Musique commerciale ?

[Sam]

Il y a "commercial" et "commercial" quand même.

Heureusement que la distinction est faite.

[manwalk]

Je préfère l'analyse de Leb même si dans les produits fabriqués de toute pièce par les majors, il peut y avoir du très très bon.
Comme dans les artistes super indépendants, il y a souvent de belles bouses...

[Gwaaan]

Comme dans les artistes super indépendants, il y a souvent de belles bouses...

C'est d'ailleurs parce qu'ils font du caca qu'ils sont super tout seul.

edit : souvent des "incompris", d'après eux.

[DarkZunicorn]

Il y a "commercial" et "commercial" quand même.

Heureusement que la distinction est faite.

Direction => le bêtisier.

Comme dans les artistes super indépendants, il y a souvent de belles bouses...

C'est d'ailleurs parce qu'ils font du caca qu'ils sont super tout seul.

Manny, Gwaaan, votre "analyse" est affligeante...
Quand on voit le nombre d'oeuvres de qualité, voire carrément géniales pour certaines, qui ont sombré dans l'oubli faute d'être suffisamment "commerciales", et cela dans tous les secteurs de la culture depuis la nuit des temps ou presque, laisser entendre que les oeuvres n'ayant pas eu de succès, ou seulement un succès confidentiel sont forcément des bouses, relève de la provocation gratuite et méchante et ne fait, àmha, vraiment pas avancer le débat.

De plus, avez-vous conscience qu'en critiquant ainsi les indépendants vous cirez les pompes aux majors qui tuent la création à petits feux non seulement en cherchant à acquérir le monopole de la production musicale mais aussi, ce qui est plus grave à mon sens, en dictant à leurs artistes jusqu'à leurs choix créatifs au nom de critères purement marketing (au premier rang desquels la soumission aux goûts du plus large public), c'est-à-dire en se foutant royalement des innovations que leur génie pourrait apporter à la culture, à notre vie?

Sans aller jusqu'à prétendre que la musique serait politique, ce qui serait ridicule, il n'empêche, et nous en avons, je crois, tous fait l'expérience ici, qu'elle peut radicalement changer notre façon de vivre notre existence, ne serait-ce, déjà, qu'en nous permettant de mieux en supporter les aléas. Or les vraies bouses commerciales qu'on endure dans les shows de masse de la télé ou de la radio ne m'aident pas à mieux vivre. Je les trouve incroyablement standardisées, formatées, incapable de me toucher personnellement (à moins que je renonce à ma personnalité, évidemment, mais vous me pardonnerez d'avoir trop d'orgueil pour ça).
Une oeuvre géniale, en revanche (et c'est là son paradoxe le plus fécond), va me toucher infiniment plus et donc être susceptible de m'apporter nettement plus parce qu'elle est, justement, très originale. Ce genre d'observation est courant en littérature mais je crois qu'il pourrait s'appliquer aussi à la musique: c'est en creusant sa propre individualité que le créateur est le plus à même d'atteindre à l'universel. Or c'est précisément cette démarche que stérilise la soumission de la musique au marketing.

[Tutut]

De toute façon, les modes de commercialisation et de diffusion ont tellement évolué, on pourrait croire qu'il serait plus facile qu'avant pour un artiste de se faire connaître (internet, musique dématérialisé), mais non, trop de choix tue le choix, les médias traditionnels sont trop dépendants des maisons de disque et les artistes produits par celles-ci construisent et mettent en valeur leur image de façon beaucoup plus subtile, moins spontanée et plus artificielle aussi.

[DarkZunicorn]

Ben, disons que le "problème" est aussi à la source, en ce que faire de la musique est devenue beaucoup plus accessible qu'auparavant.
Tout le monde peut aujourd'hui se monter à moindre frais un studio virtuel qui permet déjà de produire des maquettes dignes de ce nom.
Tu investis ensuite aux alentours de 400-500 € par album pour un bon mastering et te voilà avec un produit fini professionnel que tu peux déjà diffuser tel quel sur le net.

Mais bon, comme jadis, au bout du compte, ce sont les outils critiques qui vont te permettre de trancher en tant que consommateur: ta propre connaissance des artistes et des labels, les reviews, les sites de fanzines, etc..
Alors, certes, tu peux te contenter de "prendre" ce que les médias de masse ont choisi pour toi, mais personne ne m'ôtera l'idée que c'est, au minimum, de la paresse intellectuelle.
Surtout, je trouve qu'on se prive ainsi de la possibilité de trouver des musiques qui nous parlent vraiment, dont l'originalité puisse enrichir la nôtre...

[manwalk]

Dz, ton analyse, du style la musique moyenne pour le public moyen, qui à généralement des goûts peu exquis, pue l'élitisme tout simplement.
Monsieur a des goûts trop raffinés pour écouter de la musique de majors, désolé...
Ton raccourci major = commercial = bouse est tout aussi affligeant.
Désolé mais y'a du bon partout, dans tous les genres, chez les majors comme chez les indépendants.

[DarkZunicorn]

Dz, ton analyse, du style la musique moyenne pour le public moyen, qui à généralement des goûts peu exquis, pue l'élitisme tout simplement.
Monsieur a des goûts trop raffinés pour écouter de la musique de majors, désolé...

Je reconnais effectivement à avoir toujours eu quelques réticences à manger de la merde.

