Bonjour à toutes et à tous, l'équipe de tellement nomade vous souhaite une bonne année 2025
Analyser un casque/intra. Eléments de méthode
Analyser un casque/intra. Eléments de méthode
Hello les amateurs de test , d'analyse et d'expression claire du ressenti et de l'analyse d'un matos audio.
J'aimerais bien savoir comment vous procédez pour analyse les différentes composantes de la signature d'un casque. Balance tonale, traitement des différents registres , vitesse , soundstage et tout le toutim et évidemment les rapports entre les différentes facteurs.
En bref, j'aimerais causer avec les gens que ça intéresse de vos raisonnements et analyses et de vos outils pour comprendre la signature d'un casque.
Je commence avec des exemples:
- J'estime personnellement que le niveau de sub basses ( <60hz) influe sur plusieurs point du ressenti global : D'abord la sensation de "profondeur" du soundstage, ensuite le côté "physique" du ressenti des graves. J'utilise pour ça deux ou trois tracktests : L'intro de "Ainsi parlait Zarathoustra" de Strauss avec les notes d'orgues , "Angel" de Massive Attack , Sssnakepit ( l'intro) de Enter Shikari que j'ai piqué à Ony.
- Le haut aigu (>10Khz) me semble amener l'ouverture , l'air même si ce ne sont jamais des fréquences fondamentales d'instruments. en manquer donne une sensation de fermeture , en avoir beacoup donne une grande sensation de hauteur et d'aération . ça vous fait pareil ? .. aucune track test chez moi pour analyse ce point. vous avez quelquechose ?
Vous avez la même analyse que moi ou d'autres ressentis ?
Après j'ai beaucoup plus de mal sur les effets audibles des différentes strates de basses et medium hors les extrêmes donc je suis preneur de vos propres trucs
Au delà de cet exemple j'aimerais bien qu'on puisse balayer toutes les plages de fréquences , les effets d'un creux ou d'un surplus à ces fréquences et ce qu'on doit chercher à l'oreille pour détecter ça . avec des exemples de tracktests pour les différents items. Le référentiel de registres utilisés sera celui là http://www.independentrecording.net/irn ... isplay.htm . Ce point est non négociable pour la suite de la discussion, je ne veux pas partir sur des débats sans fin sur le sujet donc je fais le dictateur.
Je pense que c'est possible de s'accorder sur un certain nombre de points et ainsi s'accorder sur une forme de méthode. Au pire , ça me servira uniquement pour mes propres essais. L'idée serait d'arriver à une forme de référentiel de test utile à tous dont je ferai le récap' dans le premier post au gré des apports de chacun.
J'aimerais bien savoir comment vous procédez pour analyse les différentes composantes de la signature d'un casque. Balance tonale, traitement des différents registres , vitesse , soundstage et tout le toutim et évidemment les rapports entre les différentes facteurs.
En bref, j'aimerais causer avec les gens que ça intéresse de vos raisonnements et analyses et de vos outils pour comprendre la signature d'un casque.
Je commence avec des exemples:
- J'estime personnellement que le niveau de sub basses ( <60hz) influe sur plusieurs point du ressenti global : D'abord la sensation de "profondeur" du soundstage, ensuite le côté "physique" du ressenti des graves. J'utilise pour ça deux ou trois tracktests : L'intro de "Ainsi parlait Zarathoustra" de Strauss avec les notes d'orgues , "Angel" de Massive Attack , Sssnakepit ( l'intro) de Enter Shikari que j'ai piqué à Ony.
- Le haut aigu (>10Khz) me semble amener l'ouverture , l'air même si ce ne sont jamais des fréquences fondamentales d'instruments. en manquer donne une sensation de fermeture , en avoir beacoup donne une grande sensation de hauteur et d'aération . ça vous fait pareil ? .. aucune track test chez moi pour analyse ce point. vous avez quelquechose ?
Vous avez la même analyse que moi ou d'autres ressentis ?
Après j'ai beaucoup plus de mal sur les effets audibles des différentes strates de basses et medium hors les extrêmes donc je suis preneur de vos propres trucs
Au delà de cet exemple j'aimerais bien qu'on puisse balayer toutes les plages de fréquences , les effets d'un creux ou d'un surplus à ces fréquences et ce qu'on doit chercher à l'oreille pour détecter ça . avec des exemples de tracktests pour les différents items. Le référentiel de registres utilisés sera celui là http://www.independentrecording.net/irn ... isplay.htm . Ce point est non négociable pour la suite de la discussion, je ne veux pas partir sur des débats sans fin sur le sujet donc je fais le dictateur.
