Bakoon HPA-01 et Quloos QH1
Publié : 07 déc. 2024 21:42
Ok, après 1 bon mois de vie commune, il est temps de faire un rapport de force entre ces deux amplis nomades. Enfin nomades… transportables est un terme bien plus approprié car personne saine d’esprit n’osera nomadiser avec de tels monstres. On parle bien en kilo(s) là, et des dimensions qui rendent la notion de sacoche toute floue. Mais sur batterie, de taille raisonnable et donc transportable où bon vous semble. Entre ultra-nomade et sédentaire, le choix est vite fait : nomade.
Mais qu’importe la sémantique, car vous êtes ici pour savoir ce que les deux ont dans le ventre. D’un côté, le millénaire Bakoon HPA-01, antédiluvien avec ses désormais 10 années d’existence pour 16*22*3 cm en dimensions. Ce n’est pas rien même si ça se transporte aisément, difficilement d’une main, plus facilement de deux. Mais ça dépasse le kilo cette affaire.
De l’autre un Quloos QH1 bien plus fraîchement sorti, cette année 2024 en fait, avec un sérieux embonpoint mesuré à 2kg et des dimensions encore plus généreuses :28*29*5cm. Donc clairement, si pour vous la compacité est le critère maître, il n’y a pas photo. Par contre, si vous cherchez uniquement du transportable tant que ça se tient à deux mains, alors nous allons pouvoir parler plus avant.
En plus des dizaines d’heures précédentes à les écouter, j’ai usé de 3 titres :
Dredg - Quotes
Korn - Falling Away from Me
Hate Eternal - Locust Swarm
La première me permet de mieux cerner la dynamique, la séparation et l’étagement.
La deuxième met en lumière la capacité à descendre baaaaas ainsi qu’à rendre la granularité des médiums des guitares électriques.
Enfin la dernière est un brûlot brutal qui donne un bon aperçu de l’aisance dans la vitesse, la séparation. Faut pas que ça brouillonne.
Et aussi de ce qui est à ma disposition : un Hifiman Susvara (planar donc, ce qui a son importance pour la conclusion)
A la sortie de ces sessions d’écoute, il ressort que le Quloos QH1 a pour lui des avantages à mes oreilles : il est un poil plus dynamique et aère mieux le message grâce à une séparation plus poussée et une clarté (haut médiums) mise en avant. Le Bakoon garde pour lui des performances de premier plan, mais quand il faut trancher, il faut savoir décider. C’est ce qui ressort de mes oreilles, sachant que les différences se sont faites plus saillantes sur le titre de Dredg dont l’instrumentation moins saturée donne un spectre sonore mieux délimité à chaque instrument. Néanmoins, les remarques tiennent toujours, à un degré moindre, sur les deux autres titres.
Autre constat, il semble que si les deux amplis sont capables de descendre aussi l’un que l’autre, le Quloos conserve un micro-avantage lorsqu’il s’agit de faire s’exprimer l’énorme coup de basse percuté au tout début de Fallin Away from Me de Korn. Léger. Mais la balance penche.
Vous sentez venir la ritournelle, je préfère le Quloos. Qui en plus a des avantages concrets et objectifs :
- 1W vs 6W (voire 8W sur secteur) - attention toutefois, car le « simple » watt du Bakoon en vaut au moins deux dans la réalité tant cet ampli semble disposer d’une réserve de puissance décorrélée des chiffres sur les specs. La faute à la technologie courant.
- des entrées RCA ou 3,5 sur le Bakoon alors que le Quloos offre du 3,5, du RCA, du 4,4 et du XLR (3 pins)
- une simple sortie 6,35 certes présentes deux fois, pour la sortie courant et la sortie voltage pour Bakoon tandis que Quloos fait le combo 4,4, 6,35, XLR 4pins. Si vous ne trouvez pas votre bonheur, c’est que vous le cherchez
Du coup le QH1 est bien plus simple d’utilisation là où le HPA-01 requerra de votre part la recherche de la bonne connectique. Sans compter le péché originel (ou son énorme avantage, c’est selon) de Bakoon : le mode courant. Le mode voltage disponible fait vraiment office de pis-aller pour vous permettre d’utiliser autre chose que des casques (ou intras, pauvres fous !!) à l’impédance plate selon la fréquence. Sauf que cette sortie est bien moins puissante (objectif) et bien moins qualitative (subjectif). Alors avancez avertis lorsque vous tentez l’aventure Bakoon, c’est exceptionnel pour ce que c’est, mais c’est spécifique, et en l’occurrence on parle de planars (ou orthodynamiques) ou d’un Fostex TH900. Le reste des casques, c’est au petit bonheur la chance. J’ai pu essayer un Focal Utopia dessus, c’était une marée boueuse de basses.
