Les feedbacks des membres de l'Asso ayant participé au tour de ces intras seront regroupés ici.

Avis 100% subjectif

Matériels utilisés pour le test :

- Ampli/Dac : FIIO K5 Pro ESS, FIIO BTR3K, Apple Dongle USB-C
- IEM : Kiwi Ears Orchestra (audio sense s400, ISN S8) , Truthear HEXA (EQ- BGVP W01, Penon Globe ORB 4 Shares OCC Silver-plated).

Morceaux de musique choisis : (TIDAL HIFI)
- Out Of My Province, Nadia Reid, All of My Love
- Headroom, Men I Trust, Break for Lovers
- 10 000 Hz Legend, Air, Electronic Performers
- Scoprion, Drake, Elevate
- The Best of Billy Swan, Billy Swan, Don’t Be Cruel
- Live Vol. 1, Parcels, Lightenup
- Sunbear, Sunbear, I Heard the Voice of Music Say
- Street Songs, Rick James, Give it to Me Baby
- Swimming, Mac Miller, What’s the Use ?
- The Cronic, Dr. Dre, Snoop Dogg, Nuthin’ But a « G » Thang
- Geography, Tom Misch, Lost in Paris
- The Beatles, The Beatles, While My Guitar Gently Weeps
- Rory Gallagher, Rory Gallagher, Laundromat

Impressions à la réception :
Malheureusement, la boite était cabossé donnant une sensation de fragilité au packaging. Il faut dire que l’expérience de déballage est assez mauvaise, pas étonnant que la « boite » soit endommagée. Je ne pense pas avoir d’attentes particulières, mais pour le prix demandé, cela reste surprenant au point que l’on se demande si les intras ne sont pas plus en sécurité dans un pot de yaourt.

Les intras eux-mêmes respirent le bon goût sans pour autant être à la pointe du raffinement. Une fois en main, on peut voir le transformateur permettant l’alimentation des EST et c’est toujours agréable. Ils sont très légers car creux à l’intérieur. Cela ne joue pas en faveur d’une sensation de « premium » mais je suis surtout là pour le son, le confort et niveau confort, c’est top. Ils se font oublier et s’adaptent très bien à ma morphologie.

Les essais de son ont été faits avec le câble fourni (ISN s8) et les embouts Audiosense s400. Les sources ont été le Fiio K5 PRO ESS et le Fiio BTR3K.

Test Audio :
- Rendu des Graves
Aux premières écoutes, on peut être distrait par corpulence du bas du registre, surtout si comme moi, l’on se concentre sur des signature plus neutres. En effet, pour mes préférences, le bas médium est un peu envahi par des basses trop présentes autour des 200hz. Ce n’est pas dérangeant sur tous les morceaux et une fois que l’on se laisse aller dans la musique, on y trouve le goût et l’on a envie d’y retourner. On pourra leur reprocher un manque d’impact sûrement dû à la linéarité de la pente qui fait la transition entre bas et médiums. En contrepartie, les basses donnent aux voix masculines beaucoup de corps et d'autorité (What’s the Use, While My Guitar Gently Weeps).

- Rendu des Médiums
Les voix féminines (break for lovers, burn) ont le timbre juste qui me plonge dans la musique, cela malgré leur présentation légèrement en recul. Car oui, ce ne sont pas des intras énergiques qui éclaboussent, néanmoins, l'équilibre des médiums par rapport aux fréquences basses n'est pas rompu.

- Rendu des Aigus
Ils sont relaxés, mais n’empêchent pas un bon rendu harmonique des instruments faisant appel au haut du registre. Ils ne sont pas pour autant timides et lorsqu’une chanson le demande les aigus scintillants sont au rendez-vous (Nuthin’ But a « G » thang).
Je ne pensais pas qu’une signature à ce point en retenue dans les aigus, pouvait avoir une définition si précise et réaliste des attaques de cymbale et autres notes aiguës de guitare. Serait-ce là un des atouts des EST ?

