Les Musiques de Films qui ont fait des Tubes... (ou pas !)

[Chrisdu18e]

Un classique : Lux aeterna par Clint Mansell
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C'est assez hallucinant le nombre de fois que l'on peut entendre ce morceau dans un reportage télé lorsque l'on veut souligner l'inquiétude, le suspense ou le malaise.
Si vous prêtez un peu l'oreille, sur quasi un reportage sur trois/quatre il y a un morceau venant de la BO de Requiem for a dream.

Enfin, quoi qu'il en soit, la BO est somptueuse, de même que le film...

[Wayne Shelton]

Aujourd’hui nous abordons une thèmatique cinématographique :

Frissons et Sueurs Froides : le monde des vampires, des fantômes et des êtres démoniaques.

Mais avant tout, petit clin d’œil au "CSA local" : n’étant pas spécialiste du genre, pour rédiger ce qui suit, j’ai dû faire mon petit « marché » sur différentes pages Wikipédia ainsi que sur le site d’Allo-Ciné dont je remercie les auteurs et blablabla, et blablabla… (Bon, ça c’est fait !)

J’en vois déjà parmi vous pousser des cris d’orfraie… Non, non, soyez rassurés, certains films qui traitent de ces sujets ont été écrits ou mis en scènes sous la houlette de grandes signatures et valent donc d’être visionnés.

Le problème n’est pas de remettre en cause la qualité de l’œuvre couchée sur la pellicule mais plutôt de juger de l’intérêt de la Bande Sons qui n’a pour vocation que de vous coller la chair de poule, vous liquéfier dans votre fauteuil, voire même, de vous mettre les boules. Reconnaissons-le, certaines d’entre elles bien qu’ayant été très travaillées, n’offrent qu’un intérêt musical limité… au temps que dure la projection !

Il est à noter, qu’à quelques exceptions près, rares sont les musiques "dignes d’intérêt" qui ont été écrites spécifiquement pour l’occasion.

Je vous livre quelques-unes de celles qui m’ont le plus interpellé (il s’agit d’une sélection personnelle, donc non exhaustive ; rien ne vous empêche d’en rajouter si bon vous semble…)
Petite précision : Ghostbuster (S.O.S. Fantômes) méritait largement de figurer dans ce choix, mais comme il apparait déjà dans le Thread (cf ws/post 5/page 1) on va éviter les répétitions…



Allez, c’est parti !




Phantom of the Paradise


Honneur tout d’abord, au plus ancien : Phantom of the Paradise a été tourné il y a 40 ans, par Brian de Palma (1940) qui en a également écrit le scénario. Cette œuvre est considérée par certains comme l’une de ses meilleures ! (mais il y en a d’autres : Carrie au Bal du Diable, Scarface, les Incorruptibles, Mission Impossible, etc…)

Il (me) semble cependant, que ce réalisateur n’attache pas une importance vitale au choix des BOF de ses films. En effet, très peu parmi eux sont accompagnés de superbes compositions musicales hormis quelques morceaux existants empruntés aux charts (cf jxh/post3/page 1, ici-même > Body Double) ou reproduisant un thème indissociable au film produit suite à une série TV (Mission Impossible).

Ci-après,donc, le titre phare du film (interprété et écrit par Paul Williams (1940), le compositeur de toute la BOF. C’est également lui qui tient le rôle de Swan (le petit monsieur blond aux yeux globuleux). (cf mrpink/topic « musique, qu’est-ce que vous écoutez en ce moment »/post 4/page 444)


Voici The Hell of it


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Génération Perdue (US : The Lost Boys)


En 1987, sort ce film de vampires, un des premiers à destination spécifique des adolescents... The Lost Boys est peut-être un des meilleurs du genre bien qu’il soit un peu « daté » aujourd’hui, ne serait-ce qu’au niveau des effets spéciaux.

