Les Musiques de Films qui ont fait des Tubes... (ou pas !)

Les artistes et morceaux que vous aimez, vos découvertes vos labels préférés
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Wayne Shelton
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Message par Wayne Shelton »

Denis Gaudineau a écrit :Et mets ton sujet dans la rubrique "Musique" plutôt que dans "Culture, Art et Création", ça serait plus logique :vieux:
Pourquoi pas !? J'en réfère à un modo, seul apte à faire cette manip...
:charte:
Kooka

Message par Kooka »

Done :jap:
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Wayne Shelton
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Message par Wayne Shelton »

TY :soumis:
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kurinoko
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Message par kurinoko »

Wayne Shelton a écrit :A signaler la prestation de la sublissime  Salma Hayek (1966) que je vous laisse découvrir dans l’extrait qui suit.

Citation :  « Toujours placé sous le signe de l’humour, Une Nuit en Enfer livre un spectacle de haut vol, survitaminé et totalement réjouissant jusqu’à un final tout simplement énorme. »     (cf Quentin Meignant/cinemafantastique.net)


Ci-après, une "Belly Dance" sur un air intitulé « After Dark » interprété dans le film par le groupe  Tito & Tarantula, dans son propre rôle  (Je ne connais pas le nom du serpent ;  par ailleurs il est recommandé de ne pas regarder plus de trois fois de suite cet extrait, au risque de faire fondre son disque dur !)

Mon cerveau a fondu au premier visionnage (l)
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Lorenzo12
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Message par Lorenzo12 »

Dans le thème horreur, j'ai pour mémoire qu'un ancien collègue de boulot, fan de films d'horreurs, nous mettais souvent au bureau le thème du film Suspiria :

Suspiria est un film italien réalisé par Dario Argento, sorti en 1977, constituant le premier volet de la Trilogie des Enfers (ou Les Trois Mères), précédant Inferno (1980) et La Troisième Mère (2007).

C'est par une nuit d'orage que Suzy Banyon, une jeune étudiante américaine, atterrit à Fribourg pour intégrer l'une des meilleures académies de danse au monde.

Sous la pluie battante, un taxi conduit la jeune femme jusqu'à l'école où, à peine arrivée, elle aperçoit une étudiante affolée crier des mots inintelligibles dans l'interphone puis s'enfuir dans la forêt. La personne de l'autre côté de l'interphone refuse de laisser entrer Suzy qui passe la nuit en ville.

Le lendemain, la jeune femme intègre l'école et apprend que deux étudiantes ont été sauvagement assassinées pendant la nuit... Elle fait alors la connaissance de Sara, l'amie d'une des victimes. Très peu de temps après son arrivée à l'école, Suzy constate que d'étranges événements s'y produisent et rapidement la situation dégénère ; Daniel, le pianiste aveugle, se fait égorger par son propre chien et plusieurs étudiants dont Suzy et Sara sont victimes de phénomènes inquiétants.

En cherchant à élucider les mystères qui nimbent l'école, Suzy apprend que celle-ci aurait été édifiée il y a plus d'un siècle pour servir de demeure à une terrible et puissante sorcière nommée Helena Markos, surnommée la "reine noire". Et si l'école était encore sous son emprise ?...


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Wayne Shelton
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Message par Wayne Shelton »

Road Movies 2… Le Retour (Suite de la Thématique)


Comme je le disais la semaine dernière en préambule :"il y en aura pour tous les goûts : mélange de genres musicaux, mélange des styles de films..."

Si la première partie s'est terminée tout en douceur avec la superbe musique de "Hans Zimmer" aujourd'hui on redémarre très fort ! Avec la tête de liste qui suit, "tous le curseurs sont au rouge, pour le son... comme pour l'image. On peut dire que ça déménage !" : Un demi Road-Movie, certes mais un film entièrement à part, assurément !

Ames sensibles s'abstenir ! (N)


Tueurs Nés (US:Natural Born Killers)


Petite immersion dans le film pour se mettre en condition...


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Rarement Bande Son n'aura offert autant de titres d'une telle diversité sur un même film : Rock an' Roll, HardRock, Rock alternatif, Rock Punk-Métal... enfin tous les qualificatifs que vous voudrez, même du Rap et des Ballades et tiens, du classique aussi, pourquoi se gêner ? Une vraie débauche musicale, vous dis-je !

Certains morceaux ont été composés spécialement par (Nine Inch Nails), d'autres sont des titres existants piqués à Leonard Cohen, BobDylan, Peter Gabriel, Patty Smith, Chris Réa, Dr Dre, Lard, L7, etc...

Comme vous pouvez le voir, il s'agit d'un gros pavé, alors on s'y met tout de suite !

:headphone: Allez, "Honneur aux Dames" ... On attaque sévère avec la "comète" punk du rock américain (qualificatif amical pour illustrer ses comeback). Aujourd'hui encore, près de 40 ans après son premier album, elle revient à l'affiche.

En 1978, Patti Smith (1946) sort l'album "Easter" avec le "Patti Smith Group" (c'est recherché !) qui comprend, entre autres, le guitariste/compositeur/boyfriend, Leny Kaye avec qui elle a écrit le titre qui suit. Ce morceau sera repris par de nombreuses célébrités du monde de la chanson.


Voici : Patty Smith et son "Rock n' Roll Nigger"


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En 1994, bien loin du style de Platoon ou de Né un 4 juillet, Oliver Stone nous envoie à la figure un film traitant de l’utra-violence et de son exploitation par les médias et hommes politiques interposés…
Sur un script original de Quentin Tarentino, dont ne seront conservés que les dialogues, le film, emmené par un casting impressionnant, est tourné comme un cartoon aux effets clippesques et hallucinogènes (près de 3000 plans lorsque la moyenne est de 600-700). On est happé par ce rythme psychédélique dans lequel un couple façon "Bonnie and Clyde" évoluant sous acide, massacre à tout va sans le moindre remord, tandis que les médias s’en donnent à cœur-joie… (ou le contraire)
Tarantino lui-même, qui n’est pourtant pas un enfant de cœur en ce domaine, prendra ses distances avec le scénario qu’il juge trop éloigné de sa mouture initiale.


:headphone: On enchaîne en mettant un peu de pression sur les manos ; et d'une chanteuse, on passe à un groupe composé exclusivement de filles qui "déchirent leur race".
Formation féminine donc, créée en 1985 avec la fantasque Donita Sparks (guitare et chant), Suzi Gardner (guitare et choeurs) Dee Plakas (batterie) Jennifer Finch (basse et choeurs) ; cette dernière, après moult tournées internationales et plusieurs albums, quittera le groupe en 1996 (remplacée par Gail Greenwood et Janis Tanaka).
La formation des L7 qui n'a pas été officiellement dissoute (ça, c'est bien des nénettes : elles ne lâchent rien) ne se produit plus depuis 1999...

Inutile de traduire le titre qui suit, je suppose !


Voici : "Shitlist" par L7


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Côté Acteurs : Juliette Lewis (1973) remarquée dans "Les Nerfs à Vif" de Martin Scorcese, accède à la consécration grâce au succès de Tueurs Nés mais surtout par le scandale qu’il provoque ; on l’a retrouvera dans le rôle de « Kate » en 1996 dans "Une Nuit en Enfer" (présenté précédemment dans ce topic) où, étonnament, elle semble plus jeune… Aujourd’hui, malgré une activité musicale parallèle (humff !) elle continue à tourner pour le cinéma et les séries télévisées.



:headphone: Bon maintenant passons à la musique (NOonn les filles, je rigole !) :loool:

A donf sur l'accélérateur, avec un super groupe et un extrait de son excellentissime album "Last Temptation of Reid" sorti en 1990... Ce groupe qui a sévi de 1989 à 2000 mais peu produit d'albums, n'est sans doute pas redescendu de son Eden musical, il n'a plus rien fait depuis...
(Bon, bah.. Euh, je croyais qu'il n'y avait que les filles... On m'aurait trompé ?) :8


Voici : "ForkBoy" par LARD


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Woody Harrelson (1961), qui tient le rôle principal masculin, de par sa jeunesse pour le moins "turbulente" (plusieurs délits à son actif) n’a joué jusqu’alors que dans des films violents… Il s’est assagi et tourne depuis régulièrement ; on l’a vu notamment, entre autres films, dans Hunger games, Very Bad Trip, No Country for Old Men, etc… Son planning est plein jusqu’à fin 2015.

Pour la petite histoire :

- Suite à une série de crimes perpétués après sa projection dans les salles américaines, le film d’Oliver Stone fit l’objet d’un procès pour incitation au "meurtre gratuit ; fort heureusement, le réalisateur-scénariste en sortira acquitté !

- Juliette Lewis qui, par le passé, fit scandale pour son addiction aux drogues et sa relation agitée avec Brad Pitt, mais aussi avec Johnny Deep (et quelques autres) est depuis 2003, leader d’un groupe rock : Juliette and the Licks dont les ventes de CD restent, selon le terme consacré : « très confidentielles ». » Elle a également enregistré 3 titres avec le groupe Prodigy. Son attitude très « Punk » ne l’empêche pas, tout comme John Travolta, de militer activement pour l’Eglise de Scientologie…

- Woody Harrelson, quant à lui, est le fils de Charles Harrelson, un tueur à gages notoire qui se vantait d’avoir été mêlé à l'assassinat de JFK et qui a été incarcéré à vie pour le meurtre d’un juge… (Aaahhh, l’Amérique) 8-)

:headphone: Après les belles envolées électro-décibeliques qui précèdent, on revient sur notre bonne vieille planète Terre avec ses contingences et Cris Rea dont le tube de 1989 -full version- commence par une très belle intro qui enchaîne sur le fameux morceau extrait de l'album éponyme (enregistré en France, s'il vous plait !)... Cette chanson aurait été écrite par rapport à la frustration engendrée par toutes ces heures perdues dans les bouchons autoroutiers américains...


