[COMPARATIF] Horus VS Leonidas
Publié : 16 juil. 2019 11:29
Test du Horus 8 brins, vaut-il le coûpt?
Test comparatif entre le Leonidas I 4 brins et le Horus 8 brins
DAP: SP1000SS
IEM: Flamencos en mode flat, switchs off.
Mon choix éclectique s’est porté sur des titres que je connais très bien pour la plupart. Mon analyse n’a rien de scientifique ou quoique ce soit, ce sont justes mes impressions à chaud.
Mes écoutes:
Benjamin Clementine_At least for now_Winston Churchill’s boy (FLAC24/44)
-Le Horus apporte une plus grande clarté et une plus grande précision au message sonore et particulièrement au piano. La spatialisation est beaucoup plus étendue, la voix et les instruments prennent plus d’espace, il y a plus de largeur et de hauteur. Les basses sont un peu trop sèches.
-De manière générale l’écoute reste très bonne avec le Leonidas mais c’est moins précis, moins large, plus chaud, les basses sont plus rondes et plus profondes.
-1:45 le fredonnement bouche fermé attire toute l’attention, ce que je n’ai pas rencontré souvent.
-Le Horus amène plus de clarté et de largeur à ce titre, le Leonidas est bon, très musical mais le Horus le surpasse largement.
Manu Katché_Clubbing_Playground (FLAC24/44)
-Avec le Horus le déchainement des détails pollue beaucoup trop l’écoute, particulièrement les cymbales qui sont trop présentes, elle ne sont plus à l’arrière plan, elles ont tendances à prendre trop d’importance ce qui va à l’encontre de leur rôle dans cette chanson.
-L’écoute est magnifique avec le Leonidas, il y a un très bel équilibre des instruments, leur position et leur intensité est idéale à mes yeux. J’aurais juste aimé un peu plus d’aigus sur la trompette.
-2:37 La trompette va bien haut, elle est très nette voir froide avec le Horus alors qu’elle était plus chaude et texturée avec le Leonidas mais avec moins de hauteur.
-Le Leonidas transmet beaucoup plus fidèlement ce titre, on retrouve une écoute club de jazz qui disparait intégralement avec le Horus.
Eric Bibb_Diamond days_Shine on (FLAC16/44)
-Dès le début le Horus donne le ton, il va y avoir du gros. La scène sonore est très haute, bien large et profonde. Les instruments s’expriment pleinement et occupent très bien l’espace. La voix du chanteur reste claire et n’est jamais étouffée par les instruments qui pourtant sont absolument partout. Les cymbales, la guitare, l’harmonica et la batterie sont magnifiques, l’ensemble est très cohérent.
-Le Leonidas s’en sort moins bien, même si on retrouve la superbe dynamique de la chanson, c’est un peu brouillon. Tout semble compressé ce qui donne peu d’espace à la voix qui prends une teinte chaude déplaisante. La guitare souffre de cette suffocation et laisse entendre très peu d’harmonies, cymbale et harmonica se portent bien, sans plus et les tambours manquent de profondeurs.
-Le Horus donne une grande bouffée d’air frais à ce titre, je n’avais jamais entendu cette chanson comme ça. Peut-être que le Horus en fait trop…
Rule Britannia_Last night of the proms_Fantasia on British sea songs (FLAC16/44)
-Avec le Horus les instruments sont là et ils envahissent l’espace. Le triangle et la contrebasse sonnent merveilleusement bien. L’ensemble est très cohérent, il y a beaucoup de douceur, l’écoute est lumineuse.
-Malheureusement le Leonidas est froid et plat sur ce titre, cela manque de hauteur et d’épaisseur.
-Il n’y a que le Horus qui réussi à faire briller les chansons de ce fabuleux album.
Angus & Julia Stone_Memories of an old friend_Lonely hands (FLAC16/44)
-Le Horus transforme une chanson calme et épuré en festival de sons, la voix, le tambourin et le tambour prennent la place. Très belle occupation de l’espace.