Notes complémentaires
Complètement à l’opposé de Kiwi Ears Orchestra pour lesquels toute l’attention est portée sur les médiums et les aigus. Au point qu’il est très difficile de les comparer.
La puissance des basses les auraient rendu appréciables en extérieur, mais leur isolation passive plutôt faible et leur prix selon moi l’empêchent.
Quand la basse ne se met pas en travers, il y a une très bonne séparation des instruments et le « headstage » n’est pas étriqué.

Conclusion :
À ce jour, la meilleure reproduction de While My Guitar Gently Weeps que des intras ont pu m’offrir. Effectivement, il y a un peu de coloration et la présentation est chaleureuse, mais les personnes derrière ISN ont su garder un équilibre général qui rendent ces intras très addictifs tout en se faisant oublier lors de longues écoutes détendues, ce qui est un atout en soi.

Tout d’abord, je tiens à remercier notre partenaire retrouvé, Penon Audio, pour le prêt de ces ISN EST50 et la nouvelle équipe dirigeante de TN, en particulier Alucard, le responsable partenariat, pour avoir su renouer des liens avec ce marchand hong-kongais.
Les ISN EST50 sont des intras dits "tribrids", c'est-à-dire embarquant trois types de drivers : un driver dynamique, deux BA (un Knowles pour les aigus et un Sonion pour les médiums) et deux électrostatiques Sonion pour les suraigus. Ils ont une impédance moyenne de 18 ohms et une sensibilité assez basse de 100 dB. Ils sont proposés dans une boîte franchement hideuse mais avec une accessoirisation plutôt correcte : un câble de la marque (à vue de nez un S4), deux paires d'embouts en mousse, trois en silicone à simple ailette, une pince, un outil de nettoyage et une pochette de transport rigide en similicuir à rabat aimanté.
Les écouteurs en eux-mêmes m'ont paru esthétiquement très réussis, avec une très belle faceplate en bois stabilisé de teinte orangée. Et je les ai fittés sans aucun problème.
Ils sont vendus $449 fdpin sur Penon Audio : https://penonaudio.com/isn-audio-est50.html
J’ai essayé les EST50 pendant une dizaine de jours en sortie symétrique d’un Tanchjim Space branché sur divers transports nomades, avec des embouts Azla Sedna Light Short et deux câbles différents : un (modeste) Effect Audio Maestro et un (peu plus ambitieux) KBEar Wide. Je n’ai pas perçu de différences notables de rendu d’un câble à l’autre.
Vous trouverez sous le spoiler le détail de ma play-list de test.

Basses
Ce registre et, en particulier, le sous-registre des infra-basses, peuvent devenir très envahissants sur ces intras en fonction de la disposition acoustique de chacun : moi, par exemple, j’ai les "oreilles en carton" le matin et, à ce moment-là, les basses des EST50 passent pas trop mal, sans me paraître trop invasives. Le soir, c’est une autre histoire et ces mêmes basses m’insupportent. Cela dépend aussi du contexte : en déplacement dans un environnement urbain, on peut avoir besoin de ce surcroît de basses. Dans le cadre d’une écoute "HiFi", en revanche, à la maison, c’est une faute tonale. Car cette boursouflure des basses présente tout de même l'inconvénient de déformer la restitution générale, en rendant tous les instruments plus graves : dans la folk de Swell, par exemple, sur les EST50, la guitare semble avoir été comme descendue d’un octave !

Médiums
Les hauts-médiums des EST50 sont un peu trop appuyés à mon goût, rendant les percussions (en particulier la caisse claire) un peu trop sèche et générant de légers chuintements. Les mid-médiums, en revanche, sont très (trop ?) suaves, assez sombres, avec un certain manque de résolution et aussi pas mal de lenteur, mais plutôt bien articulés. Ce sous-registre sur ces intras m'a paru fluide, jusqu'à l'excès, mais aussi un peu creux.
Globalement, les voix sont plutôt bien posées tonalement sur les EST50, du moins les voix masculines qui sont suffisamment présentes quoiqu’un peu voilées. Elles ont cependant tendance, tout comme les voix féminines d'ailleurs, à déraper dans le haut-médium, avec pas mal de saturation et de compression dans ce sous-registre.