Désolé mais y'a du bon partout, dans tous les genres, chez les majors comme chez les indépendants.

Ben, non, justement, ouvre les yeux aussi (ou alors sois de bonne foi, ça nous changera un peu ).

Ton mépris pour ceux qui ont du mal à trouver leur plaisir dans le tout-venant est outrancier et insultant.
Il y a comme un air de botte et de marche au pas dans tes propos qui me gêne: on a tout de même le droit de ne pas aimer ce qu'apprécie la majorité, non? Ou alors c'est justement ça qui te dérange: le crime d'être différent, de ne pas vouloir rentrer dans le rang?
Je ne suis pas élitiste, je suis marginal, c'est différent. Et si je suis marginal, ce n'est pas par caprice: c'est parce que, par nature, je suis différent des autres. Comme tout le monde d'ailleurs. Mais à la différence de beaucoup j'ai la lucidité de l'assumer, d'y voir mon salut, de le revendiquer.

Ce que j'aime comme musique, à savoir essentiellement l'ambient, de préférence dark, et l'electro-jazz, j'ai mis plus de vingt ans pour comprendre à quel point je l'aimais. Or il se trouve que jamais je n'en entends à la radio ni à la télé. C'est comme ça. Je n'y peux rien. J'apprécierais simplement qu'on ne m'en fasse pas le reproche.

Et pour ce qui est des pratiques des majors... Renseigne-toi donc dessus. Tout ce que j'en dis est la stricte vérité. Beaucoup d'artistes courageux pourraient en témoigner qui ont décidé de quitter celle où ils avaient signé au départ et de monter leur propre label indépendant simplement pour pouvoir continuer à s'exprimer comme ils l'entendent, sans avoir constamment sur le dos un directeur artistique pour leur rogner les ailes et les obliger à faire ci ou ça, à rentrer dans le rang, quoi...

[manwalk]

Cela n'empêche qu'il y a du bon partout. Même si tu ne l'apprecies pas. C'est vrai, ca donné toujours un genre de se trouver différent, de rejeter en bloc ce qui peut plaire à la "masse", un peu comme Android, le sentiment d'être "libre", indépendants, non mais lol... j'ouvre les yeux et les oreilles, pas comme toi qui juge sans même écouter. Et j'aime de tout, que ce soit du commercial comme de l'indépendant, dans la pop comme dans le jazz. Pas besoin de me donner un genre pour me sentir supérieur et me rassurer en me disant que j'ai des goûts meilleurs que la populasse...
Prends cela pour de la mauvaise foi si tu le souhaites, je m'en garde bien moi et mes goûts peu exquis...
Ce n'est pas comment tu juges le travail des majors qui m'irrites, je te rejoins la dessus mais comment tu juges les goûts de la majorité par rapport au tiens.

[lolosormiou]

Bon les gars arrêtez de partir en couilles on est sur TN là, un lieu où on peut débattre tranquillement sans tourner à la guerre de tranchées non ?

[manwalk]

Non

[DarkZunicorn]

j'ouvre les yeux et les oreilles, pas comme toi qui juge sans même écouter.

Oh, ça, pour écouter de la soupe, je n'ai qu'à ouvrir le robinet à musique des stations qui monopolisent les fréquences de la FM.
La boue sonore, elle est à la disposition de tout le monde. Je n'ai pas besoin d'effectuer une démarche spécifique pour mieux la connaître: elle s'impose à moi, elle m'envahit, elle noie tout.
Pour une station globalement remarquable comme Radio Nova et quelques émissions disséminées ici ou là sur les autres stations, tu as 99 % de daube fadasse et consensuelle sur laquelle, oui, ne t'en déplaise, je chie. Et ce n'est que justice parce qu'à longueur de temps cette merde est chiée sur moi. Elle me salit, elle me souille, c'est un viol auditif perpétuel, à la télé, à la radio, au supermarché, dans le cabinet de mon dentiste, etc... Partout la MUZAK, partout la vulgarité, partout les deux-trois mêmes pauvres accords, les mêmes timbres archi-entendus, les mêmes redites, les mêmes bafouillages, les mêmes bégaiements vulgaires et satisfaits de l'être... STOP!
Roule-toi dedans si ça te chante, fais-en ton miel, tes délices: je te le laisse. Et cela, quoique tu puisses en penser, en toute connaissance de cause, vu que je puis difficilement éviter de me faire agresser partout et tout le temps par la musique commerciale.

Tiens, ce pourrait même être une définition de la musique commerciale: la musique qui vient vers toi sans que tu lui aies rien demandé, sans que tu l'aies choisie, ELUE.
La musique qui t'est imposée.
La musique... totalitaire, oui, en somme.
Je retire donc tout ce que j'ai dit sur le tableau et les analyses proposées plus haut par bibebop: c'était en fait parfaitement pertinent: la musique commerciale est effectivement, à la racine, fasciste.
Merci de m'en avoir fait prendre conscience, manny.

[manwalk]

Moi, j'adore quand t'es comme ça dz en tout cas, même si je partage pas du tout ton opinion. En partie oui, mais de la à généraliser, non.

[Denis Gaudineau]

4L :



4L commerciale :

[castleofargh]

bon il y a la masse ignorée (bonne ou non), le talent qui a des relations , et le mec qui a des relations et rien d'autre.
commercial au sens propre comprend les 2 derniers cas, au sens péjoratif uniquement le dernier (hey macarena).