Voici : "Road tho Hell"


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:headphone: Afin de conclure la séquence "Tueurs Nés" en opposition à l'hyper-violence et à la désespérance en général, je vous propose deux morceaux aux conceptions et musicalités bien différentes dans le simple but de faire retomber la pression dans les tuyaux (ou dans les tubes, as you want).

En tout premier lieu, 8 minutes de douce humanité, d'amour et d'espoir, avec un grand, un très grand Monsieur que l'on ne présente plus.

Le titre (qui figure sur la BOF du film) est tiré de l'album "The Future" paru en 1992 dont le compositeur-interprète n'est autre que le très intemporel et talentueux Leonard Cohen (1934), que nous retrouvons ici dans un "Live" remarquable de l'une de ses plus belles chansons.


Voici (enregistré le 13 nov.2009 à San José - Californie): "Waiting for the Miracle"



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Et pour finir... Un dernier morceau aux accents envoûtants, issu de la collaboration de Peter Gabriel (1950) l'ex chanteur de Genesis et de son ami Nusrat Fateh Ali Kahn(1948-1997) très grand musicien-chanteur pakistanais qui a participé à la composition de plusieurs BOF de films occidentaux. Sa chanson "Mustt Mustt" a d'ailleurs été remixée par le célèbre groupe de Trip hop, "Massiv Attack"


Voici : "Taboo"
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Clôturons notre sélection des road movies du 20ème siècle, avec celui qui suit, pour pénétrer dans l’univers très (très) particulier d’un cinéaste qui n’appartient pas aux caciques du cinéma hollywoodien. (oui, fallait oser, je n’ai pas pu résister !)



Dead Man (US:Dead Man) :loool:


Film que d’aucuns pourraient juger de minimaliste… Je cite : "sans histoire, sans bravoure, sans vengeance ni morale"… Je pourrais surenchérir en ajoutant : sans couleur, sans bande son…

Sans bande son ? Non ! Car un seul thème musical à vous proposer peut-être, mais quel thème !
Sans couleur ? Oui mais… En argentique Noir et Blanc, ciselé comme une sculpture faite d’onyx et de marbre !
Sans histoire ?… Tout dépend de la définition qu’on donne au mot histoire parce que des histoires, il lui en arrivent à William Bill Blake…
Pour le reste, tout n’est qu’appréciation personnelle ! Mais avec Dead Man, ouvrez la porte de l’antre de Jarmussshhh !!!

Sortie : 1996, tourné en Noir et Blanc. Scénario/Réalisation : Jim Jarmusch (1953)

Acteurs : Johnny Depp (1963), Gary Farmer, John Hurt, Robert Mitchum, Gabriel Byrne, Iggy Pop (himself !)


« Avec ce film, Jarmusch retourne l’Ouest américain, comme il tâterait les entrailles d’un cadavre, s’intéressant moins au western qu’aux fondations d’une culture véhémente.
C’est toute l’Amérique, brutale et impulsive, qu’il observe dans une fable sur l’effondrement : un retour à une campagne primitive, où se cramponne une poignée de brigands.
Un voyage mystique et intense qui tourne le dos à un héroïsme sécurisant : un cinéma à rebours des conventions du western…
L’odyssée de William "Bill" Blake, modeste comptable, ne donne jamais l’impression d’aboutir. Il survit, mais pour combien de temps ? Petit prince immaculé, engoncé dans un costume trop raide, l’employé modèle devient pourtant William Blake le poète sanguinaire… Avec Nobody, un indien caractériel qui le prend pour "William Blake" le poète, (poète-peintre britannique qui vécut de 1757 à 1827) ils piétinent un pays où prospèrent les armes à feu : Les trappeurs tirent sur les bisons comme ils s’exerceraient aux fléchettes, les rôdeurs dégainent leurs jouets métalliques pour ruiner toute diplomatie.
Dead Man est un film sans histoire, sans bravoure, sans vengeance ni morale qui oscille entre un humour désespéré et un pragmatisme résigné… Mais un film qui, cependant, délaissant les corps putrides et les jeux d’osselets du générique, pour mettre en lumière une autre héroïne : la musique instinctive, lancinante, ample et majestueuse de Neil Young dont les improvisations respectent les silences et les entailles du montage. Face à la fuite du sens, le fractionnement du temps et l’éparpillement des rôles secondaires, les saturations de sa guitare traduisent avec justesse les écarts somnambules de William Blake, toujours plus insistants. »
Source : synthèse de la très belle critique de film de Danielle Chou/filmdeculte.com (pour les curieux, prudence ! le site est réputé infecté)

:headphone: La BOF du film, intégralement jouée par Neil Young, est un enregistrement d’une suite de longues improvisations de solos, sortes de digressions musicales d’un riff de guitare, véritable fil d’Ariane rythmique…

Ci-après, les 2 versions du même thème qui me semblent les plus appréciables à l’écoute, lorsqu’on ne visionne pas le film (contexte tout autre, bien évidemment)


Voici la 1ère version qui alterne des images du film avec Neil Young en personne, jouant et improvisant directement devant une projection de Dead Man. On y entend également la voix de Johnny Depp récitant des poèmes du véritable "William Blake".



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Voici la 2ème version, plus longue d’1mn40 environ, ce qui donne de l’amplitude au morceau, le rend plus pénétrant ; la voix de J.Depp a disparu mais surtout, l’absence de bruit de fond inhérent au film lui-même sur la BOF, rend son écoute plus agréable.( il s’agit d’un CD single promotionnel non commercialisé donc non présent sur le soundtrack).



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On change de siècle (21ème) pour la réalisation, de genre cinématographique, de style musical, d'époque, mais on reste sur le continent américain pour nous retrouver le temps d’un film au Mississippi, au début des années 1930...

Amateurs de Country, Bluegrass, gospel, ce qui suit est pour vous ! :/


O'Brother


Avant-propos : Entre les frère Cohen et la musique c'est une histoire d'amour... Ils ne manquent pas une occasion d'exprimer ce sentiment à travers leur art. Ils récidiveront avec la musique Country en 2013, avec "Inside Llewyn Davis" l'histoire d'un jeune chanteur folk dans Greenwich village (NY) en 1961.


Ce film (titre complet : "O Brother, Where Are Thou"), le 8ème des Frères Joel & Ethan Coen est un petit chef-d'oeuvre d'humour et de sensibilité. Une sorte de fresque fantaisiste dont l’idée originale prend aussi bien sa source dans les lignes de «Ulysse » roman de "James Joyce" que dans l’antique épopée «l’Odyssée » ”d’Homère" ; rien de moins !

Certaines scènes, situations (certains prénoms aussi) qui s’en inspirent sont traitées sur un plan suffisamment humoristique et décalé, pour qu’il soit peu probable que les auteurs parodiés fassent un procès pour plagia… (quoique, moi à la place d’Homère…)

L’histoire : La cavale de 3 bagnards évadés en quête d’un magot à récupérer et poursuivis par un shérif tenace.

Le film est idéalement servi par un George Clooney gominé et flamboyant ainsi que John Turturro et Tim Black Nelson, acteurs épatants dans leurs rôles de loufdingues… Vous l’aurez compris, réalisateurs-scénaristes et comédiens ne se prennent pas au sérieux mais sont seulement désireux de nous faire passer un moment de franche rigolade.

Tout de suite, la preuve en image et en musique, avec cet extrait dans lequel on appréciera l’expression des visages et la truculence des dialogues qui augurent bien de l’ambiance générale de ce road movie.

Les "Soggy Bottom Boys" (les garçons au cul trempé) enregistrent une chanson, thème récurent tout au long de la comédie : vieux morceau de Country dont l’origine, l’ancienneté et l’auteur restent très incertains. O’Brother lui a donné un second souffle…


Voici : "I am a Man of Constant Sorrow" (extrait du film)
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Pour la petite histoire : à noter que même si l’illusion est parfaite, les comédiens sont doublés pour la chanson dont l’interprétation est assurée par "Dan Tyminski", accompagné de "Harley Allen" et "Pat Eright" pour les chœurs, tous trois membres du groupe "Union Station"
G. Clooney, qui, loin d'être à contre-emploi mais bien au contraire excelle dans ce rôle, avoue bien humblement qu’en ce qui concerne sa pseudo-prestation vocale, chez les Clooney, seule sa défunte tante, "Rosemary Clooney", actrice et chanteuse (1928-2002) avait hérité de ce talent…



:headphone: Ci-après, une version un peu moins fun mais plus class, avec le groupe Union Station accompagné au violon par Alisson Krauss (1971), l'actuelle star incontournable du Bluegrass* et de la Country...

Revoici, en live et en plus léché : "Man of Constant Sorrow"


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*Le Bluegrass est quelque peu différent de la Country Music. Pour faire simple, disons que le Bluegrass et la Country sont originaires de l'Est des USA, plus spécialement de la région des Appalaches. Le BG est un sous-genre de la Country, comme le Métal l'est pour le Rock ; si la naissance du BG est fort ancienne, il a connu un essor beaucoup plus tardif que son alter ego musical (années 50) Qu’il s’en différencie par la tonalité : le BG est plus tonique, tonitruant ; par la sonorité : il ne fait appel –en théorie- qu’à des instruments à corde (pincées ou frappées pour le piano) : qu’il n’utilise que peu ou prou d’instruments électriques, contrairement à la Country mais plutôt une "Boldo" (guitare à résonateur métallique) et une basse "stand-up" ; les racines diffèrent aussi en cela que la BG privilégie notamment le "Banjo" (instrument aux origines africaines) et par l’influence qu'ont eu sur lui, le Blues et le Jazz, dans une certaine mesure. En effet, dans le Bluegrass, comme dans le Jazz, chaque instrumentiste interprétera son petit solo, à tour de rôle. Evidemment la Musique étant ce qu’elle est, le Bluegrass évolue au fil du temps… Dans sa patrie natale, les USA, le débat est toujours vif quand on oppose les deux genres musicaux, ainsi même, entre le Bluegrass "Old Time" et un Bluegrass aux sonorités plus contemporaines (électrisation des instruments, batterie…). Un bon exemple de Bluegrass, que tout le monde connaît, c’est «Duel Banjos » que l’on entend dans le film « Delivrance » (présenté en début de Topic).