Mis en scène par Joël Shumacher (1939) réalisateur qui bien qu’ayant tourné plusieurs films avec des acteurs très « bankables » n’a jamais connu le grand succès (Batman Forever, Batman & Robin, Le Droit de Tuer…)

Deux autres films viendront compléter "The Lost Boys". Un quatrième serait en préparation pour parachever la série…(?)

Le titre phare très darkrock (l’un des rares à être entré au BillBoard) est de Gérard Mc Mann allias G.Tom Mac ; il figure également au générique des deux autres volets de cette saga.
A-t’il été créé spécialement pour le film ? Rien n’est moins sûr car la BOF est un patchwork de tubes connus !


Voici Cry Little Sister


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Ghost


Le film qui suit met en scène des acteurs très célèbres : Demi Moore(1962) et Patrick Swaize (1952-2009) ainsi que Whoopi Goldberg(1955) qui obtient l’Oscar du meilleur second rôle féminin.

Basé sur une idée de Bruce Joel Rubin (Oscar du meilleur scénario original), la réalisation qui date de 1990, revient à Jerry Zucker (1950) (y a-t-il un pilote dans l’avion).

La musique dont le méga-tube (sur lequel bien des unions se sont nouées…Humffff) est de, Cocoricooo !.. un français : Maurice Jarre, (1924-2009) (enfin français, mouais ! … depuis le temps qu’il vivait aux USA, le garçon !)et le titre est interprété par le duo musical Righteous Brothers


Voici Unchained Melody (préparez vos mouchoirs)


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Twilight


On fait un bon en avant de quelques années pour arriver à « ça »

Cinq films qui s’égrennent de 2008 à 2012, réalisés d’après une série de quatre romans à succès (plus de 100 millions de livres vendus) de la romancière américaine Stephenie Meyer. Là, on est carrément dans le cœur de cible « teen-ager/pré-ado ». C’est juste la clientèle de J.K. Rowling (Harry Potter) qui a un peu grandi !

Le succès de la saga filmée « Twilight », outre l’engouement probable d’une partie des millions (et des millions) de lectrices de Stephenie Meyer, doit sans doute beaucoup à la présence de Robert Pattison,(1986), acteur britannique mais également : chanteur, musicien, mannequin, boulanger (non ! pas boulanger)… Les jeunes filles pré-pubères en sont dingues !

Disons honnêtement, que si l’on peut très bien vivre sans voir ces films, les choix musicaux sont indéniablement dignes d’écoute. Nous nous contenterons d’un titre présent dans le tout premier opus : un morceau interprété par le groupe britannique Muse dont le single est sorti en 2006.


Voici Supermassive Black Hole


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Ghost Riders


Ce film qui a pour origine un Comics américain paru dès 1972 chez Marvel, la maison d’édition spécialiste du genre qui a dans son escarcelle quelques célèbres personnages de bandes dessinées tels Spiderman, Hulk, Thor, Xmen…

(Pour les grands amateurs de BD (> Kookaburra) il existe même une parution française en format poche -disparue aujourd’hui- qui parait-il, s’échange sous le manteau au prix d’un iBasso DX50)

Réalisé par Mark Steven Johnson (1964), il sort en 2007 ; avec Nicolas Cage (1964) dans le rôle principal (sacré petit veinard, celui-là ! Toute la famille ou presque baigne dans le cinéma ; il est notamment le neveu de Francis Ford Coppola, ce qui peut aider à faire naître la vocation mais qui n’enlève rien à son talent, notez bien) et Peter Fonda (1940), acteur-réalisateur, fils de Henry Fonda (une icône du cinéma US) et frère de Jane Fonda, également actrice…
(Bah oui, on n’est pas très originaux… On fait le même boulot que Tonton ou Papa… Comme dans certains pays où jadis, on était maçon ou carreleur de père en fils sauf que là on est à Hollywood).

