[Feedback] Cowon Plenue D
Publié : 02 mai 2016 22:36
Présentation :
Le Cowon Plenue D est l'avant dernier DAP de la gamme Plenue sorti par la marque. Il présente un form-factor compact, une autonomie gigantesque
et un son dans la lignée Plenue. Donc de haut vol selon la marque. Au niveau des fonctionnalités, il est compatible avec les fichiers Hi-res jusqu’en
192 Khz / 24 bits. A la différence des autres Plenue, il n’est pas compatible avec les fichiers DSD ou DXD. Le Plenue D n’a pas non plus de fonction
DAC USB. Il intègre 32 Go de mémoire ainsi qu’un port microSD jusqu’à 128 Go. L’autonomie est de 100h en fichier basse qualité (MP3 par exemple)
et de 50h en fichier Hi-res.
Design / Finition :
Son design reprend les codes stylistiques de la gamme tout en ajoutant une petite excentricité de design. Le haut du Plenue D est dit « isométrique »,
on retrouve également ce trait de design sur le Plenue S, le sommet de la gamme. Bon dans les faits il s’agit juste d’un petit « décroché » afin d’y
caser le bouton d’allumage. Le boitier est en plastique et métal. Ce boitier est tellement bien fini qu'il est très difficile de savoir en quoi il est fait réellement.
La frontière entre plastique et métal n'a jamais été aussi mince. Pas mal de personne indique qu'il serait "tout métal", personnellement je pense que seul
le haut et la face arrière sont en métal, le reste du boitier est en plastique. Un plastique de très bonne qualité avec un effet métallisé. (EDIT : après avoir
repassé en revue la page du Plenue D sur le site de Cowon, c'est bien le dessus et l'arrière qui sont en métal).
Toute les pièces sont parfaitement ajustées, la finition est vraiment impeccable. On a entre les mains un vrai produit haut de gamme qui ne fait aucunement
cheap. Aucun jeu dans les boutons, l’écran est très bien intégré, bref du Cowon quoi.
Ergonomie :
L’ergonomie du Plenue D est bien pensé. Elle est similaire aux autres Plenue. Il possède un écran tactile de 2.8 pouces sur la face avant, un bouton
allumage / verrouillage sur le dessus, qui intègre une led et les boutons de contrôles sur le côté droit. On a de haut en bas les boutons de volumes + / -,
play / pause et précédant / suivant (qui font également office d’avance ou recule rapide). A l’opposé du bouton d’allumage se trouve la prise jack, et, sur
la tranche basse, la prise micro USB pour la recharge et le transfert de fichiers. Tous les boutons sont facilement accessibles même dans une poche.
Au niveau logiciel, c’est encore une fois un quasi copier / coller des autres Plenue. Sur l’écran principal on a la pochette d’album ainsi que les boutons
virtuels de lecture. (play / pause, précédant et suivant) en bas on a la barre de progression avec le temps écoulé et la durée totale. On peut remplacer
le temps écoulé par le temps restant via les paramètres. En haut de cette interface se trouve deux bouton, un « hub » permettant d’accéder à ses musiques
suivant différents mode (dossier, artiste, album etc…). Quant à l’autre bouton il s’agit d’un menu contextuel. Sur l’affichage principal, il permet de régler
les paramètres de lecture (répétition, aléatoire, EQ, mise en favoris etc…) ainsi que d’accéder au paramètres du lecteur. Lorsque l’on navigue dans sa
musique, un troisième bouton s’affiche permettant de revenir instantanément à la lecture en cours. Autre point à évoquer, le Plenue D peut gérer 10 playlist
que l'on peut renommer comme bon nous semble. On peut également traiter des fichiers par lot (pour en ajouter plusieurs à une playlist ou les supprimer).
Enfin, il dispose d'une fonction de recherche.
C’est une ergonomie, simple et bien pensé, qui suit toujours la même logique chez Cowon. Les amateurs ne seront pas dépaysés. Cette interface est
également personnalisable, on peut changer la police d’écriture ou toute l’interface via les « UCI » (User Created Interface), mais il n’y en a pas encore
de disponible bien que Cowon ait livré les outils pour.