Je pense que c'est possible de s'accorder sur un certain nombre de points et ainsi s'accorder sur une forme de méthode. Au pire , ça me servira uniquement pour mes propres essais. L'idée serait d'arriver à une forme de référentiel de test utile à tous dont je ferai le récap' dans le premier post au gré des apports de chacun.
Casques : Sennheiser HD800 "SuperDuponted", HE60 "baby orpheus"; AKG K242 "Cardan" Tous égalisés grâce à la RME ci dessous.
Amplis : Full DIY : SRX+ ampli casque électrostatique, ECP Torpedo III
DAC RME ADI2 pro
Nomade : Bose QC35 II, shure SE215 et Koss Porta Pro.
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Je m'abonne. Et je vais écouter les tracks qui tu sites pour me faire une idée....
- DarkZunicorn
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Donc ce sera sans moi.Sorrodje a écrit :Le référentiel de registres utilisés sera celui là http://www.independentrecording.net/irn ... isplay.htm . Ce point est non négociable pour la suite de la discussion, je ne veux pas partir sur des débats sans fin sur le sujet donc je fais le dictateur.
Hiby FD3 → Blon BL-03 avec NiceHCK C16-3 et Penon Liqueur B
FiiO KA17 + FiiO ESTICK → Tangzu Zetian Wu Legend avec câble Flash Acoustics d'origine et Penon Liqueur B
Pioneer U-05-S → Geshelli Erish → Fostex TH-610 avec Lunashops LN008324 XLR4 et bonnettes d'origine
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DZ : il est hors de question de lancer un débat sur la définition des différents registre. C'est uniquement une histoire de choix à priori de référentiel. D'où la fixation à priori d'un référentiel qu'on est plusieurs ici à utiliser. Tant pis si ça ne te plait pas.
Personne d'autre ?
Personne d'autre ?
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- Ony
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Soit pas presser, ça arrive doucement mais je dois finir d'écrire un test
Casques nomades: Spiral Ears SE5ref / Vision Ears VE8 / 64audio N8 / Craft Ears Aurum / Alambic Ears Mentawai BA / Hisenior B5+
Baladeur / Dac-Amp: Cowon Plenue 2MKI / Lotoo Paw S1
Casques sédentaires: Hifiman He-6 moddé / Casque DIY / Sennheiser He60
Amplificateurs sédentaires: Eddie Current 4-45 / DIY SRX+
Dac sédentaire: AMR DP-777
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Pas vraiment de méthode précise , si ce n'est de laisser au temps faire son œuvre . Par contre je prends rarement des pistes ultra chargees en basses pour tester ces dernières. J'arrive mieux a apprécier ce registre sur de l'acoustique. Pour les aigus j'ai pas trouver mieux que le jeu de cymbales de Dejhonette.
La justesse des timbres se fait en comparaison directe avec du matériel que je considère juste. Mon background fait que je me base souvent sur le piano instrument que je connais le mieux, instrument qui a l'avantage de couvrir un large registre de frequences et d'apprécier les attaques.
J'essaierai de mettre plus tard qqes enregistrement que j'utilise souvent pour mes tests, mais c'est pas non plus systématique .
La justesse des timbres se fait en comparaison directe avec du matériel que je considère juste. Mon background fait que je me base souvent sur le piano instrument que je connais le mieux, instrument qui a l'avantage de couvrir un large registre de frequences et d'apprécier les attaques.
J'essaierai de mettre plus tard qqes enregistrement que j'utilise souvent pour mes tests, mais c'est pas non plus systématique .
Au dessus, c'est le soleil! (ou les Tin T3)
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Je me presse pas, j'écoute, et je me garde souvent bien de porter un premier jugement les deux premières semaines (autre que "j'aime/j'aime pas"), et après je reviens sur mon ancien matos pour déceler les différences. Après je vais un peu au feeling.
Il est infiniment plus rapide d'énoncer une connerie que de la réfuter.
Je vais répréciser ma question :
Considérons les registes suivants :
- infra-grave <60hz
- Grave 60-250hz
- Medium 250Hz - 2KHz
- Bas aigu/Haut medium 2Khz- 6Khz
- Aigu et suraigu 6Khz - 20 Khz
Les questions sont :
Pour chaque registre :
- Comment on repère un excès ou un manque dans ce registre et comment on le traduit en mot/sensations.
- Quel track test ou quel point de repère instrumental ou musical utilisez vous pour repérer un boost ou un creux dans tel ou tel registre. Comment utilisez vous la track test et quel est précisément le point recherché avec la
- Qu'est ce que vous traquez en plus comme info et comment pour jauger un casque.
