Révisez vos Classiques... ou bien Venez les découvrir

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Quelle merveille cet enregistrement avec Jaroussky, Merci de me l'avoir fait découvrir !

Et pour simplement illustrer les énormes différences entre interprétations d'une même oeuvre:
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[Wayne Shelton]

Merci Will, ça me fait vraiment plaisir .
Effectivement, ce type a vraiment une voix de tête exceptionnelle.

Je trouve fascinant ces voix masculines très proches de la tessiture féminine (ou enfantine) de Soprano, et celle de Philippe Jaroussky me semble particulièrement exceptionnelle (mais je ne suis pas spécialiste).

Je sais cependant, que cet artiste s'est découvert une passion pour la musique à l'école (ce qui est suffisamment rare pour être souligné) et que c'est tout à fait volontairement qu'il a travaillé sur ce registre de voix haut perchée, si particulier pour un homme...

[Wayne Shelton]

Au risque de mettre un peu de vague à l'âme à certains (bon nombre ?) d'entre vous, mais surtout pour faire un grand clin d'oeil à un Ami qui se reconnaîtra, je vous propose un morceau que j'ai découvert aujourd'hui-même (hé oui, personne n'est parfait) et qui s'il n'a pas deux ou trois cents ans d'existence et n'est pas d'origine occidentale* n'en mérite pas moins de figurer très honorablement dans un topic dédié à la musique dite "Classique".

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origine occidentale* par définition, la Musique Classique est d'origine occidentale !

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Et pour enchaîner...
Wayne a édité sur la musique instrumentale de Johann Sebastian Bach, un autre pan très important de son oeuvre: la musique religieuse, cantates, messes et passions:

Extraits de la Saint-Matthieu:
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Extraits de la Saint-Jean:
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[castleofargh]

Hormis les quelques paroles qu'il prononce en allemand au tout début, je n'ai aucune idée d'où a été enregistrée cette vidéo...

Pour ce qui est du salmigondis musical qui nous est proposé, je pense qu'il s'agit d'une sorte de divertissement fantaisiste que nous propose Nigel Kennedy, quelque peu outrancié, notamment lors du duo de violons, avec clin d'eil à l'appui, mais le Public pardonne tout à cet ex protégé de Yehudi Menuhin.

J'ai trouvé que cette illustration était suffisamment fun pour essayer d'attirer dans mes filets quelques TNiens versés dans des  genres musicaux plus récents.  

D'ailleurs dans le même esprit, j'ai posté aujourd'hui dans "qu'est-ce que vous écoutez en ce moment" deux vidéos, dont une assez barrée, afin de permettre à quelques-uns de découvrir une utilisation pour le moins peu conventionnelle d'instruments issus du Classique  :)

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Edit : @ Caoe :  :jap:  quelque peu interpellé par ton interrogation, notamment sur le terme "master key" que tu emploies et que je n'arrive pas à appréhender correctement dans son contexte, je me demande si je n'ai pas fait une confusion dans ce que tu voulais évoquer.

En effet, j'ai pensé que tu voulais parler de l'interprétation et de son interprète lorsque que tu citais le "Lac des Cygnes" et les "Yeux noirs" alors que je me demande si ce n'est pas du morceau lui-même qui contiendrait certains passages qui te feraient penser aux oeuvres indiquées...

J'ai réécouté Les Yeux Noirs (présenté le mois dernier dans le topic des musiques venues d'ailleurs) et n'y ai rien décelé (passage ou harmonies) qui aurait pu y être emprunté...Quant au Lac des Cygnes, j'avoue que la longueur de l'oeuvre  fait que je me suis abstenu...

Ce que je peux dire cependant, après une petite vérification, c'est la concordance de certains faits établis, à savoir :

- Adalgisos Ferraris  a écrit la musique des Yeux Noirs  alors qu'il était en Russie (les paroles datent de 1847)
- Tchaïkovski était russe
- Adalgisos Ferraris (1890-1968) bien que citoyen britannique était d'origine italienne,
- Vittorio Monti (1868-1922) était italien
- Le Lac des Cygnes a été présenté au Public début 1895
- La musique des Yeux Noirs a été écrite en 1910
- La Csardas Gitane (Gypsy Chardash) a été écrite en.... Eh bien, je ne sais pas !