Un petit mot sur l’autonomie, bon bah comme le revendique Cowon celle-ci est juste épique. On tient facilement… beaucoup. Une vingtaine de jours si
vous utilisez peu votre DAP (et encore plus si vos fichier ne sont pas de très haute qualité). Environ une semaine en usage intensif. Je trouve le temps
de recharge un peu long mais ce n’est pas très grave étant donné le nombre d'heures qu’on a à sa disposition après.
Son :
Maintenant, le point le plus intéressant (et pour lequel je suis le moins à l’aise pour le décrire), comment sonne-t-il ?
Il sonne plutôt bien. Même très bien. Un léger rappel sur ses « entrailles ». En fait il n’y en a qu’une. L’ensemble du DAP est géré par une puce tout-en-un,
(je parle uniquement de la partie audio, pas du processeur ni de la ram etc...) une Wolfson WM8998 qui fait à la fois DAC et ampli et gère la partie Equaliseur
(avec les fameux JetEffects ici en version 5).
Le son est riche et détaillé, relativement neutre avec une très légère tendance chaude. Le soundstage est très large et c’est vraiment appréciable. Le son
est percutant, jamais baveux. Les basses sont très bien reproduite sans en faire trop. Avec un Audio Technica ATH-MSR7 le rendu est vraiment très plaisant
et dynamique. La prise jack, totalement dépourvue de souffle (même avec des intras très sensible) est vraiment puissante. Après plusieurs heures d’écoute,
il drive très bien mon Beyerdynamic DT990 Pro (pourtant 250 ohms). Bizarrement, à la toute première écoute avec ce combo j’avais été très déçu, j’avais
l’impression qu’il manquait quelque chose, mais je ne devais pas être réveillé, car au final le résultat est vraiment bon le Plenue D n'a aucun mal à driver des
casque gourmand (également testé avec succès sur un Sennheiser HD650). J’ai effectué plusieurs écoutes avec des morceaux de style et genre très varié.
Sur la Symphonie No 3 Eroica Opus 55 de Beethoven on perçoit la grande dynamique de cette musique. Les solistes se détachent bien des autres
instruments, le soundstage du Cowon aidé par la très bonne aération du DT990 fait vraiment honneur à cette œuvre. (oui j'ai pas grand chose d'autre
à dire la dessus )
Vient ensuite une petite écoute de Mombasa de 2Cellos. Sur cette musique on a bien cette impression que le son vient de devant soi (EDIT : après
comparaison avec le Grado SR325e, le son vient peu plus du dessus que d'en face). On perçoit également très bien la légère reverb apportant de la
profondeur au morceau. Encore une fois le Beyerdynamic aide le Plenue D mais celui-ci ne démérite pas. Avec l’ATH-MSR7 on bénéficie de la même largeur
de scène, mais on perd un peu en profondeur.
Avec le morceau The Poet and the pendulum du groupe Nightwish, un morceau légèrement complexe. A partir d’1m30 il commence à y avoir beaucoup
d’instruments. Violons, guitare, batterie, chœur etc… Sur une source peu détaillé (typiquement mon iPod Nano ou Shuffle) cela donne une bouillie de son
pas très agréable. Ici chaque instrument est parfaitement identifiable et l’ensemble est parfaitement cohérent et intelligible. Aucun effet de masquage.
Dernière écoute avec The Greatest Show on Earth toujours de Nightwish. Dès le départ on est entraîné par le piano très bien rythmé et les violons. Ce
morceau use pas mal d’effets sonore (tonnerre, tremblement de terre etc…) ces effets bénéficient d’une très bonne texture et complète agréablement bien
la musique. Les sons des baleines et dauphins par exemple sont magistralement retranscrit. Ils sont très bien détaillés que ce soit avec le Beyer ou l’ATH.
Le reste de la musique n’est pas très complexe, rien à dire là-dessus le Cowon est efficace en toute circonstance. Sa grande largeur de scène permet
d’entendre des détails qui sont peu audible avec d’autre système d’écoute moins performant (j'ai pas dit moins cher ^^ ).