- Qu'est ce que vous cherchez et comment pour jauger de la fidélité des timbres si ce point vous intéresse
- Comment et avec quoi vous décortiquez un soundstage , la vitesse d'un casque , le decay , etc...
J'ai déjà des idées mais j'aimerais les confronter avec d'autres auditeurs pour m'améliorer dans l'analyse d'un casque.
A titre perso je "teste" un casque en 3 phases :
1. Découverte : là j'essaye de garder les esgourdes les plus "naives" possibles sans chercher à analyser pour repérer immédiatement les points qui me frappent en bien ou en mal ça donne le recueil des premières impressions ou le feeling général.
2. Analyse: pour rédiger un test ou un feedback , je me mets en chasse des éléments plus précis de la signature et pour ça j'utilise tout un tas de track tests qui me permettent d'essayer de comprendre la sig du casque. là, autant j'ai des tracks tests pour les sub bass autant je manque de points de repère pour les autres registres d'où mon envie d'avoir des avis. J'utilise aussi Audacity pour générer un son volume constant qui fait 0 > 20 Khz et repérer les variations induites par la signature du casque mais je préfère quand même garder le rapport à la musique pour savoir dire" le casque booste à X Khz ce qui rend l'écoute de tel zique , tel track tel instrument agréable/gênante" .
3. Dépassement de l'analyse : J'essaye d'oublier le tracking pour juste écouter de la musique comme je le fais habituellement. ça permet de débrancher un peu l'écoute consciente et analytique pour laisser le cerveau et l'oreille baguenauder au hasard. Du coup là je vois quelle musique je finis par privilégier avec le casque, je vois si j'arriver à écouter longtemps sans fatigue, etc ... bref ça permet d'avoir une vision plus "vraie vie" du matos.
Avec ces trois phases, je me forge une opinion sur un casque et j'ai de quoi expliciter plus ou moins lisiblement cette opinion.
Certes on peut aussi faire au feeling et moins se prendre la tête à analyser. J'expose juste ma "méthode" parce que finalement je procède systématiquement de cette manière envers et contre tout et si d'autres ont les même préoccupations lors d'un test de matos, je serai heureux d'en échanger. L'objectif number one est de m"améliorer, l'objectif secondaire serait ( si c'est pertinent) de s'accorder quelques points ce qui permettrait sur le forum ou en meeting d'améliorer nos échanges d'avis. Un autre objectif peut-être illusoire serait que tout un chacun puisse appliquer une forme de méhode élaborée par des gens expérimentés pour leur permettre de fournir des tests/feedbacks plus fournis de ce qu'ils essayent.
@corderaide: t'inquiète pas... On avait déjà compris que tu faisais un peu au feeling
Considérons les registes suivants :
- infra-grave <60hz
- Grave 60-250hz
- Medium 250Hz - 2KHz
- Bas aigu/Haut medium 2Khz- 6Khz
- Aigu et suraigu 6Khz - 20 Khz
Les questions sont :
Pour chaque registre :
- Comment on repère un excès ou un manque dans ce registre et comment on le traduit en mot/sensations.
- Quel track test ou quel point de repère instrumental ou musical utilisez vous pour repérer un boost ou un creux dans tel ou tel registre. Comment utilisez vous la track test et quel est précisément le point recherché avec la
- Qu'est ce que vous traquez en plus comme info et comment pour jauger un casque.
- Qu'est ce que vous cherchez et comment pour jauger de la fidélité des timbres si ce point vous intéresse
- Comment et avec quoi vous décortiquez un soundstage , la vitesse d'un casque , le decay , etc...
J'ai déjà des idées mais j'aimerais les confronter avec d'autres auditeurs pour m'améliorer dans l'analyse d'un casque.
A titre perso je "teste" un casque en 3 phases :
1. Découverte : là j'essaye de garder les esgourdes les plus "naives" possibles sans chercher à analyser pour repérer immédiatement les points qui me frappent en bien ou en mal ça donne le recueil des premières impressions ou le feeling général.
2. Analyse: pour rédiger un test ou un feedback , je me mets en chasse des éléments plus précis de la signature et pour ça j'utilise tout un tas de track tests qui me permettent d'essayer de comprendre la sig du casque. là, autant j'ai des tracks tests pour les sub bass autant je manque de points de repère pour les autres registres d'où mon envie d'avoir des avis. J'utilise aussi Audacity pour générer un son volume constant qui fait 0 > 20 Khz et repérer les variations induites par la signature du casque mais je préfère quand même garder le rapport à la musique pour savoir dire" le casque booste à X Khz ce qui rend l'écoute de tel zique , tel track tel instrument agréable/gênante" .