Nous voici bien avancés... Alors, extrapolons :  :o

A.Ferraris aura pu être influencé par l'oeuvre de Tchaïkovski, il s'en sera inspiré peu ou prou, alors qu'il était en Russie et qu'il composait des musiques à forte connotation locale.
V.Monti, Chef-d'Orchestre à Paris et contemporain de Ferraris, en entendant l'oeuvre de son compatriote, est séduit et frappé par l'inspiration divine, compose, pour notre plus grand bonheur, ce qui sera sa seule oeuvre connue alors que A.Ferraris a composé de multiples oeuvres aux accents slaves ou tziganes.

Qui dira après cela :  que la musique n'est pas source d'inspiration... ou de conspirations  

oui je parlais de bouts de musiques. pour les yeux noirs, il y a de petits bout qui ressemblent au debut et ça m'y a fait penser, puis d'un coup de 2.20 à 2.30, j'etais carrement en train de chanter le texte(oui je suis parfaitement bilingue sur 2 chansons russes et pour demander "daite mne pozhaluista coca cola!"). compare avec, de 1.33 à 1.46 là [video][/video]

bon le tempo est pas le meme mais c'est pas une surprise.

[Wayne Shelton]

@ Caoe : Respect et Félicitations pour ton bilinguisme d'une part et pour tes oreilles (ou ton cerveau) qui ont des qualités mémorielles bien supérieures aux miennes.

Merci pour cet échange que je trouve très intéressant. Mon extrapolation n'est peut être pas absurde, donc.

[Wayne Shelton]

Petite récréation musicale (même dans le Classique on se permet quelques touches d'humour) dédiée aux TNiens, Amoureux des Chats (g g, Kooka et les autres que j'oublie).

Ce morceau est attribué à G.Rossini mais il semble en fait, qu'il fût écrit par un compositeur, anglais, R.L. de Pearsall, utilisant pour la circonstance son pseudonyme G.Berthold. Cet air a été chanté moult fois par quantité de duos, souvent composés spécialement pour la circonstance. Même la (très) Grande Cantatrice espagnole Montserrat Caballé y est allée de son "Diva Miaulement" un grand nombre de fois...

La version la plus fun que je connaisse est celle interprétée par les Sopranos Karen Callan & Gail Ruscetta, accompagnées au piano par Dorothy Peterson


"Duetto buffo di due gatti" connu en français sous le titre : Duo pour Chats
(Duo humoristique pour deux chats)

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[ba81440]

Petite récréation musicale (...)
"Duetto buffo di due gatti" connu en français sous le titre : Duo pour Chats
(Duo humoristique pour deux chats)

Merci beaucoup pour ce moment ébourrifant et jouissif

D'autre choses moins "heureuses" ? Il est heureux que des compositions très connues soient aussi des chefs d'oeuvres comme les concerti Les quatre saisons d'Antonio Vivaldi ou la 5ème symphonie de Ludwig van Beethoven mais il y en a d'autres tout aussi belles: ici Beethoven avec un extrait de la 7ème et l'Ouverture Coriolan:

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[Wayne Shelton]

@ba81440

Toujours dans la séquence humour et juste pour témoigner que la belle et grande Musique peut avoir des influences inatendues :

Voici sur l'air de la 7ème, un texte écrit par Philippe Labro (journaliste, écrivain, parolier) chanté par notre Johnny national belge

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[Kooka]

Petite récréation musicale (même dans le Classique on se permet quelques touches d'humour) dédiée aux TNiens, Amoureux des Chats (g g, Kooka et les autres que j'oublie).

Merci WS pour ça.