Maintenant un très beau Gospel avec... Alisson Krauss, Voici "Down in the River to Pray"


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Afin de bien nous immerger dans ce genre musical, véritable "Monument" traditionnel américain, j'ai sélectionné trois morceaux (parmi des centaines, que dis-je, des milliers) loin des très approximatifs clichés hexagonaux sur la Country (Ben oui quoi.. le folk américain c'est comme la Bourrée chez nous, Nan ?) :vieux:

Petit écart au principe même de ce topic : ils ne font pas partie de la BOF du film.. :charte: Vous ne m'en voudrez pas ?


Voici : "I Believe" par Jimmy Fortune, Dailey & Vincent


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Un autre petit... Bluegrass avant de prendre la "Road" ? Voici Alison Krauss en duo avec Vince Gill... Du beau monde pour interpréter "Tryin' to Get Over You"


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Lorsque qu'une star de la Country rend hommage à son 'Icône" , présente dans la salle (la blonde à la coiffure Punky) (ainsi qu'un certain ex-Président US), elle ne peut qu'interpréter le fameux morceau de Dolly Parton (1946), la "Queen of Country Music" auteur-interprète-musicienne prolifique, compositrice de tant de titres folk américains, dont sa plus célèbre chanson sortie en 1974... Une fois encore, l'incontournable Alisson Krauss nous revient dans une très belle interprétation...


Voici : "Jolene"



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Revenons tout de même pour terminer, sur notre film O'Brother, à une chanson qui fait partie intégrante d'une des scènes (le bain de trois naïades, parodiant les sirènes d'Ulysse...). Impossible de préciser l'historique de ce "Negro Spiritual" dont l'origine pourrait se trouver dans le répertoire des chants d'esclaves (les paroles parlent, entre autres choses, du travail dans les champs de cannes à sucre et de maïs) ; cependant aucune certitude à ce sujet...

Ce titre acapella est superbement interprété par trois grandes chanteuses de Country : Emmylou Harris, Gylian Welsh et... Alisson Krauss

Voici : "Go to Sleep You Little Baby"



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Et comme je m'éternise et que les trois belles dames me glissent dans l'oreille "Baby va te coucher" eh bien je vais y aller de ce pas... :levit:
Ce qui veut dire qu'il y aura un troisième et dernier volet sur le thème des Road Movies, car il me reste quelques petites choses à vous présenter... :mrgreen: bye, bye !
Dernière modification par Wayne Shelton le 02 sept. 2015 21:59, modifié 2 fois.
à 20 ans, j'étais un jeune con... je suis resté très jeune !
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Message par Kooka »

Whaooouuu, gros taf là ! :8
:jap:
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Message par jxh »

C'est quand même sacrément bien fichu tout cela et comme en plus il est question de toute la musique que j'aime j'y suis d'autant plus sensible :jap:
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Wayne Shelton
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Message par Wayne Shelton »

Merci, merci merci :oops:
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Message par Isalula »

Je découvre le sujet et je dis bravo ! A lire et à relire, à écouter et à réécouter sans modération !

Merci ! :jap:
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Message par Wayne Shelton »

Encore merci... N'en jetez plus ! :$
Dernière modification par Wayne Shelton le 20 oct. 2014 22:04, modifié 1 fois.
à 20 ans, j'étais un jeune con... je suis resté très jeune !
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Message par Wayne Shelton »

Road Movies 3… (Suite de la Thématique)


On reprend gentiment, presque mollement.. avec une nouvelle réalisation d'un Jarmusch, comme qui dirait sous-vitaminé, presque déprimé. |-)
La crise de la cinquantaine ?
Attention, cela ne veut pas dire pour autant que le film soit mauvais ; bien au contraire, il a reçu un accueil très favorable tant auprès du Pubic que de la presse spécialisée.



BROKEN FLOWERS


L’Histoire
Un ex don juan largué par celle qui pourrait bien être sa dernière conquête, reçoit un courrier anonyme l’avertissant qu’un garçon de 19 ans dont il est le père, a entrepris de le retrouver. Il part donc pour un grand périple afin de découvrir laquelle des femmes qu’il a connues il y a 20 ans est l’auteure de la lettre…


«Nous sommes en 2005,Jim Jarmusch (1953) l’icône du cinéma indépendant des USA, qui n’a plus fait de film depuis six ans, témoigne avec "Broken Flowers" d’un sacré chamboulement intérieur : terminé les références et les sempiternelles citations, les coups de feu, les allégories et autres abstractions (Dead Man), les expériences formelles (Mystery Train) ou les vies extrêmes et sublimées (Ghost Dog)…
Avec ce film, le cinéaste avance sans fard, sans les accessoires du rebelle new-yorkais ou du cinéaste rock. Il nous parle de l’existence telle qu’elle s’écoule et s’étire sur le sofa d’un pavillon de banlieue… Un monde de banalité aux proportions du quotidien, comme un aveu de simple mortalité.
Il lui faut un casting d’actrices emblématiques : Sharon Stone (1958), Jessica Lange (1949), France Conroy (1953), Tilda Swinton(1960) pour donner le change face à un Bill Muray (1950) tellement à l’aise dans son rôle de soliste minimaliste et dépressif qu’il a si bien rodé dans ses films précédents (Lost in Translation, La Vie Aquatique)…
La drôlerie des scènes tient à une science du détail toujours présente chez le réalisateur, à la méticulosité du découpage et des cadrages. C’est un film charmeur où la nostalgie est bannie, qui oscille entre l’invitation d’en rire et la possibilité de s’en affliger. Une fois de plus, Jarmush ne choisit pas à notre place ; "Broken Flowers" ne raconte que ceci : comment un homme fait le deuil d’une obsession à la fois dérisoire et vitale (la séduction des femmes) au profit d’une autre (la quête éperdue d’une paternité).
:headphone: La musique est malgré tout choisie avec brio, mais la BOF réduite à minima est moins organiquement centrale que dans les films précédents.»
Source : Réécriture cf : article de Louis Guichard - telerama


interprété par Dengue Fever, voici : Ethanopium



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Ex-membre du groupe féminin "Three Headcoatees", la chanteuse Holly Golighty(1966) a mené une gentille carrière solo assez discrète...


voici : There's an End



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De la morosité d’un quinquagénaire on passe à la douce utopie d’un tout jeune homme qui paiera le prix fort pour avoir osé concrétiser son rêve.

Séquence Emotion

INTO THE WILD

Sortie : 2008 Réalisateur : Sean Penn (1960)

Adaptation du roman "Voyage au bout de la Solitude" (1996) de John Krakauer
C'est le récit du périple de deux années entrepris par Christopher Mac Candless et de son tragique épilogue. Le corps sans vie du jeune homme a été retrouvé le 6 septembre 1992.


Acteurs : Emile Hirsch (1985), Vince Vaughn (1970), Kristen Stewart (1990), Hal Holbrook (1925)


:headphone: Le choix musical du cinéaste repose entre autres, sur de belles ballades, notamment celles d'Eddie Vedder, chanteur et guitariste de "Pearl Jam", célèbre groupe grunge des années 90's.
Egalement auteur-compositeur à ses heures, il a écrit et interprété plusieurs titres de la BOF. Nous l'écoutons dans une longue chanson nostalgique...


Voici : "Guarantee"



[video][/video]




L’Histoire :
Après avoir fait don de ses économies à une ONG, un jeune diplômé abandonne tout pour vivre son rêve de liberté. Au terme d’un long voyage à travers l’Amérique au cours duquel il fera de belles rencontres, il s’installe dans une contrée sauvage de l’Alaska pour vivre en communion avec la nature. Alors qu’il envisage son retour vers le monde civilisé, il se retrouve bloqué plusieurs mois par un fleuve qui a gonflé à cause de l’hiver... Amaigri et affaibli par la faim, une confusion fatale entre deux plantes, l’une comestible, l’autre pas, l’entraînera vers une fin tragique. Des chasseurs le découvriront dans l’épave de bus qui lui servait d’abri, deux semaines après sa mort.


:headphone: Nous continuons notre grande ballade avec un titre de Calexico & Iron & Wine. Calexico, du nom d'une ville californienne à la frontière du Mexique. A l'antithèse d'un rock violent et autarcique, ce groupe originaire de l'Arizona oscille entre mariachis et musique planante à laquelle il intègre des éléments de cultures étrangères (du français par exemple). Les six musiciens de ce groupe se sont associés à "Iron & Wine" pour cette très jolie chanson. "Iron & Wine n'étant en fait qu'une seule et même personne :"Samuel Beam" chanteur-compositeur américain qui a pris ce pseudonyme qu'il a découvert fortuitement dans un magasin d'alimentation sur une boîte de compléments nutritionnels...


Voici : "He Lays In The Reins"



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:headphone: Revenons à Eddie Vedder pour un autre titre parmi ceux qu'il a composé pour le film...