Ce n'est évidemment pas le genre de film à passer dans un cinoche au pied du mont Golgotha (j’suis pas sûr qu’il y en ait un, de toute façon) , ni à graver dans la pierre des chefs-d’œuvre du 7ème Art mais ça n’est pas déplaisant à regarder : Il y a le beau Nicolas Cage, une starlette bien croquante du nom de Raquel Alessi et bien sûr, des effets spéciaux «flamboyants ». (Hahaha, fallait oser la faire celle- là… Bien pourave !)

Une resucée a été portée à l’écran en 2012 ; réalisateurs : Mark Neveldine et Brian Taylor.

(Soyez attentif à ce qui suit, sinon vous n’allez rien capter) il semblerait que la bande dessinée inspiratrice du film, ait été imaginée à partir de la chanson d’origine (ré)interprétée dans le film, elle-même composée sur les bases d’une vieille histoire qui circulait dans l’Ouest américain.(ouf, m’en suis sorti : quadruple ricochet, c’est presque aussi difficile que le salto arrière).
Ce qui illustre parfaitement l’adage bien connu « rien ne se créé, rien ne se perd, tout se transforme… (enfin presque parce il y a bien à l’origine un gus qui a inventé l’histoire, non ?)

Le titre présenté ici, comme toute la bande son, est le fruit du travail de Christopher Young (1958) compositeur de musiques de films qui l’a arrangé pour la circonstance ; il est interprété par un groupe australien créé en 1991 : Spiderbait, à qui l’on doit également une autre (méga) reprise d’un tube de Ram Jam « Black Betty »

(mais peut-être reviendrons-nous sur Black Betty, un jour prochain... Par ailleurs, vous pouvez retrouver à la fin de ce post, un peu plus de détails sur l’histoire de la chanson qui suit maintenant)


Voici Ghost Riders in the Sky


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Une Nuit en Enfer (US : From Dusk Till Dawn)

"The Big délire" complètement trash!... Normal : l’association Tarantino/Rodriguez joue à plein.

Pour faire court, disons que le scénario est basé sur une idée de Robert Kurtzman, spécialiste des effets spéciaux, (notamment sur Réservoirs Dogs). Ce dernier ayant imaginé les grandes lignes de la scène se déroulant au Titty Twister (un cabaret un peu spécial), restait à développer pour en faire un film cohérent … Ce dont se charge Quentin Tarantino (1963), préférant se consacrer au scénario et au rôle qu’il occupe dans le film ; la réalisation sera confiée à son pote Robert Rodriguez (1968) (El Mariachi, Desperado), qu’il présente aux producteurs.

La défection de plusieurs vedettes masculines pour cause de calendrier, permet à Mister "What else ?" allias George Clooney (1961) d’accéder, au sortir de son succès dans la série TV "Urgences", a son premier grand rôle au cinéma, celui de l’ainé des deux frères Gecko.

A signaler la prestation de la sublissime Salma Hayek (1966) que je vous laisse découvrir dans l’extrait qui suit.

Citation : « Toujours placé sous le signe de l’humour, Une Nuit en Enfer livre un spectacle de haut vol, survitaminé et totalement réjouissant jusqu’à un final tout simplement énorme. » (cf Quentin Meignant/cinemafantastique.net)


Ci-après, une "Belly Dance" sur un air intitulé « After Dark » interprété dans le film par le groupe Tito & Tarantula, dans son propre rôle (Je ne connais pas le nom du serpent ; par ailleurs il est recommandé de ne pas regarder plus de trois fois de suite cet extrait, au risque de faire fondre son disque dur !)


Voici After Dark


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Bonus-Track


Le tout premier enregistrement de la chanson Ghost Riders in The Sky, date de 1949 et revient à Burl Ives (1909-1995), acteur mais également interprète de chansons traditionnelles du folklore américain.