-Le Leonidas est beau mais ne donne pas autant, mais au fond sur ce titre c’est que je souhaitais, retrouver le calme et la simplicité.
-Le Horus « amplifie » le moindre détail y compris le silence, dans ce titre lent et épuré le calme règne ordinairement mais la capacité du Horus a faire sortir les détails transforme complètement la chanson et je trouve que ça gâche le tout.
William Sheller_Sheller en solitaire_Les miroirs dans la boue (FLAC16/44)
-Le Horus apporte de la douceur au titre, la voix domine bien au centre, le piano s’étale avec beaucoup de précision et une très belle définition sur toute la largeur. On est très proche, l’impression même d’être de l’autre côté du piano, debout face à W.Sheller.
-Le Leonidas donne du caractère au titre, la voix domine mais occupe moins d’espace, le piano s’étale moins en largeur et beaucoup moins en hauteur, il manque d’épaisseur. Maintenant on est plus loin de la scène, on reste tout de même au premier rang.
- Pas de gagnant pour ce duel, j’aime la douceur et l’épaisseur de l’Horus mais j’aime la restitution réelle du live que donne le Leonidas.
Alela Diane_The pirate’s gospel_Oh! My mama (FLAC16/44)
-Le Horus donne une bonne démonstration, la voix est très détaillée, beaucoup de texture sur les aigus et une belle définition. La guitare est belle, bien présente mais ne domine pas, c’est la voix qui est mise en valeur.
-Le Leonidas donne une autre chanson, assez étroits, voix et guitare sont au même niveau et c’est à nous de prêter l’oreille. Pour les qualités audio c’est moins bien en tout, on a l’impression d’assister à la représentation d’une débutante dans une salle moyenne.
-C’est une chanson simple, je pensais rencontrer le même problème que pour Lonely hands mais pas du tout. Ici il n’y a que voix et guitare, la qualité d’enregistrement est bien meilleure aussi. Le Horus agit ici remarquablement bien sur ce titre.
ZZ Top_Tres hombres_La grange (DSD128,vinylrip)
-Le Horus occupe bien l’espace, la guitare basse reste dans nos oreilles tandis que le reste est bien centré. Le rendu fait artificiel, trop détouré, trop espacé.
-Le Leonidas me paraît plus fidèle, l’image sonore est moins large mais j’apprécie plus, je trouve ça plus cohérent. Il souffre beaucoup moins du fait que ça soit un vinylrip.
-Le Leonidas restitue mieux à mon goût ce vieux tube.
Twenty one pilots_Blurryface_Stressed out (FLAC24/44)
-Le Horus métamorphose complètement la ligne du tambour, elle prends toute la largeur et domine complètement la chanson. L’intro devient dérangeante, on a l’impression d’une erreur de mixage. Les voix se retrouvent en retrait, cernées par trop de sons.
-Le Leonidas est bien cohérent sur ce titre, tout est bien en place. Les voix sont bien centrées et partagent correctement l’image sonore avec les instruments. Il y a beaucoup moins de détails et la scène est moins large mais ça parait bien meilleur et ça devient audible.
-Le Leonidas signe son meilleur coup ici, l’exhibitions de détails de l’Horus porte atteinte à la cohérence.
Dave Brubeck quartet_Time out_Take five (FLAC24/176)
-Le Horus impressionne sur ce titre, on est très près avec beaucoup de détails et une définition énorme. Spatialisation gigantesque, énormément de hauteur, pas mal de profondeur et une largeur impressionnante aussi. Chaque instrument prends beaucoup de place sans empiètement.
-Le Leonidas très cohérent, moins démonstratif il respecte bien la chanson. Moins de hauteur et de profondeur mais une largeur très respectable et plus cohérente à mon goût, plus humaine!