Voici : "Society"



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La Petite Histoire :
"Into The Wild" a été intégralement réalisé en décors naturels et pour incarner parfaitement son personnage, Emile Hirsch a perdu près de 20 kilos durant le tournage. L’endroit où se trouve le bus est devenu un véritable lieu de pèlerinage pour de nombreux babas cools et fans de la "beat generation".
(la "beat generation" et son initiateur "Jack Kerouac" seront abordés dans le prochain volet..)



:headphone: Kaki King (1979) est une guitariste américaine réputée notamment pour son style de taping à deux mains sur sa guitare. Après trois albums exclusivement instrumentaux, elle s'est décidée à mettre sa voix en musique, pour le plus grand bonheur de son public. Elle a composé le morceau qui suit spécialement pour le film...


Voici : "Doing The Wrong Thing"



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La Petite Histoire (Suite) :
Sean Penn dont les héros de la littérature sont Dostoyevski, Charles Bukowski, Jack Kerouac, est un acteur-cinéaste engagé. Il n'hésitera pas à payer de sa poche près de 60 000 dollars en 2002 pour dénoncer dans un article de presse du "Washington Post" l'éventualité d'une invasion en Irak... (son père, lui-même réalisateur, par ses positions politiques, avait eu maille à partir avec l'Etat maccarthyste)



:headphone: Michael Brook (1951) est à la base un ingénieur du son canadien. Il est de ces musiciens curieux que l'on peut qualifier de "touche à tout". Dès 1985, il se lance dans une carrière musicale en enregistrant son premier disque intitulé "Hybrid".
ll produira par la suite des albums pour d'autres artistes et travaillera sur des musiques de films.


A suivre, deux (courts) morceaux de la BOF qui nous donnent un aperçu de son talent...


Voici : "Best Unsaid"


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:headphone: Grand "bidouilleur" de par sa formation, Michael Brook est l'inventeur, entre autres choses, de "l'infinit Guitar" basée sur une pseudo "Fender Stratocaster" capable de diffuser un sustain illimité. (exemple : la célèbre ouverture de "With or Without You" de "U2")


Voici maintenant : "Back When We Were Beautiful"


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La Petite Histoire (Suite et Fin) :
Côté vie privée, celle de Sean Penn est plutôt tumultueuse ! Il a eu de nombreuses liaisons avec des stars, il en a d'ailleurs épousé quelques-unes. De même que, début des années 80's, il a souvent fait la Une des tabloïds pour des problèmes d'alcool, d'agressions sur paparazzis ; il a même été condamné pour avoir frappé Madonna, son épouse d'alors, avec une batte de baseball...(Ils ont divorcé !)


:headphone: Nous terminons cette quête d'absolu dans les grands espaces américains avec une pièce musicale d'un groupe de rock alternatif américain : "Counting Crows" auteur du célèbre "Mr Jones" de 1994.
Le morceau qui clôt notre playlist de "Into The Wild" est extrait de l'album paru en 1999, "This Desert Life" ; il figurait également sur la bof de "Sexe Intentions" (Roger Kumble) sorti la même année.


Voici par Counting Crows : "Coloblind"



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Allez, on se secoue ! Sinon gare aux idées noires... Passons maintenant à un sujet ("léger" ?) qui s'accoquine souvent avec le genre Road Movies... J'ai nommé le Serial Killer ! :'(



Avec ce film, sorti en 2012, si le fond du sujet abordé n'est pas aussi anodin qu'il y parait, la forme (le ton sur lequel il est traité) , est malgré tout, un tantinet farfelue... Mais quand même, à y regarder de plus près... Allez, c'est parti ! Voici :



GOD BLESS AMERICA



Réalisateur : Bobcat Goldthwait(1962)

Acteurs Principaux : Joel Murray 1963), Tara Lynn Barr(1993)


L’Histoire : l’improbable équipée mortelle d’un homme d’âge mûr et d’une lycéenne, luttant contre l’égoïsme, la méchanceté et la bêtise d’une « american way of life » qu’ils exècrent l’un comme l’autre, quels qu’en soient leurs motifs propres.
« Je m’appelle Franck… mais c’est pas ça qui importe (…) y’a plus de bien, y’a plus de mal (…) On a perdu notre gentillesse, on a perdu notre âme, on (les reality shows) se moque des gens… » (extrait du film)


La Bande annonce pour se mettre dans l'ambiance


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Avec cette satire aux allures de fable grandguignolesque, le cinéaste pose une question au public « où allons-nous ? » God Bless America donne la vision d’un pays qui a perdu ses valeurs ; traité sur un ton qui pourrait paraître presque léger il dresse un constat désespérant, qui à y regarder de plus près, n’est peut-être pas si éloigné que ça de notre Monde réel…


:headphone: Le film est servi par une sélection musicale remarquable ; même si (avis personnel) les différents morceaux empruntés aux charts n’y sont pas suffisamment mis en valeur…Paradoxalement, les titres composant la Bande son originale confiée à Matt Kollar, semble bien pâlichonne comparativement au reste de la BOF.(perso, aucun souvenir... alors que j'ai vu le film très récemment !?)

On commence tout de suite avec un papy du hardrock américain ; j'ai nommé : Mister Alice Cooper (1948). (d'aucuns rétorqueront : "non, faut dire "Mamie"... Eh bien, quand "d'aucuns" auront vu l'allure vestimentaire et le maquillage du bonhomme, "d'aucuns" seront encore plus décontenancés..) :loool:

De son vrai nom "Vincent Damon Furnier" ce chanteur sera dès la fin des années 60's le véritable précurseur d'un genre initié un peu plus tôt par le grand "Screamin' Jay Hawkins" à savoir : le "Shock rock"...
Ce genre , n'étant pas à proprement parler un style musical mais plutôt celui d'un comportement obscène en concert, qui met en exergue le sexe et la violence, dans l'unique but de provoquer.

Le titre interprété par Alice Cooper est présent sur son album éponyme, sorti en 1972.



Voici : "School's Out"


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Pour ceux qui souhaitent voir l'artiste en concert en 2005
c'est ici
(Super !! Mais faudrait qu'il évite les gros plans, surtout avec dix piges de plus) :sneaky:




:headphone: Le titre suivant a été écrit en 1966 par Ray Davies (1944) le chanteur du groupe anglais The Kinks qu’il a fondé avec son frère Dave et dont le tube le plus célèbre reste “You really got me”. Depuis la séparation du groupe en 1996, le chanteur a continué en solo sa carrière d'auteur-compositeur et... interprète !


Voici par The Kinks : "I'm Not Like Everybody Else"


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La Petite Histoire :
Bobcat Goldthwait est un acteur/showman passé à la réalisation. (un "Albert Dupontel" US, en quelque sorte). C’est son quatrième film pour le cinéma, après avoir réalisé plusieurs séries pour la télévision.



:headphone: "Vincent Belorgey" (1975) est plus connu sous son nom d'artiste : Kavinsky. Ce compositeur de musique électronique français est également acteur à ses heures. Bien que n'ayant que peu de productions musicales à son actif, ses morceaux sont régulièrement remixés par les spécialistes du genre. En 2007, il participe à la tournée mondiale des Daft Punk, en partageant la première partie du concert avec deux autres artistes. La même année, il décrochera son premier grand rôle cinématographique dans "Steak" de Quentin Dupieux (alias "Mr Oizo" également compositeur de musique électro), avec Eric et Ramzy pour partenaires. Par ailleurs, en 2012, son titre phare "Road Game" sera utilisé dans les publicités pour "Mercedes-Benz" ainsi que pour le jeu vidéo "Hitman Absolution".

Le titre que nous allons écouter est sorti en 2010. Enregistré avec la chanteuse brésilienne Lovefoxxx de CSS et mixé par un autre français, SebastiAn, il a été produit par Guy-Manuel de Homem-Christo des Daft Punk. Ce titre a été rendu célèbre par sa présence sur la Bof du film "Drive" (réalisé par Nicolas Winding Refn en 2010).

Il figure aussi sur la bande son de God Bless America,

Tout de suite, un morceau d'électro house de KΔVINϟKY


Voici :"Night Call"

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La Petite Histoire (suite) :
-Joel Murray n’est autre que le frère cadet de Bill Murray. Il n’a jusqu’alors joué que dans des rôles secondaires ou dans des feuilletons TV.

-Tara Lynn Barr, la jeune actrice qui tient le premier rôle féminin n'a que 18 ans lors de la sortie du film, auparavant elle n’avait tourné que pour la télévision.



:headphone: "The Black Rebel Motorcycle Club" est le nom du gang des motards mené par l'acteur Marlo Brando dans le film "l'Equipée Sauvage" (1953).
C'est donc en hommage à cette référence cinématographique que le groupe rock californien le porte également mais c'est aussi et surtout parce qu'à leurs débuts en 1998, les membres du groupe qui s'appelait initialement "The Elements" ont découvert qu'un groupe concurrent se nommait déjà ainsi !
A l'origine, produisant un rock sombre et crasseux, le groupe connait un franc succès puis quelques passages à vide... Après un changement de batteur en 2008, la formation recomposée revient dans les bacs des disquaires avec un Cd au style plus acoustique, presque Country.
L'extrait que nous allons écouter provient d'un album éponyme sorti en 2010.

Par The Black Rebel Motorcycle Club


Voici : "Beat The Devil's Tattoo"

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:headphone: Lorsqu'en 1948, Hans Lang et Bert Reisfeld écrivent La chanson qui suit, se doutaient-ils que 50 ans plus tard et même bien au delà, elle ferait toujours un tabac ? Initialement interprétée par Betty Hutton(1921-2007), ce titre sera repris en 1995 par la norvégienne Björk dans une version Big Band proche de l’originale (ce sera sa meilleure vente de tous ses disques confondus) ainsi qu'en 1997 par la suédoise Lisa Ekdahl(1971) (décidément, ce titre fait de l'effet à la gente féminine scandinave, dirait-on) dans une interprétation moins ébouriffé et et une orchestration plus épurée.