Une bonne cinquantaine de reprises par des musiciens et chanteurs de tout poil suivra la sortie de son disque ! Je ne suis pas certain que l’auteur-compositeur originel soit identifié clairement; créée vers 1947/1948 par un certain… (Eh bien, on ne sait pas ! Enfin… Disons que je n’ai pas trouvé ! J’espère qu’il y en a un quand-même, parce que au niveau des droits d’auteur, il y avait de quoi se bâfrer).
(Ce qui expliquerait peut-être aussi pourquoi cette chanson ait été reprise par autant de monde ! Quand ça coûte rien, faut pas se gêner, hein ?)

Vous trouverez nombre d’interprétations de ce célèbre morceau sur le Net. J’ai délibérément opté pour vous présenter la version qui m’émeut le plus : celle de deux (vieux) messieurs, monstres sacrés, Oh combien talentueux, que sont Johnny Cash (1932) et Willie Nelson (1933).


Ecoutez… Que du bonheur !


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[jxh]

De façon tout à fait incompréhensible la BO de Forrest Gump ne reprend pas le Runnin On Empty de Jackson Browne

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Il leur à fait quoi Jackson pour mériter ça ?

[Wayne Shelton]

De façon tout à fait incompréhensible la BO de Forrest Gump ne reprend pas le Runnin On Empty de Jackson Browne

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Il leur à fait quoi Jackson pour mériter ça ?

?? Il est bien sur la BOF sur Spotify ... en avant dernière position ; mais bien là

http://open.spotify.com/artist/5lkiCO9UQ8B23dZ1o0UV4m

[Poka]

Peut-on parler de musique de films d’horreur sans écouter le thème de l'Exorsiste.

L’Exorciste (en version originale : The Exorcist) est un film d'horreur américain de William Friedkin datant de 1973, adapté du roman du même nom de 1971 écrit par William Peter Blatty et basé sur l'exorcisme de Robbie Mannheim faisant face à la possession d'une jeune fille et des tentatives désespérées de sa mère pour la guérir grâce à un exorcisme pratiqué par deux prêtres. Le film est l'un des premiers qui ait pour thème un « enfant démoniaque ».

Le réalisateur avait dans un premier temps confié la musique du film au compositeur Lalo Schifrin qui enregistra même sa partition. Mais, mécontent du résultat lors des sessions d'enregistrement, William Friedkin rejeta tout le travail de Schifrin et se tourna vers des musiques pré-existantes.

Choisi par William Friedkin dans le copieux catalogue musical sous label Virgin, le thème principal est signé Mike Oldfield qui l'avait donc composé préalablement au projet ; il s'agit d'un extrait de l'album Tubular Bells dont l'utilisation dans ce film donna un coup de pouce inespéré à la carrière d'Oldfield et à la société à laquelle il était attaché par contrat, la toute jeune Virgin, fondée par Richard Branson. Ce thème, froid et lancinant, exerça une certaine influence sur la musique de films du genre, notamment sur celle composée par John Carpenter pour bon nombre de ses propres réalisations...
Souce : Wikipédia

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[jxh]

Sur l'album physique elle ne figure pas
http://fr.wikipedia.org/wiki/Forrest_Gu ... ture_Score

Tout comme le go your own way de Fleetwood Mac et quelques autres qu'on entend pourtant dans le film
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[Poka]

Celle là, rien que de l'entendre, j'ai peur de prendre un bain

Les Dents de la mer (Jaws) est un film d'horreur américain réalisé par Steven Spielberg, sorti en 1975.

A quelques jours du début de la saison estivale, les habitants de la petite station balnéaire d'Amity sont mis en émoi par la découverte sur le littoral du corps atrocement mutilé d'une jeune vacancière. Pour Martin Brody, le chef de la police, il ne fait aucun doute que la jeune fille a été victime d'un requin. Il décide alors d'interdire l'accès des plages mais se heurte à l'hostilité du maire uniquement intéressé par l'afflux des touristes. Pendant ce temps, le requin continue à semer la terreur le long des côtes et à dévorer les baigneurs...

Une fois le tournage fini, Steven Spielberg donne son feu vert à John Williams pour composer la musique du film.