Aigus
Les hauts registres sont bien tenus sur les EST50, sans stridences ni encore moins de duretés… mais cela entraîne un certain manque de résolution, comme on peut le remarquer dans la restitution des cymbales que j'ai trouvées trop assourdies, en manque de "croustillance".



La spatialisation des EST50 présente une excellente latéralisation, sans excès mais très, très précise : jamais je n’ai entendu un aussi bon placement sur une paire d'intras. Ce qui n'empêche malheureusement pas le détourage des sources d'être un peu brouillon.
Par ailleurs la scène des EST50 manque quasi totalement de profondeur : tout est étalé sur un écran assez large et plutôt haut… mais c’est un écran, en 2D donc.
Et puis, de manière plus ennuyeuse, se pose un problème d’incohérence dû à un déséquilibre des tableaux dynamiques, comme on le verra plus bas.



Macro-dynamique (Impacts)
Les impacts qu'offrent les EST50 sont très mous dans le bas-médium, un peu moins dans les mid-médiums mais c’est à peine mieux. Dans le haut-médium, en revanche, c’est trop sec, avec un manque de corps dans le sustain qui rend les coups de caisse claire, par exemple, à la limite de l'évanescence.
Dans les infra-basses, les impacts sont tout simplement monstrueux, avec beaucoup (trop) de corps et d’ampleur : ça envahit tout le reste.

Micro-dynamique (Groove/Swing)
Les EST50 présentent un excellent balancement dans les graves et les infras. Cela marche notamment de manière impeccable sur du stoner bien lourd comme celui de Karma to Burn où c’est surtout le couple rythmique basse + batterie qui est mis en avant.
Quand on passe à un morceau dont la rythmique est surtout assurée par des percussions ayant leur fondamentale dans les médiums ou les aigus, telle la d’n’b de Stiletto, le swing est beaucoup moins bien restitué, à tel point que le morceau en devient presque ennuyeux. On voit bien là un des effets du relatif effacement des registres supérieurs face aux basses.

Dynamique relative
L’échelle des intensités perçues est lourdement tributaire de l’inclinaison de la signature : plus l’instrument a sa fondamentale vers les graves, mieux il sera perçu, indépendamment de la structuration des tableaux dynamiques voulue par la prod. Cela dit, on entend bien tout, même dans les orchestrations un peu « touffues »… mais pas comme l’a voulu la prod puisque les basses donnent systématiquement l'impression de sonner plus fort.
Cela produit des tableaux dynamiques qui frappent par leur incohérence et affecte in fine la spatialisation, en particulier dans la restitution des prestations scéniques des petites et moyennes formations.



Le respect des timbres par les EST50 est proche du zéro et il faut vraiment que les instruments considérés soient par nature très différents dans leur mode de production acoustique et leur registre d’expression pour qu’ils sonnent de manière réellement distincte sur ces intras. Réciproquement, il suffit que leurs fondamentales respectives soient plutôt graves et assez proches l’une de l’autre pour qu’on peine à vraiment percevoir leurs différences de timbres. Dans le morceau de John Tchicai et Vitold Rek, par exemple, j'ai eu beaucoup de mal à distinguer le saxo alto du premier de la contrebasse du second, et cela sur toute la durée du morceau.



Les EST50 sont des intras très limités techniquement, avec beaucoup de défaillances dans le rendu tonal ainsi que, par contrecoup, dans d’autres secteurs.
Leur signature en léger V très descendant leur confère une restitution sombre et molle. D'aucuns pourraient sans doute la trouver "chaleureuse", "fun", "relax", "sans prise de tête", etc. Ce n'est pas mon cas et j'estime le rapport qualité/prix de ces intras très insatisfaisant.

C’est le deuxième test de matériel que je peux réaliser avec TN et c’est vraiment un grande chance. Merci encore pour ces opportunités.
En espérant coller au cadre.