[Wayne Shelton]

CLASSIFICATION DES VOIX

Voix de femmes Voix d'hommes

Voix très aigüe - Artificielle :   Castrat
- Naturelle :    Haute-contre
                      Contre-ténor

Voix aigüe Soprano Ténor

Voix moyenne Mezzo-soprano Baryton

Voix grave Alto (choeur) Basse
Contralto (soliste)

(source : Connaissance de la Musique)

[Wayne Shelton]

Léo Delibes (1836-1891) est un compositeur français né dans un petit village sarthois, fils d'un postier et d'une mère musicienne, amatrice talentueuse, qui lui donne le goût de son Art qu'il étudiera au Conservatoire de Paris.

Classé souvent assez légèrement dans les "Petits Maîtres" de la musique française, il en est pourtant l'un de ses plus beaux porte-étendards : Tchaïkowski qui l'admirait affirmait même que son "Lac des Cygnes" n'était que boue comparé à "Sylvia" et Stravinski écrivit dans ses mémoires que "les trouvailles harmoniques de Delibes le laissaient béat" .

Il composera plusieurs ballets, opéras et opérettes. Ses principales oeuvres sont Coppélia (Ballet 1870) Sylvia (Ballet 1876) et Lakmé (Opéra 1883)

Voici deux extraits impressionnants de Lakmé :

"Duo des Fleurs" Le premier extrait, coupé, hâché, malmené par la publicité, est interprété ici par deux jeunes et belles cantatrices slaves, la Mezzano-Soprano* Ketevan Kemoklidze (la brune) née en Géorgie et la Soprano-Coloratura* russe, Julia Novikova (la blonde).
*voir Classification des Voix ci-dessus

Julia Novikova chante le second en solo. Il s'agit du très fameux "Air des Clochettes" un morceau qui met les cordes vocales à rude épreuve et ne pardonne pas si la Soprano ne possède pas une totale maîtrise de sa voix. (vous pourrez toujours essayer dans votre salle de bains, mais attention, ça monte très très haut dans les aigüs

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[sausalito]

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un disque exceptionnel
Un compositeur magique,un Orchestre au top et une prise de son qui magnifie encore mes K10

[Wayne Shelton]

Lucia di Lammermoor, pourrait de prime abord faire penser à une marque de fromage hollandais

Il n'en est rien car il s’agit en fait d’un Opéra en trois actes que l’on doit au compositeur italien Gaetano Donizetti (1797-1848). Ce chef-d’œuvre romantique et tragique aux accents shakespeariens a connu un succès qui ne s’est jamais démenti.

La différence significative avec le Roméo et Juliette de Shakespeare, car ressemblance il y a, n'est-ce pas (mais musicalement ça n'a aucune espèce d'importance et c'est ce qui nous intéresse, ici, en premier lieu) c’est que le librettiste, Salvatore Cammarano, ou le compositeur lui-même (?) a rajouté dans la pâte de son fromage une grosse pincée de folie meurtrière ! ce qui est beaucoup plus fun, c'est certain.

Oyez, oyez, gentes damoiselles et gentes damoiseaux ! Visez donc, ici, un petit résumé du Livret

Dans l’Ecosse du XVIe siècle, les haines qui consument les clans Ashton et Ravenswood ont pour première victime l’amour passionné d’Edgardo et de Lucia, frère du sinistre Enrico Ashton. Mais rien n’aura raison de leur engagement, jurent Edgardo et Lucia, qui échangent serments et alliance. Enrico parvient toutefois à convaincre Lucia de la trahison de son amant en brandissant de fausses preuves, dans le seul but qu’elle épouse l’homme qu’il lui a choisi, Arturo Bucklaw. Convaincue de la déloyauté de son amant, Lucia s’exécute et signe le contrat. Edgardo est mis devant le fait accompli, et sans comprendre, se défend de toute infidélité, accusant sa maitresse d’avoir bafoué leurs promesses. Lucia épouse Arturo, mais sa raison chavire : au cours de ses noces, elle poignarde sauvagement cet époux qu’elle déteste, et sombrant dans la folie, revit son bonheur passé avant de tomber morte. Edgardo se percera de sa dague et la suivra de peu, ayant appris les dessous de la machination et ses conséquences fatales...