Spielberg lui propose d'adoucir les scènes violentes du film avec de la musique calme, voire pourquoi pas du piano pour représenter le requin, un peu dans l'esprit de la bande son que Williams a composée en 1972 pour Images de Robert Altman. Le musicien n'est pas de cet avis et imagine quelque chose de plus tonique. C'est qu'au-delà des films déjà cités, John Williams est dans sa période « symphonique » qui s'étendra jusqu'en 1983, avec des films comme Star Wars, Indiana Jones ou Superman, où il utilisera toute la puissance de l'orchestre.
Sources : Wikipédia et Allociné

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[Wayne Shelton]

Sur l'album physique elle ne figure pas
http://fr.wikipedia.org/wiki/Forrest_Gu ... ture_Score

Tout comme le go your own way de Fleetwood Mac et quelques autres qu'on entend pourtant dans le film
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Voici l'explication que je suis en mesure de te fournir :

Forest Gump est un film dans lequel un nombre important de chansons sont diffusées : 57 au total, à priori.
21 d'entre-elles font partie du soundtrack original. les autres non ! On appelle ces dernières, des "Credits songs".

Les Credits songs sont soumises au versement des droits d'auteur, à chaque diffusion du film (dans chaque salle). Pour celles de la Bof, je ne sais pas !

Par ailleurs, la capacité de 700MB par CD Audio limite le nombre de titres à enregistrer (entre 15 et 20 maxi)... D'où des choix drastiques et aussi des contraintes économiques (en fonction des exigences parfois élevées en Droits d'Auteur)

Ci-après l'adresse d'un site qui peut t'intéresser.

http://www.what-song.com/Movies/Soundtr ... rrest-Gump

[Kooka]

Sympa l'explication, merci monsieur !

[jxh]

Pareil et pas mieux

[Wayne Shelton]

A la demande générale (enfin, pas vraiment ) voici une nouvelle thématique :

Les Road Movies :

Petit rappel sur le principe directeur de ce topic : avant tout "priorité à la musique". Si le film est bien mais que la bande son est nulle, on évite ! Alors que dans le cas contraire, faut pas se gêner... De même, qu’on évitera tout ce qui a trait aux séries TV (Restons groupir !)

Sur ce, il y en aura pour tous les goûts : mélange de genres musicaux, mélange des styles de films… Bon, j’attaque parce que "y’a du grain à moudre" !

A tout Seigneur… tout Honneur :

Easy Rider

Réalisé en 1969 par Denis Hopper (1936-2010) avec Denis Hopper, himself, Jack Nicholson (1937). Peter Fonda (1940). Sur un scénario de... Peter Fonda et… Denis Hopper (on est jamais aussi bien servi que par soi-même !) Ce film surfera sur la vague de toute une génération hippie.

Born to be wild est écrite en 1968 par M.Bonfire et interprétée par le groupe canadien Steppenwolf.
Pour la petite histoire, cette chanson serait à l’origine du nom "Heavy Metal", qui apparait dans l’un des couplets parlant du "Heavy Metal Thunder" (lourd tonnerre métallique)" à propos du bruit des moteurs des motos…


Voici Born to Be wild


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Allez, on va se fendre d'un deuxième et néanmoins, excellent titre de Steppenwolf qui figure également sur la Bof d'Easy Rider. Ecrit par Hoyt Axton en 1989, ce morceau est très bluesy...


Voici : The Pusher


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Et pour faire bonne mesure (mais aussi la transition avec le morceau qui suivra, héhé, j'ai pas de pitch sous la main pour ajuster la vitesse d'enchaînement !) je vous livre ici un titre beaucoup moins connu bien que composé spécialement pour le film… Il est interprété par le groupe "les Byrds" (auquel appartenait initialement David Crosby de Crosby, Stills and Nash) mais qui vit pas mal de têtes changer durant la dizaine d’années que dura son existence.


