Buzthafuzz a écrit :Comment tu le compresses ?
Sur le même principe que quand tu le compresses, mais dans l'autre sens.
Exemple plus basique, de l'air (un fluide, lui aussi) : met-le dans une seringue, bouche le trou sortant avec un doigt (ou la langue de ta belle-doche), puis compresse fortement. Tu vas sentir le fluide devenir plus chaud (c'est la fameuse loi des gaz parfaits PV = nRT, pour les connaisseurs).
(En vrai, la chauffe viendra aussi de la dissipation thermique quand tu pousseras.)
Et pourquoi une décompression violente refroidit-elle le fluide ?
En fait, il faut revenir à ce que c'est qu'une température. Formellement, la température, c'est une mesure de l'agitation des "particules" d'un milieu (par exemple, ta peau est a priori entre 35 et 40°C, et donc les atomes qui composent tes cellules sont en permanence en train de vibrer).
Maintenant, que se passe-t-il quand on augmente la pression d'un fluide (en diminuant l'espace dans lequel le fluide est confiné) ? Hé bien les "particules" sont encore plus à l'étroit, et donc vont s'entrechoquer encore plus que d'habitude, donc se "chauffer" les unes les autres (un petit peu comme si tu cognais deux silex l'un sur l'autre).
Pour le refroidissement, c'est l'inverse : les particules s'entrechoquent moins, donc arrêtent de s'exciter toutes seules. (enfin moins) donc il fait moins froid.
DarkZenith a écrit :C'est une constatation empirique et c'est aussi une relation (entre pression, volume et température) décrite par une "loi" dite des gaz parfaits : PV=nRT.
Cette loi est proprement scandaleuse : hyper grossière et dégueulasse, mais ça fonctionne pour pratiquement tous les gaz en première approximation