# CR ISN EST50

**Matériels utilisés pour le test :**
- [Chord Mojo 1](https://chordelectronics.co.uk/fr/product/mojo)
- [Meze Rai Penta cable stock](https://mezeaudio.com/products/rai-penta)

**Morceaux de musique choisis (mini 3) :**
- [Muse, Simulation Theory (Super Deluxe), Pressure, 24-Bit 96 kHz - Stéréo](https://open.qobuz.com/track/53060982)
- [Sara Lazarus, It's All Right with Me, Gypsy in My Soul, 16-Bit CD Quality 44.1 kHz - Stéréo](https://open.qobuz.com/track/37848281)
- [Hanuman, 11:11, Rodrigo y Gabriela, 16-Bit CD Quality 44.1 kHz - Stéréo](https://open.qobuz.com/track/1723924)
- [Tamacun (Remastered),# Rodrigo y Gabriela (Deluxe Edition), Rodrigo y Gabriela,16-Bit CD Quality 44.1 kHz - Stéréo](https://open.qobuz.com/track/37793890)



# Matos

La réception du colis comme expliqué dans le fil est une sacrée déconvenue : une boîte toute cabossée, peur que l’intérieur soit détérioré.
Outre le fait que le transporteur pourrait avoir une partie de responsabilité, la boite proposée par la marque n’est pas du tout à la hauteur : un simple carton fin avec heureusement une mousse à l’intérieur.

À l’ouverture, les deux intras, une pochette et un câble.

- Pochette. Plutôt d’un bel effet, dans les tons bleus. Elle semble assez rigide avec une fermeture aimantée. Une bonne surprise.
- Câble. Il est transparent, et plutôt épais. Je ne suis pas un testeur de câble (ni de rien du tout en fait), mais je trouve qu’il est grossier de par son épaisseur. Le splitter est imposant. L’ensemble à l’air de bonne qualité, mais il fait mastoc.
- Intras. À peine en main, une seule remarque : ils sont ultras légers. On dirait qu’ils sont « vides ». Là encore, je les trouve gros en particulier en comparaison avec leur masse.

Vous l’aurez peut-être compris, hormis la pochette, je suis assez déçu de ce qui est à l’intérieur visuellement.

# Fit

J’ai pris des mousses qui étaient sur mes Noble N4 pour essayer les intras.

Premier test : c’est vraiment très gros ! J’ai l’habitude d’avoir les N4 ou des Meze Penta… là ce n’est pas le même volume. La canule m’a semblé très grosse et au niveau de l’insertion, j’ai mis un certain temps à comprendre qu’il suffisait pour moi de les insérer un tout petit peu.

Une fois bien positionné, j’ai encore l’impression d'avoir un gros truc dans l’oreille, mais ça se laisse porter et j’ai une bonne isolation.

# Son

Pour le test j’ai pris pas mal de pistes, mais je me suis concentré sur celle utilisée pour le dernier test (Angel). Après pas mal d’essais, j’ai seulement conservé la comparaison Penta vs ISN sur le Mojo.

Ci-dessous les notes brutes pour chaque morceau.

------8< ------8< ------8< ------8< ------8< ------8< ------8< ------

## It's All Right with Me

### ISN
Agréable, mais un voile important sur la musique
Une belle voix, mais écrasée
Cordes bien présentent et une belle séparation entre elles

### penta
Plus aigu et plus de précision
Moins de séparation

=> Avantage aux penta avec la précision et ce voile absent

## Pressure

### ISN
Plus de basse et beaucoup moins aigu
Pas beaucoup d’attaque ou de dynamique : les basses présentes écrasent tout
La voix est un peu cachée derrière un « boom boom » permanent
L’ensemble manque de dynamique et de rythme

### penta
L’ensemble est clairement un peu fouillis et accès sur les aigus
Il y a par contre plus d’attaque et les basses sont là en accompagnement et pas omniprésentes
Plus de dynamique : on sent que ça tape

==> Égalité : le côté aigu des penta est parfois désagréable alors que les ISN avec leurs basses très présentes cache ce point négatif (ils manquent quand même largement de dynamique)

## Tamacun

### ISN
Plutôt grave avec un voile
Il y a une séparation claire des cordes, MAIS
Ça résonne : j’ai l’impression d’être dans une salle de bain

### penta
L’ensemble est rapide et dynamique : on sent un bon rythme et on est entrainé
Les instruments sont peu écartés, mais bien distincts : on les entend très clairement

