des heures sans problème.
Au niveau technique c'est le grand flou. Final ne communique quasiment rien sur ces caractéristiques. On ne connaît même pas la réponse en fréquence du casque (toutefois celui-ci file très haut et très bas, on peut être certain que la plage 20Hz-20KHz est respecté voir largement dépassé). Tout ce que l’on sait c'est sa sensibilité de 105db et son impédance de 16 ohms. Pour le reste, il utilise la technologie BAM propre à Final (optimisation des charges acoustique avant / arrière des transducteurs). Les transducteurs sont des modèles de 50mm en titane enchâssé dans un support en polycarbonate et verre. (il en résulte une sorte de résine sensé réduire les vibrations indésirables) enfin le câble est assez standard, en Y avec deux jack 3.5mm mono et système de verrouillage pour les oreillettes et un jack stéréo 3.5mm. Un embout jack 6.35 est fourni dans la boîte.
D’ailleurs parlons en de la boîte. Sur ce point Final a réussi à faire pire que Grado ou Beyerdynamic. Un simple carton plié d’une drôle de manière pour en faire une boîte. Dedans on a le casque, son câble, un adaptateur jack et un petit papier (précaution, garantie tout ça) et… c'est tout ! Même chez Grado on avait un petit mot de la marque sur un imprimé. Quand on voit le package, on se dit que c'est vraiment mesquin de la part de la marque. Surtout que le casque on le paye 300€.
Heureusement, on comprend que tout le budget passe dans le casque (enfin j’espère, on ne sait pas combien coûte le casque à la marque). Ses prestations sonores sont sacrément convaincantes et boxent dans une catégorie supérieure si on se réfère à ce qu’on trouve ailleurs pour le même prix. D’ailleurs c'est ce qui ressort globalement de la marque. Chaque produit est vraiment conçu uniquement pour le son et les “à côté” sont secondaires, et souvent il faut faire grimper le prix chez les autres constructeurs pour retrouver des prestations similaires.
Maintenant le son. Avant tout il y a une chose à savoir, avec ces 16 ohms et sa sensibilité de 105db c'est un casque facile à driver mais !! Si il fonctionnera avec n’importe quel source on en tirera qu’au mieux 80% de son potentiel. Pour grappiller les 20% restant et prétendre pouvoir le driver parfaitement, il faut s’orienter sur du matos très précis et assez cher. Du matériel qui est capable de fournir un fort courant et ce de manière très stable. Parmi le matériel que je possède, seul le Questyle QP1R parvient à le driver parfaitement. Il faut dire que son amplification par courant n’y est pas étrangé.
Les appareils avec lesquels j’ai utilisé le Sonorous II sont le Cowon Plenue D, le Plenue D + Fiio A5, l’Encore mDSD et le Questyle QP1R.
Le Sonorous II est un casque très clair et très transparent. Il laisse vraiment la source s’exprimer et n’impose presque aucune signature mis à part sa clarté. Dans beaucoup de cas on a vraiment l’impression d’entendre la source et non le casque. Cette impression a été flagrante quand j’ai testé le Sonorous II sur l’ampli Bravo audio ocean ou sa sonorité en V très particulière est vraiment ressortie. Le Sonorous II a de sacré extension dans les basses et dans les aigus. Attention, si les basses sont bien la et de manière plus que convaincante (j’en reparlerai plus bas) le casque reste très clair (c'est vraiment le mot qui le définit) de fait il risque de ne pas convenir aux amateurs de basses qui pourraient même l’en trouver dénué. La largeur de scène / spatialisation est assez impressionnante mais toute en subtilité. Le système BAM joue vraiment son rôle. Quand on écoute ce casque pour la première fois la sensation est un peu perturbante et l’effet est accentué s'il est mal drivé, mais une fois qu’on s’y fait on se rend compte que cette spatialisation est incroyablement réaliste et respecte à chaque fois la taille de la scène. Là où certains autres casques ont tendance à en faire trop même sur des scènes petites.
Le couple Cowon Plenue D / Sonorous II est intéressant (le Plenue D toujours avec les JetEffect sinon c'est fade). J’ai bien apprécié la petite pointe de chaleur du Cowon que le Sonorous capte très bien. La résolution est bonne, les aigus comme les mids sont bien retranscrit. La ou le bât blesse c'est dans les basses. Le Plenue D n’offre pas assez de jus pour que les basses soient vraiment la. Si elles descendent toujours très bas, elles paraissent en retrait et assez sèche (elles n’ont que la peau sur les os comme dirait d’autres TNiens ^^). J’ai tenté de rattraper ce déficit de basses avec les JetEffect mais rien à faire. Le problème étant physique, un EQ ne peut pas rattraper ça. Au moins elles ne sont jamais mollassonne.