C’est la prestation très enlevée (et de loin sa meilleure en live) de Björk pour la célèbre émission en direct de Jay Leno, "The Tonight Show" (cf dans ce topic, The Blues Brothers) qui vous est proposée pour clore le chapitre consacré à "God Bless America"
Voici : "It"s Oh So Quiet"

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Pour le même morceau en qualité audio supérieure mais hélas sans la frimousse de Björk
c'est ici

Matériellement, dans l'impossibilité de terminer sur un dernier volet qui aurait été énorme, vous voici condamnés (enfin, si vous le voulez) à attendre une autre semaine pour découvrir le quatrième et dernier épisode de votre série préférée... euh...de la thématique "Road Movies" que je vous ai concoctée.
(si si, je le jure, ce sera vraiment le dernier) :mrgreen:

Et comme disait Giscard : "Au revoir !"
Dernière modification par Wayne Shelton le 14 déc. 2014 23:31, modifié 5 fois.
à 20 ans, j'étais un jeune con... je suis resté très jeune !
Daps: Cowon Plenue P2 # iDSD Black Label # Sansaclip
Intras : Empire Effect Audio Arthur # Heir Audio 4Ai
Câbles Excalibur # PWAudio 5th anniversary N°5 # Magnus
Sédentaires : # Audio GD NFB12.1
Casques : Fostex TH900 # câble Forza symétrique hybride XLR3 # SoundMagic HP150 # Audio-technica ATH510
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Message par Isalula »

Hâte de découvrir le contenu du quatrième épisode ! (Y)(Y)
"Du temps devant moi, une musique que j’aime dans le bouzin, le casque sur les oreilles… Besoin de rien d’autre."
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Wayne Shelton
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Message par Wayne Shelton »

Road Movies 4... Le bout de la route (dernier volet)


Il est temps de dérouler le reste de la pelote du Fil…Nous voici donc arrivés au terme de cette «Road» qui nous aura emmenés durant quatre semaines, aux quatres coins de l'Amérique qui n'est pas vraiment un quadrilatère et ce, à des époques présentes, passées et futures...

Alors, pour Isalula, jxh, Manwalk et quelques autres : En route pour un ultime voyage !




Notre 4ème volet s'ouvre sur un film de Walter Salles (1956), cinéaste brésilien qui a gravi progressivement tous les échelons. Tour à tour, monteur, scénariste et enfin, réalisateur et producteur, il aura fallu à ce vaillant homme, pas moins de sept ans pour mûrir son projet (dont les droits cinématographiques appartiennent à Francis Ford Copolla).

Séquence "Années 50's"

SUR LA ROUTE (US : On The Road)


Sortie : 2012
Scénario: José Rivera(1955) d’après le roman éponyme de Jack Kerouac (1922-1969)
Acteurs : Sam Riley(1980), Garett Hedlund(1984,) Kristen Stewart(1990) [Panic Room,Into The Wild, Twilight]


L’Histoire :
Dans une Amérique maccarthyste et puritaine, un écrivain en herbe se lie d’une amitié fusionnelle avec un ex-taulard au charme insolent, lui-même marié à une très libre et très séduisante jeune femme de 16 ans. Eux qui rêvent de grands espaces et de liberté, décident de rompre avec leur monde étriqué, pour partir sur les routes à la découverte d’un «autre univers»…


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:headphone: Chez nous, un repas répond normalement à un rite bien établi qui commence par les Entrées et se termine par le Dessert. Aux USA, on vous apporte toutes les denrées sur la table et vous vous servez comme bon vous semble.
Alors comme la bande son de ce film ressemble un peu à un buffet à l'américaine (Jazz, Blues, Compos spécifiques, Ballades contemporaines) nous, on va juste rétablir un peu l'ordre des choses et prendre uniquement ce qui nous intéresse.
Et comme tout bon menu se doit d'être précédé d'un (le nombre peu varier) apéritif, lequel sans cacahuètes salées,ne saurait être totalement festif,

"Dizzy" et son pote "Bird " nous offrent un petit "Be-Bop" (dont ils sont quasiment les inventeurs) en interprétant un morceau tronqué à la fin mais bien enlevé…
(C'est exactement le genre de musique qui me fait m'imaginer roulant à fond de ballon dans une décapotable, la nuit sur un boulevard éclairé type "l'avenue des anglais à Nice", c'est ça le bebop ! Hé, j'ai dit "imaginer" seulement, hein ! Allez pas croire) :roll:

Par Dizzy Gillespi à la trompette et Charlie Parker au saxo alto, Voici : "Salt Peanuts"


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La Genèse de l'Histoire :
C’était sans doute une gageure que d’entreprendre l’adaptation d’un livre aussi atypique… Durant des années, nombre de réalisateurs ont préféré renoncer, tant le projet s’avérait délicat, compliqué !

Il est vrai que «On The Road » est un monument de la littérature américaine ( parmi les 100 meilleurs romans de langue anglaise du 20ème siècle, selon American Modern Library) auquel il est bien difficile de s’attaquer sans soulever une bronca de la part des groupies de l’ouvrage, véritable « Saint Graal» du milieu post-hippie, ni même, sans s’exposer au risque d’une comparaison peu flatteuse tant la stylistique de l’écriture reste difficilement transposable à l’écran. Ceci explique vraisemblablement l’échec commercial du film qui n’a connu qu’un succès mitigé lors de sa sortie dans les pays anglophones.



:headphone: Après l'apéro, le repas ! Une "Entrée" qui reste dans la rythmique Bebop
on enchaîne avec un morceau de musique endiablée dans lequel on perçoit bien les influences latino-américaines dues aux origines argentines du compositeur de la BOF, le talentueux Gustavo Santaolalla (1951). Ce dernier ayant obtenu en 2006 puis en 2007, "l’Oscar de la Meilleure Musique de Film" pour "Le Secret de Brokeback Mountain" (Ang Lee) et "Babel" (Alejandro González Iñárritu).


De Gustavo Santaolalla, Voici : "That’Its"
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Le style narratif, rythmé et immédiat, auquel Jack Kerouac donne le nom de "Prose Spontanée", a inspiré nombre d’artistes (dont les chanteurs américains Tom Waits et Bob Dylan) ainsi qu’il a directement influencé le genre cinématographique du «Road Movie».


:headphone: "Plat de Résistance" pas roboratif mais quand même, le gars avait de la consistance
Slim Gaillard (1916-1991) était un artiste qui portait bien son nom. Un peu fantasque, il semblait s’inventer sa vie à chaque interview qu’il donnait. Date et lieu de naissance ne sont pas connus précisément. Polyglotte, il prétendait parler 8 langues plus une : celle qu’il avait inventée…
Ce qui est certain, c’est que c’était un musicien hors pair, jouant de plusieurs instruments dont certains en même temps ! Egalement danseur de claquettes, dans le chant, il maîtrisait l’art du "Vocalese" (style de Jazz vocal basé sur un texte écrit, chanté -en solo ou en groupe- à la manière d’un instrument et qui se différencie notamment du "Scat" qui est une improvisation reposant essentiellement sur des onomatopées. Exemple de Vocalese : le groupe français des années 60’s, "Les Doubles Six")

De Slim Gaillard, Voici : "Yep Roc Heresy"
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La photo représente le fameux "Cable Car" sur fond de "Baie de San Francisco" au milieu de laquelle on aperçoit le célèbre "Pénitencier d'Alcatraz" où fut emprisonné le gangster mafieux "Al Capone" qui était tombé pour... "Evasion Fiscale"... (ça existait déjà, incroyable) :lool:




Cette histoire quasiment autobiographique écrite en 1951 mais publiée en 1957, après moult réécritures et maints refus des éditeurs pour un ouvrage qualifié d’impubliable, à cause de la forme d’écriture (le texte est rédigé en de longues sessions de prose spontanée, sans chapitres, ni paragraphes, ni retours à la ligne), de certains passages très sulfureux (dans une Amérique hautement puritaine en plein maccarthysme) et matériellement, par le fait qu’il se compose d’une suite de feuilles dactylographiées collées les unes aux autres en un rouleau continu d’une longueur de 36 mètres.

En 2001, ce "tapuscrit" a été vendu aux enchères chez Christie’s pour 2,5 millions de dollars.



:headphone: Salade : petite mâche nantaise bien tendre accompagnée de son fromage frais...
Le morceau qui suit est annoncé comme étant de Mr Gustavo Santaolalla himself. Il est vraiment superbe.. Sauf qu’il m’interpelle quelque part ! Surtout au début, mais je n’arrive vraiment pas à situer.. Il ressemble à quelque chose que je connais.. Peut-être celui-ci, tout simplement ou peut-être mon imagination.. Si quelqu'un a une piste, je suis preneur !
Quoiqu’il en soit, ce serait vraiment dommage de s’en… de vous en priver !

Alors, Voici : "Lovin’It"
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Par ce roman, Jean-Louis Kerouac alias Jack Kerouac (issu d’une famille de canadiens français) sera l’instigateur du mouvement littéraire et artistique de la "Beat Generation" (initié avec ses amis Allen Ginsberg et Wiliam Burroughs) qui donnera le courant "Beatnick", précurseur de la mouvance hippie, voire même selon certains, des événements qui secoueront le Monde en 1968 et de la vague pacifiste contre la guerre du Vietnam...(On ne prête qu’aux riches !)