L’extrait musical que je vous propose, s'intitule Il Dolce Suono Il est interprété par la Soprano"Collorature" (pour ceux qui suivent) Inva Mula-Tchako

Je ne fais aucun autre commentaire pour le moment afin de proposer à ceux qui le souhaitent de se livrer à un petit jeu :

Ecoutez-l'extrait sur la mini vidéo, (sans ouvrir la page Youtube)
A quoi cet air vous fait-il penser ? où l’avez-vous entendu ?
Car vous l’avez certainement entendu...

Rendez-vous pour la solution... et la suite dans l'onglet "Afficher"

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: Félicitations
... à tous ceux qui auront reconnu le fameux air interprété par la Grande Diva Plavalaguna (non ce n'est pas une voiture ) il s'agit d'un éminent personnage du film Le Cinquième Elément de Luc Besson (réalisé en 1997) et dont la B.O. ainsi que les arrangements apportés à ce morceau sont l'oeuvre de Eric Serra, le grand complice musical du réalisateur.

A noter qu'une petite polémique (plutôt anecdotique) s'était développée au sujet de cette (ré)interprétation de Il Doce Suono comme quoi, certaines des notes n'étaient pas du domaine du registre vocal humain...

Pour ceux que ça interroge continuez, pour les autres, sautez ce passage jusqu'à "La Callas"
.
A l'écoute, et selon moi, l'extrait présenté ci-dessus est bien intégralement le fruit de la très belle voix de Inva Mula. La difficulté étant pour l'interprète de pouvoir couvrir une large palette vocale allant du plus haut, la Soprano, à une tessiture plus basse, la Soprano-lyrique ; ce qui n'est pas à la portée de n'importe quelle cantatrice, sauf s'il s'agit d'une Soprano-Colorature.

Par contre, dans la seconde partie de l'interprétation présentée à l'écran (absent de l'extrait ci-dessus mais arrivant de suite ) qui est un ajout du compositeur Eric Serra, il y a effectivement plusieurs fois, un "musical artifact" . (un bidouillage musical quoi )

Aucun humain ne pouvant moduler ainsi sa voix, l'insertion de sons électroniques est une évidence d'ailleurs tout à fait perceptible, même si c'est bien fait.

Voir l'extrait aux passages suivants à : 1'00/1'02, à 1'06/1'09 (très nettement).à 1'17/1'19 aussi. Par ailleurs, j'ai un (petit) doute sur la tonalité (basse) à 1'13 qui ne me semble pas appartenir au registre d'une Soprano fût-elle lyrique...

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Si au départ, il était prévu de travailler à partir de l'enregistrement fait par La Callas en 1953, sa piètre qualité audio fît qu'il n'y fût pas donné suite...Voici un court extrait de celui-ci pour pouvoir mieux appréhender la nuance apportée par le travail d'Eric Serra.

Maria Callas interprétant Il Dolce Suono - Lucia di Lammermoor

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Et pour terminer, voici le morceau composé de ses deux parties, toujours avec Inva Mula-Tchako à l'interprétation vocale et pour les fans de ce "film culte", un petit rappel de la performance scénique de l'actrice française Maïwenn telle qu'elle apparaît dans le film de Luc Besson.

Pour l'anecdote, Maïwenn avait accepté de faire cette scène pour "dépanner" Luc Besson, alors son mari qui, sans doute pour la remercier, s'est empressé de la quitter après le film pour se jeter dans les bras de "Liloo", sa vedette féminine plus connue sous le nom de Milla Jovovich... Pas cool ça

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[psychokite]

Il s'agit bien sûr du 5ème élément, le passage à l'Opéra Intergalactique , ou Maiween joue le rôle de la Diva.
Le début de la fin pour Besson d'ailleurs (enfin c'est mon opinion)
Je m'en souviens assez bien car il s'agit pour moi d'un souvenir; mon entrée dans le monde Home Cinéma.
Mon premier Laser Disc, pour ceux qui s'en souviennent, format presque mort né car difficile d'accès avec ses platines énormes!!
En 1996 il me semble.

EDIT: Wayne, je viens de voir que tu avais donné la réponse sous le bouton "afficher" !!!!
pensais que c'étais un quizz!