Quant à la largeur de scène, le Plenue D en fait un peu trop. La scène part trop sur les côtés et donne un côté artificiel. Si le Plenue D offre une écoute très plaisante on sent qu’il n’est pas très à l’aise avec le Sonorous.
Ensuite, j’ai eu l’idée d’y ajouter un ampli et j’ai choisi le Fiio A5. Cet ampli n'est pas très cher et propose une amplification des plus solide et plus puissante de sa catégorie. De plus il possède un bass-boost convaincant. Le Fiio A5 est lui même extrêmement transparent. Une fois le Sonorous II branché dessus, le Fiio A5 n’apporte rien en terme de signature sonore par rapport au Plenue D seul ni en largeur de scène qui reste identique ni en rapidité. Le Fiio A5 est indiqué comme pouvant délivrer 250mA de courant. Malheureusement, le Sonorous II n’en a pas vu la couleur de ces mA supplémentaires. Néanmoins son amplification fonctionne à merveille. Chose intéressante, ce combo va un tout petit peu plus loin dans les aigus que le Plenue D seul.
Une fois qu’on active le bass-boost, le Sonorous II trouve cette chair qui manquait dans les basses. Mais c'est un artifice d’égalisation qui modifie la réponse en fréquence et n’ajoute pas de courant. Si l’écoute est tout de suite plus chaleureuse et plaisante, les basses perdent de leur rapidité et deviennent légèrement brouillonne (c'est assez difficile à remarquer cependant). Résultat, si l’écoute est très bonne, elle est loin de rendre honneur au Sonorous II. Il manque les fameux 20% que j’ai indiqué au début.
Le combo avec le Encore mDSD est plus convaincant. L’écoute est moins artificielle qu’avec le Plenue D. Le mDSD délivre un peu plus de courant (c'est d’ailleurs lui qui m’a fait prendre conscience de l’importance du courant pour le Sonorous II), les basses sont tout de suite mieux restitués avec un bon impact. Avec le Encore mDSD ce sont les médiums qui me semblent manquer un peu de matière. Les aigus eux sont fidèles à eux même pas grand chose ne bouge de ce côté par rapport au Plenue D ou Fiio A5.
Vient ensuite l’écoute avec le Questyle QP1R. Là on prend vraiment son pied et le Sonorous II est enfin parfaitement drivé (je dirais même que le Sonorous bride le QP1R). Ici les basses prennent une toute autre dimension. Non seulement elles ont un impact saisissant mais elles s’expriment également de manière physique. On ressent le déplacement de l’air et les vibrations qu’elles génèrent. (je parle pas de vibrations indésirables). Sans doute que cet effet est parfaitement banal pour nombre de TNiens, mais moi c'est la première fois que j’en fais l’expérience. Aucuns de mes autres casques ne produisent cet effet là. Le QP1R a une capacité à disséquer la musique de façon impressionnante, le Sonorous II retransmet ça avec une efficacité toute aussi impressionnante. Je n’ai jamais réussi à le prendre en défaut et à le faire sonner brouillon.
Je n’ai volontairement pas parlé de musique car ce casque fait preuve d’une transparence assez importante. Si la musique est chaleureuse, il sonnera chaleureux, si elle est froide, il sonnera froid. Tout comme avec la source. Le combo QP1R + Sonorous II s’oublie complètement pour ne laisser que la musique. De ce point de vue on peut dire que c'est un véritable succès.
Que dire pour conclure et synthétiser tout ça ? Le Sonorous II est un casque confortable et facile à appairer pour qui n’est pas trop exigeant. Si la recherche de la qualité est primordial, ce qui est souvent le cas pour qui dépense 300€ dans un casque, alors c'est un casque fabuleux mais qui requiert un appairage très précis pour en tirer le meilleur. Et sauf exception comme le Shozy Alien (j’en parle en aparté) le matériel requis pour lui rendre honneur coûte souvent bien plus cher que le casque lui même. Mais c'est la seule condition pour en tirer le plein potentiel.
Le positionnement du Sonorous II est assez étrange, il a un prix relativement bas par rapport à son niveau de performance, mais il demande de dépenser bien plus au niveau de la source. De fait le Sonorous III sera bien plus polyvalent et moins demandeur sur la source du fait de sa réponse en fréquence modifiée. En contrepartie il est plus cher. Mais vu l’investissement que requiert le II c'est peut être plus sur celui là que je vous orienterai. Par contre si vous possédez déjà le matos adéquat, alors le Sonorous II est vraiment un casque à ne pas ignorer et qui peut apporter beaucoup. Avec celui ci le plaisir d’écouter la musique est constamment renouvelé.