-Le Horus est dans son rôle audiophile avec une grande spatialisation et une belle définition de chaque instruments. Par contre la spatialisation est tellement énorme qu’on a dû mal à écouter correctement, submergé par l’image sonore. Le Leonidas est terriblement bon sur ce titre aussi.
Norah Jones_Come away with me_Come away with me (FLAC24/192)
-Le Horus nous emmène avec Norah Jones dans un monde de douceur. Immergé dans les notes, sa voix est plus belle que jamais, très bien détaillée, très bien définie. Beaucoup de clarté de subtilités. La scène sonore est pleine, on est caressé par des volutes sonores, trop top!
-Le Leonidas ne réussit pas aussi bien, moins immersif, moins doux, la voix est un peu en retrait et moins bonne. Il manque tout ce miel sonore…
-Difficile d’écouter une autre version qu’avec le Horus, trop doux, trop bon.
En Résumé
Le Horus est certainement le meilleur câble que j’ai pu écouter à ce jour, c’est un câble qui me paraît neutre. Tout le spectre sonore est bien représenté, je n’ai pas trouvé d’absences ni de pics trop dérangeants. La spatialisation est son gros point fort à mes yeux, il ouvre énormément chaque titre et plus particulièrement en hauteur.
Ce câble à une étonnante capacité à faire sortir les détails des titres bien enregistrés pour les intégrer merveilleusement bien dans l’image sonore globale comme si ils avaient été toujours là. En fait ils étaient déjà là mais ils étaient mêlés à d’autres sons. En plus c’est un câble qui apporte beaucoup de douceur à tout ce que l’on écoute. C’est assez bluffant de redécouvrir sa collection audio avec ce câble, l’on redécouvre la richesse de certaines chansons. Le problème c’est que j’ai parfois eu la sensation que cette multitude de détails semblait artificielle. Autant j’ai été impressionné à de nombreuses reprises par ce wahou et parfois écoeuré en me disant, là il y en a trop…
À vrai dire même si pour moi c’est un excellent câble j’ai un gros reproche à lui faire. C’est LE câble qui fait passer LE CAP de la qualité des enregistrements. Le Horus c’est un câble qui s’exprime merveilleusement bien avec des enregistrements de très bonnes qualités et souligne les défauts des autres enregistrements. J’ai déjà franchi à plusieurs reprises ce cap avec des configurations audiophiles sédentaires, à chaque fois j’ai fait marche arrière, préférant redescendre en gamme. Des prises de sons réalisées dans de bonnes conditions avec un mixage/remastérisation de bonne qualité il n’y en a pas tant que ça. En fait si, il y en a beaucoup mais cela concerne en majorité des enregistrements de musique classique et jazz. Je suis très éclectique dans mes écoutes ce qui fait que je vais préférer du matériel polyvalent et musical. Le Horus appartient selon moi à la catégorie des câbles audiophiles, je lui reconnait de grandes qualités musicales mais il ne match pas avec tout.
Bon… Les choses qui fâchent, le prix… En neuf on est dans les 3000€ pour le Horus 8 brins contre 850€ pour le Leonidas. Est-ce que ça vaut vraiment cet écart? Difficile de répondre à ça. Est-ce que le son est 3,5 fois meilleur? Non, absolument pas, le Leonidas est un très bon rapport/qualité prix pour les flamencos. Cependant quand on a le budget ou un rein en trop… Le Horus vaut la peine d’être écouté!
Pour l’instant le sort de l’Horus n’est pas scellé, je l’ai acheté pour les soundwriter. Je viens à peine de les commander et je ne pense pas pouvoir tester l’ensemble avant octobre. En attendant je vais continuer de tester cet Horus qui mérite bien sa réputation.
Pour les flamencos je fais marche arrière, à nouveau! Je vais continuer de privilégier le Leonidas qui est pour moi un excellent câble, avec ce que je recherche, polyvalence et musicalité. Je dois avouer que je vais creuser ça… Le Leonidas version 8 brins ça doit être pas mal ! Et que dire de son grand frère? Numéro 2, qui à l’air bien meilleur…
Test comparatif entre le Leonidas I 4 brins et le Horus 8 brins
DAP: SP1000SS
IEM: Flamencos en mode flat, switchs off.