:headphone: Nous passons au Dessert avec une mise en bouche de qualité internationale :(possibilité de rajouter une peitite friandise (voir sous le clip)
Ella Fitzgerald (1917-1996) surnommée "La Grande Dame du Jazz" avait un timbre de voix incroyable et une réputation d'improvisatrice notamment en "Scat"* des plus remarquables. . Ecoutons là dans un morceau où sa voix est un enchantement...

(Pas de traduction oiseuse du titre, s'il vous plaît ! "on" et non pas "in") :sneaky:

Voici Ella dans : "I've Got The World on a String"
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*Pour comparer le "Scat" avec le "Vocalese" retrouvez-Ella Fitzgerald ici en 1960 à Berlin, dans une interprétation de "Mack The Knife" restée célèbre à cause d'un trou de mémoire qu'elle eût sur la suite des paroles de la chanson qu'elle alterna tout naturellement avec des passages de Scat


:headphone: Vous reprendez bien un petit peu de dessert...
Dernier titre pour On the Road, la très belle chanson de Dinah Washington (1924-1963) surnommée "la Reine du Blues", chanteuse de Jazz, de Gospel et de Blues, morte beaucoup trop jeune comme tant d'autres artistes... d'une overdose de somnifères et d'alcool.

C'est elle qui a popularisé la célèbre chanson What Difference a Day Makes, morceau (issu de l'album du même nom sorti en 1959) qui avait été écrit 20 ans plus tôt en espagnol sous le titre "Quando Vuelva a tu Lado" par Maria Grever (1885-1951), auteure-compositrice mexicaine.Titre repris en 1975 sous une forme "Disco" plus rythmée par Esther Philips

Par Dinah Washington, Voici : "Mean And Evil Blues"
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Restons quelques instants encore dans l’esprit gastronomique…Avec le film suivant, on passe au "fastfood cinématographique" = pas très recherché, vite fait, correctement enveloppé (par une BOF honnête mais bôff !)et servi tiède… (pour le pourboire, comptez pas sur moi !) :|


Séance "N'importe Nawak"
(et un peu misogyne aussi, mais pas trop)



JUSQU’A CE QUE LA FIN DU MONDE NOUS SEPARE (US “Seeking a Friend for the End of the World)


Sortie : 2012

Scénario et Réalisation : Lorene Scafaria (1978) (j'ai rien contre les femmes, mais moi j'la sens pas sur c'coup-là) :sleep:

Acteurs :Steve Carell, Keyra Knightley :) (y'a plus moche, franchement !) (Y)


L’Histoire : (dont vous pouvez aisément deviner la teneur à la lecture du titre) (Ouais, y'avait qu'à filmer le titre puis, "The End" et Basta, on passait à la suite du programme !) :sneaky:

NDLR : Communication à l'usage du lecteur/auditeur : Notre Yin signale que nous subissons actuellement de légères perturbations parasites dues à la présence inopinée de son cousin Yang... Veuillez, ne pas en tenir compte, nous essayons de remédier au problème dans les mei... (non mais ! ET PIS QUOI AUSSI ?) :@@ ... lleurs délais ! :mrgreen:

L'Histoire [bis repetita] : (Eh ben, c'est pas trop tôt !) (N)
Abandonné (lâchement !) :sleep: par sa femme à quelques jours du grand feu d’artifice final, un quinquagénaire (Ouais ! le genre "on va tous mourir mais je continue à me brosser les dents trois fois par jour) :DD se rappelle soudain qu’il a eu une amoureuse dans sa jeunesse. Cela tombe bien, car justement (mais quel hasard !), 25 ans après, celle-ci vient de lui écrire qu’elle est toujours éprise de lui. Sauf que le facteur s’est trompé de boîte à lettre (bah voyons !) et que vu les prévisions météos (un peu pourries) :PP la jeune voisine (forcément canon, vous allez voir) :drool: séduisante qui n’a rien de mieux à faire( à foutre... ouais !) :sneaky: part avec le quinqua en question ; lui, à la recherche de l’amoureuse transie (transie ? cramoisie, oui !) :twisted: ; elle, pour revoir ses parents... Tout cela bien sûr avant que le ciel, dans ce cas précis un astéroïde... (nan ! une Hémoroïde !! parce que des histoires à la noix comme ça, ça me fait mal au c..) :lool: CENSURÉ ! ...leur tombe sur la tête…

NDLR : Communication à l'usage du lecteur/auditeur : Nous venons d'apprendre qu'un puissant orage magnétique dû à l'approche imminente de la "Comète de Halley" qui aurait, semble-t'il, pris un peu d'avance sur son programme, (??) génère de fortes perturbations sur certains systèmes électroniques et que... (c'est ça, ouais... "un peu d'avance" et ma soeur, elle bat le beurre ?) :bravo:...des anomalies pourraient, de façon très improbable, se glisser dans notre rédaction, nous vous saurions gréé de ne pas nous en tenir rigueur. (Poil au percolateur!) :lool:
Merci d'avance.

Tout de suite, la Bande Annonce, pour susciter l'envie !
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(Bingo ! j'laurais parié... mais c'est pas possible de nous imposer un truc pareil... Les navets, chez moi, on les garde pour le pot-au-feu !) 8-D :@@



Suite à un petit incident, nous vous demandons de bien vouloir patienter quelques instants, juste le temps que notre Equipe Technique règle le problème.
..
Voici un petit "Interlude"


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(Ah ouais, c'est vachement mieux, ch'préfère c'film là !) :lol:
Nous pouvons maintenant reprendre le cours de notre programme, veuillez nous excuser de cette courte interruption, indépendante de notre volonté..
:headphone: On démarre la session musicale avec un gros succès d'INXS, formation australienne qui a pas mal cartonné dans les années 80’s. Ce groupe a décliné au début des années 90’s notamment avec la mort par suicide de son chanteur " Michael Hutchence" remplacé par la suite par J.D. Chance, un canadien. Celui-ci quittera la formation au bout de six années de collaboration…
Une biographie filmée avec Johnny Depp dans le rôle de M.Hutchence serait dans les cartons… Waitt an’ See !?

Par INXS, Voici : "Devil Inside"
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La Petite Histoire :
Le tournage a duré 34 jours, ce qui est dans la moyenne basse mais sûrement largement plus que ce qu’il a dû falloir de temps à la réalisatrice-scénariste (qui s’était cantonnée jusque-là à des séries TV pour ados pré-pubères) pour accoucher du scénario et établir le storyboard de ce premier long métrage d’Apocalypse à l’eau de rose… (Aïe, Yang a fini par déteindre sur moi !)


:headphone: Maintenant, un titre de 1966 ! The Beach Boys est une formation californienne composée des trois frères "Wilson", de leur cousin "Mike Love" et d'un ami "Al Jardine" créée à Los Angeles en 1961. Ils profiteront de la mode de la "Surf Music" pour se créer une belle renommée , la plupart de leurs disques étant axés sur cette activité nautique très en vogue.Leur plus grand succès, à ce jour, restant "Good Vibrations sorti en 1966.
.Durant les premières années, les "Beach Boys" seront les seuls capables de rivaliser avec les idoles du vieux continent que sont les Beatles et les Rolling Stones. Ceux-ci finiront cependant par venir empiéter très largement sur les plates-bandes américaines, entamant grandement la notoriété des californiens.
Hormis deux périodes de retour en grâce au milieu des années 70's et 80's le groupe perdra beaucoup de son aura. Des problèmes récurrents d'alcool et de drogue séviront au sein de la formation durant trop longtemps.
En 1983, Dennis Wilson, batteur du groupe, se noie alors qu'il était ivre. En 1988, grâce à "Kokono" un titre écrit pour la bande son du film "Cocktail" (avec Tom Cruise) les "Beach Boys" renouent avec le succès.

Brian Wilson, source créative du groupe mais fragile mentalement et de plus en plus incontrôlable, après avoir été plusieurs fois écarté, finit par être totalement exclu du groupe.
En 1998, Carl Wilson décède d'un cancer du poumon et Al Jardine quitte la formation. Il ne reste alors plus grand chose de la team d'origine.

Les années qui suivront verront les deux cousins, Mike Love et Brian Wilson s'engager dans de multiples batailles juridiques pour des questions de droits d'auteurs... Malgré cela, cinquante ans après leurs débuts, ils se réunissent occasionnellement pour promouvoir les intérêts qu'ils ont en commun.

Ci-après un morceau qui démontre bien (à mon point de vue, du moins) l'approximatisme du choix musical ou le peu de discernement de la scénariste qui, outre l'affligeante pauvreté du nombre de titres, privilégie une chanson parce que les paroles collent à peu près au thème du film, négligeant complètement le décalage rythmique créé avec le reste de la bande (par exemple, le "Devil Inside d'"INXS"). Décidément (et pour rester dans la mouvance "Beach Boys"), difficile d'obtenir de "Good Vibrations" ! (si, si...en cliquant sur le lien, un peu plus haut dans le texte) :PP

Par The Beach Boys, Voici : "Would'nt It Be Nice"
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La Petite Histoire (Suite) :
Alors que notre Planète va exploser sous l'impact d'un suppositoire géant venu du fond de l'Espace, voilà à quoi s'occupent les futurs "atomisés" :
«Dodge (c’est lui) et Penny (la voisine) croisent des hippies en mode sexe, drogue et rock'n'roll jusqu'à plus soif, mais aussi des prévoyants qui s'enferment dans un bunker pour vivre encore un peu, ou des flippés qui, au contraire, engagent un tueur pour mourir sur le champ» (cf N.Didier/Télérama)
:soumis: (Admirable !... tu vois, Yin, j'ai changé d'avis... "j'admire" ! hihihi)


:headphone: Dernier titre à vous proposer avant que le film ne s'autodétruise : une jolie romance pour un Happy End !
The Hollies est un groupe britannique formé dans les 60's par Graham Nash. Bien que ce dernier ait quitté le navire à la fin de l'année 1968 pour rejoindre la formation américaine "Crosby, Stills & Young", le groupe perdurera jusqu'aux années 90's,
Sorti en 1974 par The Hollies, Voici : "The Air That I Breathe"
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(Ha... c'est déjà fini ? Dommage !) 8-)



Pour finir sur une bonne note (musicale ?) voici un film un "brin border line" (Ouh là là !... jeu de mot à charnière sur la schnouf et le titre, t'es trop fort Yin) :soumis: (oui, oui, Yang ! mais chut...! si ça se trouve, ils vont peut-être même pas le voir,.. Bon, faut dire que le titre français m'a bien tendu la perche ! ) accompagné d’une Bande Son tout simplement Enorme ! !