J’ai également écouté tous ces morceaux avec le Meizu Pro 5 et le Fiio M3 (uniquement avec l’ATH-MSR7 pour celui-ci). Sur le Pro 5 le rendu est bien plus
froid (même très, très froid) et les aigus sont plus détaillé, mais la largeur de scène et la profondeur sont similaire. Sur le Fiio M3 le rendu est (à l’opposé du Pro 5)
plus chaud, le niveau de détail est similaire mais on perd en largeur de scène et profondeur. De même sur des morceaux très chargé le Fiio M3 se mélange
un peu mais sans atteindre le niveau de flou de mes iPod.
Je pense avoir fait le tour. Je n’ai volontairement pas parlé des effets JetEffects et BBE les écoutes ci-dessus se sont déroulées sans. Ces effets sont très
efficaces et plaisant. Ils n’affectent pas les qualités du Plenue mais change son rendu. Bien utilisé ils peuvent améliorer le rendu d’un casque ou d’intras. J’ai
ainsi pu obtenir de très bon résultat avec les Brainwavz M5 ou les Fiio M3 Earbuds (pas les EM3, je parle de ceux qui sont livré avec le M3).
Mention spéciale
Plenue D + Grado SR325e. Pour le moment, c'est la meilleur expérience audio qu'il m'ait été donné d'écouter. Ma venu sur TN m'a ouvert le champ des
possibles. Et en peut de temps, j'ai pu tester pas mal de matos dont (par exemple) le couple HD800 + HDVD800, de nombreux DAP (Fiio, Hifiman) etc...
Le Grado couplé au Plenue D offre une musicalité incroyable. Pour faire simple, mon ATH-MSR7 sonne désormais "bouché" et le DT990 à (en comparaison)
un rendu "sphérique" un peu dark (toujours en compagnie du Plenue D). Evidemment, ce genre de commentaire est sujet à interprétation. Entendons-nous bien,
le Grado SR325e n'est pas plus performant que le DT990 ou le MSR7, mais il véhicule mieux les émotions transmise par le D. L’association du son Cowon et
Grado est selon moi exceptionnelle. Le Plenue D corrige le léger excès de brillance du Grado. Les basses sont bien présentes et soutiennent vraiment bien la
musique malgré le léger manque d'impact. Les médiums sont juste parfait, et les aigus sont détaillés comme il faut. Ni trop, ni trop peu. Surout, on entend TOUT !
Il n'y a aucun effet de masquage, et pas besoin de se concentrer pour entendre une contrebasse, un triangle etc... Mais le point le plus étonnant de ce combo,
c'est la scène sonore. Entre la très bonne spatialisation du Plenue, la très bonne séparation des instruments du Grado, là je comprend enfin ce que veut dire
"avoir les instruments devant soi". Encore une fois, à titre d'information, aucun autre système d'écoute ne m'avait procuré cet effet.
(sauf les enceintes bien évidemment ^^ ).
Au final, et pour mes oreilles, j'ai atteint ce que je recherchais, à savoir la meilleur transmission possible des émotions
que l'artiste ou le compositeur avait imaginé. Avec ce combo, on est très loin d'avoir un rendu "fidèle" mais on a assurément un rendu de qualité qui transporte
littéralement l'auditeur.
Conclusion :
Le Cowon Plenue D est un très bon DAP. A 300 €, il est certes un peu cher mais il n’a pas d’équivalent. Il n’est pas le plus performant mais toute ses qualités
confondues en fait, selon moi, un produit incontournable. Attention cependant, il n’est pas à l’aise avec des intras qui n’ont pas une très grande largeur de scène.