Mon choix éclectique s’est porté sur des titres que je connais très bien pour la plupart. Mon analyse n’a rien de scientifique ou quoique ce soit, ce sont justes mes impressions à chaud.
Mes écoutes:
Benjamin Clementine_At least for now_Winston Churchill’s boy (FLAC24/44)
-Le Horus apporte une plus grande clarté et une plus grande précision au message sonore et particulièrement au piano. La spatialisation est beaucoup plus étendue, la voix et les instruments prennent plus d’espace, il y a plus de largeur et de hauteur. Les basses sont un peu trop sèches.
-De manière générale l’écoute reste très bonne avec le Leonidas mais c’est moins précis, moins large, plus chaud, les basses sont plus rondes et plus profondes.
-1:45 le fredonnement bouche fermé attire toute l’attention, ce que je n’ai pas rencontré souvent.
-Le Horus amène plus de clarté et de largeur à ce titre, le Leonidas est bon, très musical mais le Horus le surpasse largement.
Manu Katché_Clubbing_Playground (FLAC24/44)
-Avec le Horus le déchainement des détails pollue beaucoup trop l’écoute, particulièrement les cymbales qui sont trop présentes, elle ne sont plus à l’arrière plan, elles ont tendances à prendre trop d’importance ce qui va à l’encontre de leur rôle dans cette chanson.
-L’écoute est magnifique avec le Leonidas, il y a un très bel équilibre des instruments, leur position et leur intensité est idéale à mes yeux. J’aurais juste aimé un peu plus d’aigus sur la trompette.
-2:37 La trompette va bien haut, elle est très nette voir froide avec le Horus alors qu’elle était plus chaude et texturée avec le Leonidas mais avec moins de hauteur.
-Le Leonidas transmet beaucoup plus fidèlement ce titre, on retrouve une écoute club de jazz qui disparait intégralement avec le Horus.
Eric Bibb_Diamond days_Shine on (FLAC16/44)
-Dès le début le Horus donne le ton, il va y avoir du gros. La scène sonore est très haute, bien large et profonde. Les instruments s’expriment pleinement et occupent très bien l’espace. La voix du chanteur reste claire et n’est jamais étouffée par les instruments qui pourtant sont absolument partout. Les cymbales, la guitare, l’harmonica et la batterie sont magnifiques, l’ensemble est très cohérent.
-Le Leonidas s’en sort moins bien, même si on retrouve la superbe dynamique de la chanson, c’est un peu brouillon. Tout semble compressé ce qui donne peu d’espace à la voix qui prends une teinte chaude déplaisante. La guitare souffre de cette suffocation et laisse entendre très peu d’harmonies, cymbale et harmonica se portent bien, sans plus et les tambours manquent de profondeurs.
-Le Horus donne une grande bouffée d’air frais à ce titre, je n’avais jamais entendu cette chanson comme ça. Peut-être que le Horus en fait trop…
Rule Britannia_Last night of the proms_Fantasia on British sea songs (FLAC16/44)
-Avec le Horus les instruments sont là et ils envahissent l’espace. Le triangle et la contrebasse sonnent merveilleusement bien. L’ensemble est très cohérent, il y a beaucoup de douceur, l’écoute est lumineuse.
-Malheureusement le Leonidas est froid et plat sur ce titre, cela manque de hauteur et d’épaisseur.
-Il n’y a que le Horus qui réussi à faire briller les chansons de ce fabuleux album.
Angus & Julia Stone_Memories of an old friend_Lonely hands (FLAC16/44)
-Le Horus transforme une chanson calme et épuré en festival de sons, la voix, le tambourin et le tambour prennent la place. Très belle occupation de l’espace.