Séquence "Kiffe ou Double !"



UNE FAMILLE EN HERBE (US "We’re The Millers)


Sortie : 2013

Réalisation Rawson Marshall Thurber(1975)

Acteurs : Jennifer Aniston (1969), Jason Sudeikis (1975), Emma Roberts (1991), Will Poulter (1993)

L’Histoire :
David, dealer de bas étage mais non dénué de principes éducatifs, doit rembourser le prix de la came qu’il s’est fait piquer avec tout son blé… Son fournisseur, afin d’éponger la dette, lui demande de convoyer une cargaison de drogue. Acculé, David échafaude alors un plan pour passer la frontière sans encombres : il va devoir s’inventer une famille ! Pour cela, il convainc une ado fugueuse, un jeune qui traîne en bas de chez lui et sa voisine stripteaseuse, d’embarquer avec lui dans un camping-car, direction le Mexique…

Allez.. Hop ! la Bande Annonce
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Le scénario (contrairement à David le dealer) ne s'encombre pas de principes et sort la grosse artillerie pour un humour qui se veut débridé… Certains critiques cinéma le trouvent drolatique, d’autres se disent offusqués par des dialogues à tendance plus ou moins "machin" ou "truc" finissant par "phobes"...
Il est vrai qu'aujourd’hui, on ne peut plus rire de tout, partout, et avec n’importe qui ; quoiqu'il en soit, au niveau des recettes, ce film a fait un malheur, tant aux USA, que partout ailleurs, dans le monde .


:headphone: Le label «Motown» contraction de "Motors Town" surnom de Détroit (capitale de la construction automobile aux Etats-Unis) est créé en 1959 par un certain Berry Gordy. Celui-ci va se démarquer des grandes maisons de disques, telle que la "Stax" en produisant des artistes de "Soul" et de "R & B" moins sollicités par ces dernières, donc plus accessibles , visant ainsi une cible plus populaire donc plus large, constituée par le public noir et le grand public blanc.
S’entourant des meilleurs compositeurs et ne laissant rien au hasard, il propulsera des interprètes talentueux aux sommets de la gloire, créant ainsi une véritable industrie du tube musical au point que Détroit sera même baptisée "Hitsville U.S.A." (la ville à succès des USA) en référence à la réussite de la maison de production créée par ce génial Berry Gordy.
Ainsi, de nombreux artistes sortiront des tuyaux de la Motown ; des noms illustres tels que : Martha Reeves, Diana Ross, Lionel Richie, les Jackson Five, Marvin Gaye, Stevie Wonder, The Temptations

:headphone: On attaque gentiment la BOF justement avec The Temptations et un morceau qui a fait transpirer de la moustache plus d'un jeune bassiste...

Par The Temptations, Voici : "Shakey Ground"
.

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:headphone: The Temptations fut une formation restée longtemps fidèle au "Label de Détroit" (aujourd’hui,"Motown Records" appartient à "Universal Music Group") à qui elle dut une grande partie de son succès et de sa longévité. Par simplification, nous évoquons le groupe lui-même en tant qu'entité propre, sans rentrer dans les individualités qui l'ont composé..
Créée en 1960 à partir de la fusion de deux groupes ayant démarré quelques années plus tôt, elle connaîtra un important "turn over". Malgré tout, "The Temptations" présentera invariablement un quintet vocal de cinq hommes de type afro-américain élégamment vêtus, ayant toujours le même style de prestation scénique. A tel point, qu'une partie du public ne s'apercevra sans doute jamais des changements de têtes intervenus et pourtant légion.
R' n' B, Soul, Funk et même le Psychédélique, ils auront été de tous les genres, grâce aux apports des nouveaux venus, mais aussi, certainement, grâce à l'appui éclairé de la "Motown Records".

Quelques indications pour mieux appréhender tout ce qu'une telle formation a pu générer :
- Pas moins de 22 garçons intégreront le groupe à tour de rôle et plus ou moins longtemps.
- Plusieurs dizaines de millions de disques vendus de par le Monde.
- Dès 1965, leur tube My Girl sorti l'année précédente, se place en tête des Charts. (Ventes de disques et Diffusions radiophoniques) et au célèbre Billboard H100 (singles)
- En 1967, à nouveau N°1 des ventes R & B avec "Ain't Too Proud to Beg"
- Un record de longévité de près de quarante années,
- 4 titres classés "premier au Billboard Hot 100",
- 42 albums produits
- 3 "Grammy Howard" pour un même titre sorti en 1972 "Papa Was a Rollin' Stone" Ce dernier présentant la particularité de ne comporter que trois minutes de prestation vocale sur les 13 minutes 37 que dure la chanson.Ce morceau rebaptisé Masterpiece dans l'album du même nom sorti en 1973, fut l'un des grands standards" de l'épopée de la "Musique Noire" aux Etats Unis. Les "TheTemptations" écrivaient avec ce morceau et quelques autres titres présents sur l'album, notamment "Plastic Man" ainsi que "Hey Girl" ou "Law of The Land" l'une des plus belles pages de la Soul Music US.
- En 1994, le groupe "The Temptations" entrait dans la Légende avec l'incrustation de son Etoile sur "The Walk of Fame" le très fameux trottoir d'Hollywood...

:headphone: Après ce grand intermède TemptatioNien, nous allons enchaîner avec une superbe reprise rock que nous devons à Black Strobe, qui est, comme ne l'indique pas son nom, un groupe français dont la création remonte à 1997.
Pendant une dizaine d'années, cette formation produira essentiellement de la musique électronique, remixant les stars du moment. Après le départ d'Ivan Smagghe, le DJ, en 2007, Arnaud Rebotini, l'autre membre créateur, reste seul aux manettes.
En 2008, Il reprend, après beaucoup d'autres, le très célèbre titre de la "face B" du single de Bo Diddley, enregistré en 1955. La chanson sera intégrée à de nombreuses bandes annonces et séries. Nous l'écoutons maintenant...

Par Black Strobe, Voici : "I'm a Man"


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La Petite Histoire :
Une fois n’est pas coutume, on a quasiment rien comme info sur le réalisateur, hormis qu’il ait fait tourner Ben Stiller ["Mary à tout prix"] en 2004 dans son premier long métrage "Dodgeball !même pas mal !"

:headphone: Allez on reste dans le rythme impulsé par le morceau précédent avec une jeune femme de 28 ans qui a tout pour plaire Auteur-Compositeur-Interprète américaine. Elle nous livre ici un morceau extrait de son album "Til the Casket Drops" sorti en 2012.

par ZZ Ward, Voici : "Put the Gun Down"
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La Petite Histoire (suite) :
Les scénaristes Steve Faber et Bob Fisher ont dû attendre dix ans pour voir leur projet prendre forme, aucun des réalisateurs pressentis avant Rawson Marshall Thurber, n’ayant consenti à en faire la mise en scène. Qu’une actrice « bancable » comme Jennifer Aniston en l’occurrence, ait accepté le rôle qui lui était proposé, arrangea bien leurs affaires... D’ailleurs, la présence dans la BOF du titre générique du sitcom "Friends" (dans laquelle elle a joué) "I’ll be there for you" par "The Rembrandts" est très probablement un petit clin d’œil reconnaissant envers la vedette.


:headphone: Finalement, ce que font les filles c'est drôlement bien aussi ! On continue alors avec "Juliet Simms" (1986) qui a mon avis n'a rien à voir avec le jeu vidéo un rien débile... parce que ce qu'elle fait c'est plutôt sympa.(Eh Yin, tu parles du début du clip, dans son lit ?) :twisted: (Non,Yang... je ne te suivrai pas sur ce terrain !) :oops: Sa voix un peu éraillée me rappelle un peu celle de Janis Joplin, afors forcément, je m'attendris un peu... Oui, pour le look, ça n'a pas grand chose à voir avec Janis, quoique les tatouages... non! à priori Janis n'en avait pas...

Par Juliet Simms, Voici : "Wild Child"
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:headphone: Le nom du groupe qui suit laisse à penser que l'on devrait pouvoir s'aérer les neurones... C'est d'ailleurs sur la version "Studio" et non pas sur celle que l'on va pouvoir visionner que Jennifer Aniston exécute son effeuillage : :$

Aerosmith est une formation Hard Rock américaine née en 1970.qui a vendu plus de 150 millions d'albums, récolté maintes récompenses. Surnommés un temps, les "Bad Boys de Boston" ses membres ont allié les racines blues des 70's à des genres comme le Métal, le R & B, la pop. Ils ont été de très nombreuses fois "Disque d'Or" et "Disque de Platine". On écoute ce groupe mémorable dans une interprétation extraite de l'un des concerts donnés lors de la tournée de 2011 au "Pays du Soleil Levant"
Voici Aerosmith sur scène interprétant "Sweet Emotion"
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:headphone: Retour vers la gente féminine avec une jeune créature née en 1986.. Natalia Kills semble savoir ce quelle veut.depuis son plus jeune âge. A 9 ans, elle entame une carrière d'actrice, à 14 ans, elle écrit ses premières chansons.Après quelques rôles dans des séries TV et quelques prestations musicales aux succès en demi-teinte, elle finit par percer grâce en partie à Myspace où elle a été remarquée..Son premier album sorti en 2011 est suivi d'un deuxième en 2013.
Nous allons passer les 4 minutes suivantes avec une créature chaude comme la braise ! (carément "une chaudasse" oui !) 8-D

Par Natalia Kills, Voici : "Problem"
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:headphone: Steven Gone et Patrick Ridge démarrent leur association en créant "The Bel-Airs" un duo de «Doo-woop» (basé sur le vocal, très années 50's 60's).
Attirés par le son des synthétiseurs et la musique électronique, ils abandonnent rapidement ce genre musical un peu "has been", se rebaptisent Hyper Crush, plus approprié pour la nouvelle impulsion qu’ils veulent donner à leur formation. A la recherche d’une voix féminine pour la marier à celle de Steven, ils recrutent leur copine de lycée Angelina Araya.