EDIT : Petite correction, quand je dis que le Meizu Pro 5 est plus détaillé ce n’est pas tout à fait juste. Tout ce qu’on entend sur le Pro 5 on l’entend aussi sur
le Plenue D. Mais comme le rendu du Pro 5 est froid et plutôt montant, ces détails sont accentué d’où cette impression qu’il y en a plus. Mais avec le Plenue D,
on a ses effets ! Et l’effet Maestro permet justement de rehausser les aigus. Au final c’est identique avec le Meizu. C’est tout l’avantage du Plenue D (et des autres
Cowon, même non-Plenue) son rendu est polymorphe. Il faut juste ne pas être réfractaire aux effets, d’autant que ceux-ci n’altère ni le soundstage, ni la distorsion etc…
Le Cowon Plenue D est l'avant dernier DAP de la gamme Plenue sorti par la marque. Il présente un form-factor compact, une autonomie gigantesque
et un son dans la lignée Plenue. Donc de haut vol selon la marque. Au niveau des fonctionnalités, il est compatible avec les fichiers Hi-res jusqu’en
192 Khz / 24 bits. A la différence des autres Plenue, il n’est pas compatible avec les fichiers DSD ou DXD. Le Plenue D n’a pas non plus de fonction
DAC USB. Il intègre 32 Go de mémoire ainsi qu’un port microSD jusqu’à 128 Go. L’autonomie est de 100h en fichier basse qualité (MP3 par exemple)
et de 50h en fichier Hi-res.
Design / Finition :
Son design reprend les codes stylistiques de la gamme tout en ajoutant une petite excentricité de design. Le haut du Plenue D est dit « isométrique »,
on retrouve également ce trait de design sur le Plenue S, le sommet de la gamme. Bon dans les faits il s’agit juste d’un petit « décroché » afin d’y
caser le bouton d’allumage. Le boitier est en plastique et métal. Ce boitier est tellement bien fini qu'il est très difficile de savoir en quoi il est fait réellement.
La frontière entre plastique et métal n'a jamais été aussi mince. Pas mal de personne indique qu'il serait "tout métal", personnellement je pense que seul
le haut et la face arrière sont en métal, le reste du boitier est en plastique. Un plastique de très bonne qualité avec un effet métallisé. (EDIT : après avoir
repassé en revue la page du Plenue D sur le site de Cowon, c'est bien le dessus et l'arrière qui sont en métal).
Toute les pièces sont parfaitement ajustées, la finition est vraiment impeccable. On a entre les mains un vrai produit haut de gamme qui ne fait aucunement
cheap. Aucun jeu dans les boutons, l’écran est très bien intégré, bref du Cowon quoi.
Ergonomie :
L’ergonomie du Plenue D est bien pensé. Elle est similaire aux autres Plenue. Il possède un écran tactile de 2.8 pouces sur la face avant, un bouton
allumage / verrouillage sur le dessus, qui intègre une led et les boutons de contrôles sur le côté droit. On a de haut en bas les boutons de volumes + / -,
play / pause et précédant / suivant (qui font également office d’avance ou recule rapide). A l’opposé du bouton d’allumage se trouve la prise jack, et, sur
la tranche basse, la prise micro USB pour la recharge et le transfert de fichiers. Tous les boutons sont facilement accessibles même dans une poche.
Au niveau logiciel, c’est encore une fois un quasi copier / coller des autres Plenue. Sur l’écran principal on a la pochette d’album ainsi que les boutons
virtuels de lecture. (play / pause, précédant et suivant) en bas on a la barre de progression avec le temps écoulé et la durée totale. On peut remplacer
le temps écoulé par le temps restant via les paramètres. En haut de cette interface se trouve deux bouton, un « hub » permettant d’accéder à ses musiques
suivant différents mode (dossier, artiste, album etc…). Quant à l’autre bouton il s’agit d’un menu contextuel. Sur l’affichage principal, il permet de régler
les paramètres de lecture (répétition, aléatoire, EQ, mise en favoris etc…) ainsi que d’accéder au paramètres du lecteur. Lorsque l’on navigue dans sa
musique, un troisième bouton s’affiche permettant de revenir instantanément à la lecture en cours. Autre point à évoquer, le Plenue D peut gérer 10 playlist
que l'on peut renommer comme bon nous semble. On peut également traiter des fichiers par lot (pour en ajouter plusieurs à une playlist ou les supprimer).
Enfin, il dispose d'une fonction de recherche.
C’est une ergonomie, simple et bien pensé, qui suit toujours la même logique chez Cowon. Les amateurs ne seront pas dépaysés. Cette interface est
également personnalisable, on peut changer la police d’écriture ou toute l’interface via les « UCI » (User Created Interface), mais il n’y en a pas encore
de disponible bien que Cowon ait livré les outils pour.