-Le Leonidas est beau mais ne donne pas autant, mais au fond sur ce titre c’est que je souhaitais, retrouver le calme et la simplicité.
-Le Horus « amplifie » le moindre détail y compris le silence, dans ce titre lent et épuré le calme règne ordinairement mais la capacité du Horus a faire sortir les détails transforme complètement la chanson et je trouve que ça gâche le tout.
William Sheller_Sheller en solitaire_Les miroirs dans la boue (FLAC16/44)
-Le Horus apporte de la douceur au titre, la voix domine bien au centre, le piano s’étale avec beaucoup de précision et une très belle définition sur toute la largeur. On est très proche, l’impression même d’être de l’autre côté du piano, debout face à W.Sheller.
-Le Leonidas donne du caractère au titre, la voix domine mais occupe moins d’espace, le piano s’étale moins en largeur et beaucoup moins en hauteur, il manque d’épaisseur. Maintenant on est plus loin de la scène, on reste tout de même au premier rang.
- Pas de gagnant pour ce duel, j’aime la douceur et l’épaisseur de l’Horus mais j’aime la restitution réelle du live que donne le Leonidas.
Alela Diane_The pirate’s gospel_Oh! My mama (FLAC16/44)
-Le Horus donne une bonne démonstration, la voix est très détaillée, beaucoup de texture sur les aigus et une belle définition. La guitare est belle, bien présente mais ne domine pas, c’est la voix qui est mise en valeur.
-Le Leonidas donne une autre chanson, assez étroits, voix et guitare sont au même niveau et c’est à nous de prêter l’oreille. Pour les qualités audio c’est moins bien en tout, on a l’impression d’assister à la représentation d’une débutante dans une salle moyenne.
-C’est une chanson simple, je pensais rencontrer le même problème que pour Lonely hands mais pas du tout. Ici il n’y a que voix et guitare, la qualité d’enregistrement est bien meilleure aussi. Le Horus agit ici remarquablement bien sur ce titre.
ZZ Top_Tres hombres_La grange (DSD128,vinylrip)
-Le Horus occupe bien l’espace, la guitare basse reste dans nos oreilles tandis que le reste est bien centré. Le rendu fait artificiel, trop détouré, trop espacé.
-Le Leonidas me paraît plus fidèle, l’image sonore est moins large mais j’apprécie plus, je trouve ça plus cohérent. Il souffre beaucoup moins du fait que ça soit un vinylrip.
-Le Leonidas restitue mieux à mon goût ce vieux tube.
Twenty one pilots_Blurryface_Stressed out (FLAC24/44)
-Le Horus métamorphose complètement la ligne du tambour, elle prends toute la largeur et domine complètement la chanson. L’intro devient dérangeante, on a l’impression d’une erreur de mixage. Les voix se retrouvent en retrait, cernées par trop de sons.
-Le Leonidas est bien cohérent sur ce titre, tout est bien en place. Les voix sont bien centrées et partagent correctement l’image sonore avec les instruments. Il y a beaucoup moins de détails et la scène est moins large mais ça parait bien meilleur et ça devient audible.
-Le Leonidas signe son meilleur coup ici, l’exhibitions de détails de l’Horus porte atteinte à la cohérence.
Dave Brubeck quartet_Time out_Take five (FLAC24/176)
-Le Horus impressionne sur ce titre, on est très près avec beaucoup de détails et une définition énorme. Spatialisation gigantesque, énormément de hauteur, pas mal de profondeur et une largeur impressionnante aussi. Chaque instrument prends beaucoup de place sans empiètement.
-Le Leonidas très cohérent, moins démonstratif il respecte bien la chanson. Moins de hauteur et de profondeur mais une largeur très respectable et plus cohérente à mon goût, plus humaine!
-Le Horus est dans son rôle audiophile avec une grande spatialisation et une belle définition de chaque instruments. Par contre la spatialisation est tellement énorme qu’on a dû mal à écouter correctement, submergé par l’image sonore. Le Leonidas est terriblement bon sur ce titre aussi.