Voici : Ballad of Easy Rider


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Passons sur les seventies pendant lesquelles furent commis quelques Road Movies tout juste dignes d’intérêt et dont la musique ne convainc guère : "Point Limite Zéro" en 1971 de Richard C Sarafian ou bien "La Balade Sauvage" en 1973 de Terrence Malick dont c’est la 1ère réalisation, avec Martin Sheen et Sissy Spacek ; le film est ponctué par quelques extraits musicaux empruntés à Karl Orff (1895-1982) - compositeur officiel du IIIème Reich - qui nous avait habitué à nettement mieux avec son Carmina Burana…

En 1984, sort un long film (2h27) qui sera couronné à Cannes. Sur un scénario de Sam Shepard /L.M.Kit Carson et une réalisation de Vim Wenders (1945). Avec pour acteurs : Hary Dean Stanton, Natassja Kinsky , Dean Stockwell, Aurore Clément.

Paris, Texas, c’est l’histoire de deux frères au passé tourmenté qui se retrouvent, se découvrent et partent en quête vers l’inconnu… (ce film est sorti en version restaurée en juillet 2014)

La musique, très soignée et envoûtante est de Ry Cooder (1947) grand spécialiste de guitare-slide qui a travaillé avec des noms de légende tels : Randy Newman, Neil Young, The Rolling Stones, Van Morrisson, Aaron Neville, etc…
Il écrit également des musiques de films dont la plus célèbre restera celle qui suit.



Voici : Paris, Texas


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Les années 90’s sont un grand cru pour le genre Road Movie…

1990 : Sailor et Lula (US : Wild at Heart) de David Lynch (1946) [Dune, Elephant man, Blue Velvet…] d’après le serial-roman de Barry Gifford (1946). Avec Nicolas Cage et Laura Dern mais également Willem Dafoe, Isabella Rossellini.

L’histoire : de jeunes amoureux qui fuient une mère psychopathe ; un monde noir et violent…

La chanson sortie sans grand succès, un an avant le tournage, est extraite de l’album Heart Shaped World de Chris Isaak. Le film l’a rendue célèbre, c’est devenu un Tube !



Voici : Wicked Game


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1991 : Thelma et Louise ; un film qui dérange l’Establishement Hollywoodien (qui tenait à son "Happy End") mais pas que !

Tourné sur un thème très original de Callie Kourrie (1957) scénariste-réalisatrice américaine qui en avait assez de voir au cinéma des rôles de femmes qui ne prennent jamais leur destin en mains ; elle a d’ailleurs été étroitement associée à la mise en scène de Ridley Scott(1937). Les récriminations d’arrières gardes notamment des machistes faisant état de femmes utilisant des armes contre des hommes n’empêchèrent nullement la pluie de récompenses : 5 Oscars, 8 Bafa (British Academy Film Award) 3 Golden Globes.
Les actrices : Suzan Sarandon et Geena Davis ; les acteurs : Harvey Keitel, Michael Madsen et Brad Pitt (dans un second rôle qui lancera sa carrière !)

L’histoire : L’escapade tragique de deux jeunes femmes, qui rêvaient d’un peu d’indépendance, l’espace d’un week-end.

Pour la petite histoire : de nos jours, si l’on se rend sur les bords du Grand Canyon où a été tournée la séquence finale, on peut voir la carcasse de la voiture qui a servi à la scène. (Les corps n’y sont pas, j’ai vérifié !)

Pour la musique, je n’ai pas réussi à départager deux titres, aussi indissociables l’un que l’autre du film. Le premier qui suit est une chanson empruntée au poète-auteur-compositeur américain Shel Silverstein. Elle est interprétée par Mariane Faithfull.



Voici The Ballad of Lucy Jordan


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Le second titre "Thunderbird" est le morceau mythique de la bande originale de Thelma & Louise. Nous le devons à un germano-américain, Hans Zimmer (1957) grand compositeur d’un nombre impressionnant de musiques de films.
Il s'agit d'une version Live, interprétée par Pete Haycock (disponible sur l’album regroupant d’autre musiques de films : The Wings of a Film- Hans Zimmer).