Un petit mot sur l’autonomie, bon bah comme le revendique Cowon celle-ci est juste épique. On tient facilement… beaucoup. Une vingtaine de jours si
vous utilisez peu votre DAP (et encore plus si vos fichier ne sont pas de très haute qualité). Environ une semaine en usage intensif. Je trouve le temps
de recharge un peu long mais ce n’est pas très grave étant donné le nombre d'heures qu’on a à sa disposition après.
Son :
Maintenant, le point le plus intéressant (et pour lequel je suis le moins à l’aise pour le décrire), comment sonne-t-il ?
Il sonne plutôt bien. Même très bien. Un léger rappel sur ses « entrailles ». En fait il n’y en a qu’une. L’ensemble du DAP est géré par une puce tout-en-un,
(je parle uniquement de la partie audio, pas du processeur ni de la ram etc...) une Wolfson WM8998 qui fait à la fois DAC et ampli et gère la partie Equaliseur
(avec les fameux JetEffects ici en version 5).
Le son est riche et détaillé, relativement neutre avec une très légère tendance chaude. Le soundstage est très large et c’est vraiment appréciable. Le son
est percutant, jamais baveux. Les basses sont très bien reproduite sans en faire trop. Avec un Audio Technica ATH-MSR7 le rendu est vraiment très plaisant
et dynamique. La prise jack, totalement dépourvue de souffle (même avec des intras très sensible) est vraiment puissante. Après plusieurs heures d’écoute,
il drive très bien mon Beyerdynamic DT990 Pro (pourtant 250 ohms). Bizarrement, à la toute première écoute avec ce combo j’avais été très déçu, j’avais
l’impression qu’il manquait quelque chose, mais je ne devais pas être réveillé, car au final le résultat est vraiment bon le Plenue D n'a aucun mal à driver des
casque gourmand (également testé avec succès sur un Sennheiser HD650). J’ai effectué plusieurs écoutes avec des morceaux de style et genre très varié.
Sur la Symphonie No 3 Eroica Opus 55 de Beethoven on perçoit la grande dynamique de cette musique. Les solistes se détachent bien des autres
instruments, le soundstage du Cowon aidé par la très bonne aération du DT990 fait vraiment honneur à cette œuvre. (oui j'ai pas grand chose d'autre
à dire la dessus )
Vient ensuite une petite écoute de Mombasa de 2Cellos. Sur cette musique on a bien cette impression que le son vient de devant soi (EDIT : après
comparaison avec le Grado SR325e, le son vient peu plus du dessus que d'en face). On perçoit également très bien la légère reverb apportant de la
profondeur au morceau. Encore une fois le Beyerdynamic aide le Plenue D mais celui-ci ne démérite pas. Avec l’ATH-MSR7 on bénéficie de la même largeur
de scène, mais on perd un peu en profondeur.
Avec le morceau The Poet and the pendulum du groupe Nightwish, un morceau légèrement complexe. A partir d’1m30 il commence à y avoir beaucoup
d’instruments. Violons, guitare, batterie, chœur etc… Sur une source peu détaillé (typiquement mon iPod Nano ou Shuffle) cela donne une bouillie de son
pas très agréable. Ici chaque instrument est parfaitement identifiable et l’ensemble est parfaitement cohérent et intelligible. Aucun effet de masquage.
Dernière écoute avec The Greatest Show on Earth toujours de Nightwish. Dès le départ on est entraîné par le piano très bien rythmé et les violons. Ce
morceau use pas mal d’effets sonore (tonnerre, tremblement de terre etc…) ces effets bénéficient d’une très bonne texture et complète agréablement bien
la musique. Les sons des baleines et dauphins par exemple sont magistralement retranscrit. Ils sont très bien détaillés que ce soit avec le Beyer ou l’ATH.
Le reste de la musique n’est pas très complexe, rien à dire là-dessus le Cowon est efficace en toute circonstance. Sa grande largeur de scène permet
d’entendre des détails qui sont peu audible avec d’autre système d’écoute moins performant (j'ai pas dit moins cher ^^ ).