Norah Jones_Come away with me_Come away with me (FLAC24/192)
-Le Horus nous emmène avec Norah Jones dans un monde de douceur. Immergé dans les notes, sa voix est plus belle que jamais, très bien détaillée, très bien définie. Beaucoup de clarté de subtilités. La scène sonore est pleine, on est caressé par des volutes sonores, trop top!
-Le Leonidas ne réussit pas aussi bien, moins immersif, moins doux, la voix est un peu en retrait et moins bonne. Il manque tout ce miel sonore…
-Difficile d’écouter une autre version qu’avec le Horus, trop doux, trop bon.
En Résumé
Le Horus est certainement le meilleur câble que j’ai pu écouter à ce jour, c’est un câble qui me paraît neutre. Tout le spectre sonore est bien représenté, je n’ai pas trouvé d’absences ni de pics trop dérangeants. La spatialisation est son gros point fort à mes yeux, il ouvre énormément chaque titre et plus particulièrement en hauteur.
Ce câble à une étonnante capacité à faire sortir les détails des titres bien enregistrés pour les intégrer merveilleusement bien dans l’image sonore globale comme si ils avaient été toujours là. En fait ils étaient déjà là mais ils étaient mêlés à d’autres sons. En plus c’est un câble qui apporte beaucoup de douceur à tout ce que l’on écoute. C’est assez bluffant de redécouvrir sa collection audio avec ce câble, l’on redécouvre la richesse de certaines chansons. Le problème c’est que j’ai parfois eu la sensation que cette multitude de détails semblait artificielle. Autant j’ai été impressionné à de nombreuses reprises par ce wahou et parfois écoeuré en me disant, là il y en a trop…
À vrai dire même si pour moi c’est un excellent câble j’ai un gros reproche à lui faire. C’est LE câble qui fait passer LE CAP de la qualité des enregistrements. Le Horus c’est un câble qui s’exprime merveilleusement bien avec des enregistrements de très bonnes qualités et souligne les défauts des autres enregistrements. J’ai déjà franchi à plusieurs reprises ce cap avec des configurations audiophiles sédentaires, à chaque fois j’ai fait marche arrière, préférant redescendre en gamme. Des prises de sons réalisées dans de bonnes conditions avec un mixage/remastérisation de bonne qualité il n’y en a pas tant que ça. En fait si, il y en a beaucoup mais cela concerne en majorité des enregistrements de musique classique et jazz. Je suis très éclectique dans mes écoutes ce qui fait que je vais préférer du matériel polyvalent et musical. Le Horus appartient selon moi à la catégorie des câbles audiophiles, je lui reconnait de grandes qualités musicales mais il ne match pas avec tout.
Bon… Les choses qui fâchent, le prix… En neuf on est dans les 3000€ pour le Horus 8 brins contre 850€ pour le Leonidas. Est-ce que ça vaut vraiment cet écart? Difficile de répondre à ça. Est-ce que le son est 3,5 fois meilleur? Non, absolument pas, le Leonidas est un très bon rapport/qualité prix pour les flamencos. Cependant quand on a le budget ou un rein en trop… Le Horus vaut la peine d’être écouté!
Pour l’instant le sort de l’Horus n’est pas scellé, je l’ai acheté pour les soundwriter. Je viens à peine de les commander et je ne pense pas pouvoir tester l’ensemble avant octobre. En attendant je vais continuer de tester cet Horus qui mérite bien sa réputation.
Pour les flamencos je fais marche arrière, à nouveau! Je vais continuer de privilégier le Leonidas qui est pour moi un excellent câble, avec ce que je recherche, polyvalence et musicalité. Je dois avouer que je vais creuser ça… Le Leonidas version 8 brins ça doit être pas mal ! Et que dire de son grand frère? Numéro 2, qui à l’air bien meilleur…