Voici Thunderbird


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Bon, j'en ai encore quelques-uns à vous présenter mais je ne veux pas vous saoûler...
Alors, suite et fin ... la semaine prochaine

[Denis Gaudineau]

Peut-on parler de musique de films d’horreur sans écouter le thème de l'Exorsiste.

L’Exorciste (en version originale : The Exorcist) est un film d'horreur américain de William Friedkin datant de 1973, adapté du roman du même nom de 1971 écrit par William Peter Blatty et basé sur l'exorcisme de Robbie Mannheim faisant face à la possession d'une jeune fille et des tentatives désespérées de sa mère pour la guérir grâce à un exorcisme pratiqué par deux prêtres. Le film est l'un des premiers qui ait pour thème un « enfant démoniaque ».

Le réalisateur avait dans un premier temps confié la musique du film au compositeur Lalo Schifrin qui enregistra même sa partition. Mais, mécontent du résultat lors des sessions d'enregistrement, William Friedkin rejeta tout le travail de Schifrin et se tourna vers des musiques pré-existantes.

Choisi par William Friedkin dans le copieux catalogue musical sous label Virgin, le thème principal est signé Mike Oldfield qui l'avait donc composé préalablement au projet ; il s'agit d'un extrait de l'album Tubular Bells dont l'utilisation dans ce film donna un coup de pouce inespéré à la carrière d'Oldfield et à la société à laquelle il était attaché par contrat, la toute jeune Virgin, fondée par Richard Branson. Ce thème, froid et lancinant, exerça une certaine influence sur la musique de films du genre, notamment sur celle composée par John Carpenter pour bon nombre de ses propres réalisations...
Souce : Wikipédia

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A mon avis, et quoique j'aime beaucoup ce morceau, ce sont les autres extraits de musiciens contemporains qui donnent le plus de couleur sonore au film (mais c'est pas des tubes par contre )

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[vcup]

Merci à tout le monde pour cet enrichissement culturel

Sur l'album physique elle ne figure pas
http://fr.wikipedia.org/wiki/Forrest_Gu ... ture_Score

En effet, je me suis fait avoir : j'avais acheté la B.O. en ne doutant pas une seconde qu'elle manquerait à l'appel...

Sinon, pour les BO, les musiques de films de Miyasaki ou kitano composées par Joe Hisaishi sont à chaque fois des perles dont je ne me lasse pas. Ce ne sont pas à proprement parler de tubes, mais elles sont souvent reprises par des orchestres philharmoniques.

L'été de Kikujiro

Un film poétique et drôle joué par un Kitano attachant. La chanson "Summer" exprime à elle seule l'ambiance entrainante et nostalgique de cette magnifique oeuvre cinématographique.

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Porco Rosso

Un de mes Miyazaki préférés. Un savant mélange de burlesque et d'ode à l'aviation sur un fond de romantisme. Jean Reno y prête sa voix pour le personnage principal et les musiques jazzy à souhait sont à la fois entrainantes et enivrantes.

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Sans oublier les autres : Princesse Mononoke, Totoro, le château ambulant, etc.

[Wayne Shelton]

pour les BO, les musiques de films de Miyasaki  ou kitano composées par Joe Hisaishi sont à chaque fois des perles dont je ne me lasse pas. Ce ne sont pas à proprement parler de tubes, mais elles sont souvent reprises par des orchestres philharmoniques.

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Oui, la terminalogie 'Tube" n'est pas très appropriée.
Je vais corriger l'intitulé du Post... (je suis limité en caractères !!)

Il existe effectivement dans certains films, des perles musicales qui ne sont pas à proprement des tubes... mais qui émeuvent, égaient, sont plaisantes à écouter tout simplement.
Merci pour ta contribution à ce topic.

[Denis Gaudineau]

Et mets ton sujet dans la rubrique "Musique" plutôt que dans "Culture, Art et Création", ça serait plus logique