J’ai également écouté tous ces morceaux avec le Meizu Pro 5 et le Fiio M3 (uniquement avec l’ATH-MSR7 pour celui-ci). Sur le Pro 5 le rendu est bien plus
froid (même très, très froid) et les aigus sont plus détaillé, mais la largeur de scène et la profondeur sont similaire. Sur le Fiio M3 le rendu est (à l’opposé du Pro 5)
plus chaud, le niveau de détail est similaire mais on perd en largeur de scène et profondeur. De même sur des morceaux très chargé le Fiio M3 se mélange
un peu mais sans atteindre le niveau de flou de mes iPod.
Je pense avoir fait le tour. Je n’ai volontairement pas parlé des effets JetEffects et BBE les écoutes ci-dessus se sont déroulées sans. Ces effets sont très
efficaces et plaisant. Ils n’affectent pas les qualités du Plenue mais change son rendu. Bien utilisé ils peuvent améliorer le rendu d’un casque ou d’intras. J’ai
ainsi pu obtenir de très bon résultat avec les Brainwavz M5 ou les Fiio M3 Earbuds (pas les EM3, je parle de ceux qui sont livré avec le M3).
Mention spéciale
Plenue D + Grado SR325e. Pour le moment, c'est la meilleur expérience audio qu'il m'ait été donné d'écouter. Ma venu sur TN m'a ouvert le champ des
possibles. Et en peut de temps, j'ai pu tester pas mal de matos dont (par exemple) le couple HD800 + HDVD800, de nombreux DAP (Fiio, Hifiman) etc...
Le Grado couplé au Plenue D offre une musicalité incroyable. Pour faire simple, mon ATH-MSR7 sonne désormais "bouché" et le DT990 à (en comparaison)
un rendu "sphérique" un peu dark (toujours en compagnie du Plenue D). Evidemment, ce genre de commentaire est sujet à interprétation. Entendons-nous bien,
le Grado SR325e n'est pas plus performant que le DT990 ou le MSR7, mais il véhicule mieux les émotions transmise par le D. L’association du son Cowon et
Grado est selon moi exceptionnelle. Le Plenue D corrige le léger excès de brillance du Grado. Les basses sont bien présentes et soutiennent vraiment bien la
musique malgré le léger manque d'impact. Les médiums sont juste parfait, et les aigus sont détaillés comme il faut. Ni trop, ni trop peu. Surout, on entend TOUT !
Il n'y a aucun effet de masquage, et pas besoin de se concentrer pour entendre une contrebasse, un triangle etc... Mais le point le plus étonnant de ce combo,
c'est la scène sonore. Entre la très bonne spatialisation du Plenue, la très bonne séparation des instruments du Grado, là je comprend enfin ce que veut dire
"avoir les instruments devant soi". Encore une fois, à titre d'information, aucun autre système d'écoute ne m'avait procuré cet effet.
(sauf les enceintes bien évidemment ^^ ).
Au final, et pour mes oreilles, j'ai atteint ce que je recherchais, à savoir la meilleur transmission possible des émotions
que l'artiste ou le compositeur avait imaginé. Avec ce combo, on est très loin d'avoir un rendu "fidèle" mais on a assurément un rendu de qualité qui transporte
littéralement l'auditeur.
Conclusion :
Le Cowon Plenue D est un très bon DAP. A 300 €, il est certes un peu cher mais il n’a pas d’équivalent. Il n’est pas le plus performant mais toute ses qualités
confondues en fait, selon moi, un produit incontournable. Attention cependant, il n’est pas à l’aise avec des intras qui n’ont pas une très grande largeur de scène.
EDIT : Petite correction, quand je dis que le Meizu Pro 5 est plus détaillé ce n’est pas tout à fait juste. Tout ce qu’on entend sur le Pro 5 on l’entend aussi sur
le Plenue D. Mais comme le rendu du Pro 5 est froid et plutôt montant, ces détails sont accentué d’où cette impression qu’il y en a plus. Mais avec le Plenue D,
on a ses effets ! Et l’effet Maestro permet justement de rehausser les aigus. Au final c’est identique avec le Meizu. C’est tout l’avantage du Plenue D (et des autres
Cowon, même non-Plenue) son rendu est polymorphe. Il faut juste ne pas être réfractaire aux effets, d’autant que ceux-ci n’altère ni le soundstage, ni la distorsion etc…