==> Avantage Penta : si on veut quelque chose d’entrainant il n’y a pas photo

## Hanuman

### ISN
Des basses très (trop ?) présentes qui donne un ensemble qui résonne
J’ai juste une impression de « Boom boom » pas agréable du tout

### penta
Bien plus aigu et dynamique
La séparation est plus claire et on a quelque chose qui ne résonne pas et qui est agréable

==> Avantage Penta : idem si on veut quelque chose d’entrainant il n’y a pas photo

------8< ------8< ------8< ------8< ------8< ------8< ------8< ------

# Bilan

Le bilan que je peux tirer pour les intras.
- J’ai souvent eu l’impression d’un voile avec les ISN. Ce voile je ne l’ai avec aucun autre DAP ou intras.
- La séparation des instruments est bonne, mais cela va dépendre des morceaux. Par contre la « latéralisation » ce n’est pas ça. Je n’ai pas trouvé de constance sur ce point, mais bien souvent c’est étriqué et même je trouve que ça résonne (liens avec les basses).
- Les basses sont pour moi bien trop présentent et écrasent le reste. On finit par avoir un truc qui résonne dans les oreilles.
- Je ne connais pas le terme ou si j’exprime ça correctement, mais pour moi, la dynamique est plutôt plate. J’entends par là que je n’ai pas de « percussion » sur des notes rapides.

Pour finir, je dirais que pour ce tarif, je ne prendrais absolument pas ces intras.

- la forme non adaptée à ma morphologie ;
- le rendu sonore trop ennuyant et axé sur les basses ;
- le câble stock était beaucoup trop gros et lourd.

Le point positif c’est que j’ai quand même eu un fit agréable au bout d’un moment avec une bonne isolation.

Possesseur pas malheureux des H40, il fût un temps où, logiquement, je lorgnais sur ces EST50. Mais les feedbacks de ce tour TN, ça refroidit quand même très sérieusement.

C'est même à se demander si la paire qui tourne ici n'est pas foireuse (ce qui porterait injustement préjudice au modèle)...

Quand on lit les retours sur head-fi, notamment, on croirait qu'il est question ici, carrément, d'une autre référence.

Les EST50 sont quand même, notamment, comparés très positivement aux Oriolus Szalayi là-bas... Surtout, les (très) sévères et nombreux griefs formulés ici, ne recoupent pas vraiment les témoignages là-bas.

Une différence de perception seulement...? On serait presque tenté d'en douter.

Mmh...

Je te rejoints : je viens de les renvoyer suite à l’essai de ce tour et je n’y ai pris aucun plaisir, mais alors vraiment aucun !!!

C’était presque un calvaire… surtout avec tout le matos que j’ai reçu entre temps…

Donc oui, j’espère pour eux que c’était un pb matériel qui explique ça…

Édit : pour préciser quand même mon ressenti sur ces intra, ce sont ces basses brouillonnes, pas percutantes ni denses, juste… présentes.
Les medium malheureusement sont là encore vraiment moyens (même si un peu plus détaillés que les graves).
Et ce sont justes les aigus que j’ai trouvé justes et joueurs. Mais ils ne compensent pas le reste hélas où, pour faire simple, je n’ai pas retrouvé d’harmonie dans les différents registres sonores.
Mes récents SR5, pourtant a 150 balles (je ne parle pas d’intra HDG comme les Camelot ou les Odyssey) sont largement meilleurs dans tous les domaines par rapport au EST50.
Ce qui m’étonne, c’est que ce ne sont pas des amateurs, donc je pencherai sur une erreur de casting avec ce modèle de démo…

Il ne faut pas sous-estimer les différences entre nos penchants acoustiques et ceux de nos amis Head-Fiers qui sont quand même beaucoup, surtout parmi les amateurs de MDG, à apprécier des signatures bien lourdes...
Par ailleurs, pour avoir écouté d'autres intras ISN, dont les catastrophiques H50 (à mes oreilles en tout cas), j'aurais presque tendance à penser que les H40 sont un peu une exception dans le catalogue de cette marque (avec les H30 peut-être). Il serait intéressant, à ce propos, de pouvoir jeter une oreille sur son plus récent modèle, les Neo 5 qui, comme leur nom l'indique, présenteraient un tuning renouvelé.
@Alucard, si tu passes par ici...