Pour un changement de style, ce serat effectivement un changement de style radical ! Le chanteur devient le rappeur Donny Fontaine, Patrick sera Preston Moronie, l’homme aux Keyboards et Angelina, la très sexy Holly Valentine
Repéré sur Myspace, Hyper Crush deviendra un groupe "Electronique Hip-hop" significatif. Look lunettes intello pour le chanteur :ugeek: tenues provocs pour la chanteuse :(l) sunglasses (H) pour le keyboardman, ces trois (blancs) américains sortent des clichés habituels du genre…
Après avoir signés très vite chez « Motown Universal » (tiens, tiens !) où ils resteront de 2008 à 2011, ils créent en 2012 leur propre label «Nuit Wave Record» dont le tout premier single sera celui que nous allons écouter.

Le titre(théoriquement intraduisible en français) très provocateur, tout comme le clip qui l'accompagne, signifie grosso modo « Secoue-moi / bouge-moi » [sous-entendu le bas de mon anatomie – au sens explicitement sexuel du terme] (!ЊѨ?Ѿ¿Ő!œῆȫɷ?ʘʨʯϞϔӁ !!..) 8-D :drool: (Non, Yang, tu ne peux pas ! ) :roll:

Par Hyper Crush, Voici : "Werk me"
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:headphone: En lien direct avec le sujet du film, le morceau suivant, de même que le nom d'artiste de son interprète, est une véritable ode au trafic de drogue et à ses trafiquants...

Star incontournable du Hip-hop, Rick Ross (1976) ou encore "Rick Rozay" est un rappeur américain né au Mississipi. De son vrai nom William Roberts, il prend pour pseudonyme le nom d'un important trafiquant de cocaïne "Freeway" Rick Ross (freeway, surnom qui lui a été donné parce qu'il dealait sur les bretelles d'accès d'autoroute) Ce dernier lui aurait fait un procès avec demande de dédommagement de 10 millions $ pour usage de son nom..
.
C'est avec le titre qui suit, son tout premier, sorti en 2006 que Rick Ross s'est rendu célèbre (tu m'étonnes) :evil:

Voici : Hustlin' (Every Day, I'm Hustlin')
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Nous terminons la playlist de ce film par où nous l'avons commencé... Enfin presque ! Le morceau qui suit est celui des "The Temptations" présenté quelques titres plus haut mais cette fois, dans une version d' Aerosmith, Peut être un hommage ou un signe de reconnaissance à leurs aînés...
(Et le bassiste, y transpire toujours de la moustache, hein ? Dis !) :PP (Ah Yang, tu es lourd, là) :roll:

En bonus track , Revoici : "Shakey Ground" mais par.. Aerosmith
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Voilà, la Thématique sur les "Road Movies" se termine, car toute chose à une fin
Et justement, à ce propos, comment peut-on clore un sujet aussi foisonnant sans évoquer sinon le film, du moins l'histoire, que dis-je l'histoire, "La Légende" qui entoure deux prénoms, ceux-là mêmes qui claquent comme des étendards lorsqu'on prononce le titre du film...
Et dire pourtant, que celui-ci n'a pas eu droit aux honneurs de ces colonnes, à cause d'une Bande Son misérabiliste..

Et puis j'ai trouvé... Oh, rien de bien ébouriffant ; juste une chanson et un poème. Mais voilà, grâce à cela, je peux vous présenter finalement :


Séquence "In Memoriam"
BONNIE AND CLYDE



Réalisateur : Arthur Penn (1922-2010)
Scénaistes : David Newman & Robert Benton
Acteurs : Faye Dunaway (1941) Warren Betty (1937)


L'Histoire :
"Lui" c'est "Clyde Barrow", il braque la voiture de la mère de "Bonnie Parker", c'est "Elle"...
Elle décide de s'embarquer avec lui, pour piller les banques des petites bourgades de l'Amérique des années 1930, période de la Grande Dépression...Ils enrôlent des complices... Et si l'excitation est grande, les gains ne sont pas énormes, alors c'est l'enchaînement infernal : hold-ups, meurtres, poursuites... Jusqu'à la fin tragique, inévitable.


:headphone: Les plus sages d'entre-nous (ouais, les plus vieux, quoi !) :lool: les plus sages d'entre-nous, disais-je, se rappelleront certainement la très belle composition de Serge Gainsbourg (1928-1991) et de son duo avec Brigitte Bardot (1934) en hommage au couple Barrow-Parker. Sorti en 1968 le titre est accompagné d'une vidéo qui ne s'appelait pas encore un clip....

Et une fois, n'est pas coutume dans cette thématique, écoutons un titre en français...

Par Serge Gainsbourg et Brigitte Bardot, Voici : "Bonnie and Clyde"
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La Petite Histoire :
Pour la chanson, Gainsbourg s'est inspiré du (second) poème écrit par Bonnie Parker. Celle-ci, tout à fait lucide du sort qui l'attendait, avait remis le texte à sa mère, quelques semaines avant que le couple de gangsters ne soit abattu par la Police..
Voici : Le Poème de Bonnie Parker (texte original, in Extenso)

The Story of Bonnie and Clyde

You've read the story of Jesse James
Of how he lived and died;
If you're still in need
Of something to read,
Here's the story of Bonnie and Clyde.

Now Bonnie and Clyde are the Barrow gang,
I'm sure you all have read
How they rob and steal
And those who squeal
Are usually found dying or dead.

There's lots of untruths to these write-ups;
They're not so ruthless as that;
Their nature is raw;
They hate all the law
The stool pigeons, spotters, and rats.

They call them cold-blooded killers;
They say they are heartless and mean;
But I say this with pride,
That I once knew Clyde
When he was honest and upright and clean.

But the laws fooled around,
Kept taking him down
And locking him up in a cell,
Till he said to me,
"I'll never be free,
So I'll meet a few of them in hell."

The road was so dimly lighted;
There were no highway signs to guide;
But they made up their minds
If all roads were blind,
They wouldn't give up till they died.

The road gets dimmer and dimmer;
Sometimes you can hardly see;
But it's fight, man to man,
And do all you can,
For they know they can never be free.

From heart-break some people have suffered;
From weariness some people have died;
But take it all in all,
Our troubles are small
Till we get like Bonnie and Clyde.

If a policeman is killed in Dallas,
And they have no clue or guide;
If they can't find a fiend,
They just wipe their slate clean
And hand it on Bonnie and Clyde.

There's two crimes committed in America
Not accredited to the Barrow mob;
They had no hand
In the kidnap demand,
Nor the Kansas City depot job.

A newsboy once said to his buddy;
"I wish old Clyde would get jumped;
In these awful hard times
We'd make a few dimes
If five or six cops would get bumped."

The police haven't got the report yet,
But Clyde called me up today;
He said, "Don't start any fights
We aren't working nights
We're joining the NRA."

From Irving to West Dallas viaduct
Is known as the Great Divide,
Where the women are kin,
And the men are men,
And they won't "stool" on Bonnie and Clyde.

If they try to act like citizens
And rent them a nice little flat,
About the third night
They're invited to fight
By a sub-gun's rat-tat-tat.

They don't think they're too tough or desperate,
They know that the law always wins;
They've been shot at before,
But they do not ignore
That death is the wages of sin.

Some day they'll go down together;
And they'll bury them side by side;
To few it'll be grief
To the law a relief
But it's death for Bonnie and Clyde.

-- Bonnie Parker

:headphone: Et comme par principe, nous nous devons de refermer ce quatrième volet sur un morceau de musique, j'ai gardé pour la fin, et tout spécialement à l'attention d'un Tinien amateur éclairé du genre (qui à coup sûr, n'aurait pas manqué de me reprendre si je l'avais omis), une des rares pièces musicales présentables de la bande son, un vieil air de "Bluegrass" interprété par Earl Scruggs and Friends
Voici : "Foggy Mountain Breakdown"
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Un dernier mot
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...
Dernière modification par Wayne Shelton le 14 déc. 2014 23:43, modifié 1 fois.
à 20 ans, j'étais un jeune con... je suis resté très jeune !
Daps: Cowon Plenue P2 # iDSD Black Label # Sansaclip
Intras : Empire Effect Audio Arthur # Heir Audio 4Ai
Câbles Excalibur # PWAudio 5th anniversary N°5 # Magnus
Sédentaires : # Audio GD NFB12.1
Casques : Fostex TH900 # câble Forza symétrique hybride XLR3 # SoundMagic HP150 # Audio-technica ATH510
Isalula
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Message par Isalula »

Superbe clap de fin ! :jap:
"Du temps devant moi, une musique que j’aime dans le bouzin, le casque sur les oreilles… Besoin de rien d’autre."
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