Si on combine donc ce fait, le Quloos n’impose pas de telles contraintes, ajouté au constat que pour mes oreilles, le son est meilleur côté Chine que Corée, vous avez deviné où va ma préférence. A noter que sur le terrain de la batterie, je pense qu’aucun a l’avantage, ils tiennent aux alentours des 8h (comme toujours ce sera aussi en fonction de l’exigence de vos casques).
Mais qu’importe la sémantique, car vous êtes ici pour savoir ce que les deux ont dans le ventre. D’un côté, le millénaire Bakoon HPA-01, antédiluvien avec ses désormais 10 années d’existence pour 16*22*3 cm en dimensions. Ce n’est pas rien même si ça se transporte aisément, difficilement d’une main, plus facilement de deux. Mais ça dépasse le kilo cette affaire.
De l’autre un Quloos QH1 bien plus fraîchement sorti, cette année 2024 en fait, avec un sérieux embonpoint mesuré à 2kg et des dimensions encore plus généreuses :28*29*5cm. Donc clairement, si pour vous la compacité est le critère maître, il n’y a pas photo. Par contre, si vous cherchez uniquement du transportable tant que ça se tient à deux mains, alors nous allons pouvoir parler plus avant.
En plus des dizaines d’heures précédentes à les écouter, j’ai usé de 3 titres :
Dredg - Quotes
Korn - Falling Away from Me
Hate Eternal - Locust Swarm
La première me permet de mieux cerner la dynamique, la séparation et l’étagement.
La deuxième met en lumière la capacité à descendre baaaaas ainsi qu’à rendre la granularité des médiums des guitares électriques.
Enfin la dernière est un brûlot brutal qui donne un bon aperçu de l’aisance dans la vitesse, la séparation. Faut pas que ça brouillonne.
Et aussi de ce qui est à ma disposition : un Hifiman Susvara (planar donc, ce qui a son importance pour la conclusion)
A la sortie de ces sessions d’écoute, il ressort que le Quloos QH1 a pour lui des avantages à mes oreilles : il est un poil plus dynamique et aère mieux le message grâce à une séparation plus poussée et une clarté (haut médiums) mise en avant. Le Bakoon garde pour lui des performances de premier plan, mais quand il faut trancher, il faut savoir décider. C’est ce qui ressort de mes oreilles, sachant que les différences se sont faites plus saillantes sur le titre de Dredg dont l’instrumentation moins saturée donne un spectre sonore mieux délimité à chaque instrument. Néanmoins, les remarques tiennent toujours, à un degré moindre, sur les deux autres titres.
Autre constat, il semble que si les deux amplis sont capables de descendre aussi l’un que l’autre, le Quloos conserve un micro-avantage lorsqu’il s’agit de faire s’exprimer l’énorme coup de basse percuté au tout début de Fallin Away from Me de Korn. Léger. Mais la balance penche.
Vous sentez venir la ritournelle, je préfère le Quloos. Qui en plus a des avantages concrets et objectifs :
- 1W vs 6W (voire 8W sur secteur) - attention toutefois, car le « simple » watt du Bakoon en vaut au moins deux dans la réalité tant cet ampli semble disposer d’une réserve de puissance décorrélée des chiffres sur les specs. La faute à la technologie courant.
- des entrées RCA ou 3,5 sur le Bakoon alors que le Quloos offre du 3,5, du RCA, du 4,4 et du XLR (3 pins)
- une simple sortie 6,35 certes présentes deux fois, pour la sortie courant et la sortie voltage pour Bakoon tandis que Quloos fait le combo 4,4, 6,35, XLR 4pins. Si vous ne trouvez pas votre bonheur, c’est que vous le cherchez
Du coup le QH1 est bien plus simple d’utilisation là où le HPA-01 requerra de votre part la recherche de la bonne connectique. Sans compter le péché originel (ou son énorme avantage, c’est selon) de Bakoon : le mode courant. Le mode voltage disponible fait vraiment office de pis-aller pour vous permettre d’utiliser autre chose que des casques (ou intras, pauvres fous !!) à l’impédance plate selon la fréquence. Sauf que cette sortie est bien moins puissante (objectif) et bien moins qualitative (subjectif). Alors avancez avertis lorsque vous tentez l’aventure Bakoon, c’est exceptionnel pour ce que c’est, mais c’est spécifique, et en l’occurrence on parle de planars (ou orthodynamiques) ou d’un Fostex TH900. Le reste des casques, c’est au petit bonheur la chance. J’ai pu essayer un Focal Utopia dessus, c’était une marée boueuse de basses.
Si on combine donc ce fait, le Quloos n’impose pas de telles contraintes, ajouté au constat que pour mes oreilles, le son est meilleur côté Chine que Corée, vous avez deviné où va ma préférence. A noter que sur le terrain de la batterie, je pense qu’aucun a l’avantage, ils tiennent aux alentours des 8h (comme toujours ce sera aussi en fonction de l’exigence de vos casques).