DarkZunicorn a écrit : ↑17 juin 2023 15:02 Il ne faut pas sous-estimer les différences entre nos penchants acoustiques et ceux de nos amis Head-Fiers qui sont quand même beaucoup, surtout parmi les amateurs de MDG, à apprécier des signatures bien lourdes...

Les différences de penchants acoustiques une fois qu'on passe une frontière, je n'y ai jamais trop cru. L'explication ici est à chercher ailleurs à mon avis.

Des différences peuvent exister mais pas sur le vieux continent. Culturellement, rien ne l'expliquerait. L'exposition à une pluralité de genres et sous-genres musicaux étant rigoureusement la même.

Il y a les mêmes proportions de bassheads, de ceux affectionnant les rendus plus "Reference", etc, etc... La meilleure preuve, c'est que les H40 (et bien d'autres modèles avec eux) sont appréciés et/ou détestés à peu près partout et toujours sur les mêmes critères et pour les mêmes raisons.

Pourquoi donc en irait-il autrement ici avec les EST50 particulièrement ?


EST50 c'est quand même censé être un H40+++. C'est le flagship de la marque cet EST50, comme tu sais.

Or, ce qui, justement, a présidé à leur création, c'est précisément le succès retentissant (et partout , U.S et Europe) des désormais très populaires H40.

Toi qui apprécies encore (même raisonnablement) les H40 (et nous sommes quelques-un dans ce cas), je trouve plus qu'étrange, sur le papier déjà, mais aussi quand on regarde ce qui s'est écrit ailleurs, que tu les aies à ce point "détestés" (pour résumer, mais c'est un peu ça quand même n'est-ce pas).

Voià pourquoi je m'interroge sérieusement.

Et maintenant, @Superkalou vient de rajouter une pierre à l'édifice de mon entreprise de mise en doute...

Enfin, lorsque je dis que cela peut, à une petite échelle ne serait-ce que (mais quand même, on est assez lu ici...) possiblement contribuer à nuire à la vie commerciale de cette paire, je crois que c'est un vrai sujet.

Car, si en plus, cela devait s'avérer injustifié (paire foireuse donc), ce serait donc aussi et surtout très injuste...

Jkay a écrit : ↑17 juin 2023 16:20

DarkZunicorn a écrit : ↑17 juin 2023 15:02 Il ne faut pas sous-estimer les différences entre nos penchants acoustiques et ceux de nos amis Head-Fiers qui sont quand même beaucoup, surtout parmi les amateurs de MDG, à apprécier des signatures bien lourdes...

Les différences de penchants acoustiques une fois qu'on passe une frontière, je n'y ai jamais trop cru.

Moi non plus. Je constate, c'est tout.
De manière plus générale, depuis quelques temps, je prends les avis sur HF avec beaucoup plus de distance qu'auparavant. Certains avis, là-bas, ont fini par me rendre perplexe, en particulier sur les productions ISN et Penon, tant je ne les partageais pas.
Maintenant, l'hypothèse d'un modèle défectueux n'est pas à exclure, je l'admets (surtout au vu de la boîte qui était très esquintée) mais une telle négligence m'étonnerait quand même pas mal de la part de notre partenaire car cela reviendrait pour lui à se tirer une belle dans le pied sur le marché européen.
Est-ce que quelqu'un a pu trouver des reviews des EST50 sur des forums anglais, allemands ou espagnols?

votre partenaire il va bien se rendre compte s'il elle est défaillante ou non, et vous le dire si c'était le cas d'une défaillance.

La revue de David Molliere ici : https://iem.reviews/2021/12/25/isn-est50/

Je les ai eu 2 fois ces est50 , ok on a tous des goûts différents mais même si ce sont des intras typés comme toute la gamme Penon/ISN , ce sont des intras très sympa a écouter.
Je suis vraiment surpris de vos retours qui sont plus que mitigés, et pas qu'un seul