Encore une après midi très sympa avec Julien.
A noter que toutes nos écoutes ont été faites sans égalisation. Nous avons utilisé le D8000 sur l Formula S et le viva pour le Meze et le Diana.
Julien a voulu essayer pour commencer le Sony Z1R fermé et l’a rapidement reposé sur son socle
On a écouté un peu de tout, michel Petrucciani, Steve Gad, Tosca (Collin Davis), Joan Baez, Brendel, Manfred ( Mariss Jansons), Borodine, quatuor No 2 ( quatuor Prazac), Janacek quatuor No 1....
J’ai surtout écouté le Diana que je voulais essayer depuis longtemps.
Je l’ai comparé au Meze et au D8000.
Le Diana est évidemment beaucoup plus confortable que l’Abyss 1266 mais le clamping sur les grosses têtes est plus important qu’avec le Meze ou le D8000 et au final, pour ma tête, c’est le moins confortable des trois.
C’est un casque analytique, midcentrique, avec pour moi, comme sur son grand frère un manque d’assise certain dans le grave et l’infra grave. C’est très perceptible sur de l’opéra ou de la musique symphonique mais également sur de la musique de chambre. Sur les médiums aigus la palette de timbres sur des instruments acoustiques est pour moi moins riche que sur l’empyrean ou le D8000: le hautbois est plus étriqué, moins boiseux et plus nasal. Sur les cordes les sonorités du violon et de l’alto sont identiques et le violoncelle ne descend pas suffisamment. La contrebasse qu’il s’agisse de classique ou de jazz reste suspendue dans le médium aigu avec un grave et un infra grave beaucoup plus amortis, étouffés et insuffisants comparés au meze ou au D8000.
Concernant l’image en profondeur je préfère également le Meze et l’Empyrean qui proposent vraiment une image ample et cohérente la ou le Diana a une image plus plate et resserrée.
Voilà mes premières impressions à chaud. Mes casques préfèrés restent donc pour le moment l’Empyrean et le D8000.