3. Dépassement de l'analyse : J'essaye d'oublier le tracking pour juste écouter de la musique comme je le fais habituellement. ça permet de débrancher un peu l'écoute consciente et analytique pour laisser le cerveau et l'oreille baguenauder au hasard. Du coup là je vois quelle musique je finis par privilégier avec le casque, je vois si j'arriver à écouter longtemps sans fatigue, etc ... bref ça permet d'avoir une vision plus "vraie vie" du matos.
Avec ces trois phases, je me forge une opinion sur un casque et j'ai de quoi expliciter plus ou moins lisiblement cette opinion.
Certes on peut aussi faire au feeling et moins se prendre la tête à analyser. J'expose juste ma "méthode" parce que finalement je procède systématiquement de cette manière envers et contre tout et si d'autres ont les même préoccupations lors d'un test de matos, je serai heureux d'en échanger. L'objectif number one est de m"améliorer, l'objectif secondaire serait ( si c'est pertinent) de s'accorder quelques points ce qui permettrait sur le forum ou en meeting d'améliorer nos échanges d'avis. Un autre objectif peut-être illusoire serait que tout un chacun puisse appliquer une forme de méhode élaborée par des gens expérimentés pour leur permettre de fournir des tests/feedbacks plus fournis de ce qu'ils essayent.
@corderaide: t'inquiète pas... On avait déjà compris que tu faisais un peu au feeling
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Pour le matos bas de gamme, clairement je ne cherche pas à parler d'étagement des plans et autres subtilités de crédibilité de l'émissivité des sources et vice versa.@corderaide: t'inquiète pas... On avait déjà compris que tu faisais un peu au feeling
Après, ta méthodologie est peu ou prou celle que je suis (écouter sans prise de tête pour s'habituer au matos, puis analyser un peu et quand j'ai checké la technique je retourne écouter de la musique avec).
Il est infiniment plus rapide d'énoncer une connerie que de la réfuter.
Quelle méthode Sorrdoje.
Bravo à toi.
Perso je ne fais que des retours de matériels selon mes goûts.
Mais je le mentionne avant tous mes retours.
Impossible pour moi d'être objectif.
J'écoute mes morceaux préférés et j'analyse comment cela sonne.
Mais pas d'écoutes par registres.
Bravo à toi.
Perso je ne fais que des retours de matériels selon mes goûts.
Mais je le mentionne avant tous mes retours.
Impossible pour moi d'être objectif.
J'écoute mes morceaux préférés et j'analyse comment cela sonne.
Mais pas d'écoutes par registres.
En mode promenade : Oriolus Trailli, FIr Audio Xenon 6, Craft Ears Aurum, 64 Audio Duo , Lotoo paw S1 , Cayin ru6, fibae 2 et Warbler prelude
Je suis devenu tellement nomade. Et c'est tellement mieux.
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Allez, on va se jeter à l'eau. Pour ma part, j'ai identifié quatre situations-types où j'aborde l'analyse d'un casque (plus rarement d'un intra, ça fit pas ) sous un angle différent et avec une méthodologie différente :
A. L'enfer des meetings
1. Casque inconnu, musique inconnue et temps limité
C'est souvent le cas dans certains meetings où on arrive en touriste ou que la chaine audio à diposition est déjà montée et qu'on te passe le casque avec un grand sourire en disant "Tiens, tu vas voir !". Dans ces cas-là, en absence de pistes de références chéries, je me lance directement dans l'écoute du casque et pas spécialement de la musique proposée. Je cherche surtout à ne pas comparer ou à retrouver quelque chose de connu mais plutôt à identifier les tendances au sein des différentes grandes parties du spectre : Basses - Medium - Aigus. C'est un peu comme tracer un graphe de fréquences à la main, c'est imprécis, on manque de subtilité mais les différences de volume sonore sont généralement audibles. Souvent, j'arrive à identifier plusieurs éléments lors de ce genre d'écoute :
2. Casques inconnus, musique inconnue/connue et temps limité
Qu'importe si la musique est connue ou non ici, l'idée est de comparer relativement deux casques l'un par rapport à l'autre. Un exemple type est l'écoute comparative faite lors du meeting parisien avec Sorrodje entre le Beyerdynamic T1 et le Sennheiser HD800. Le meilleur des mondes veut que le comparse connaisse au moins un des deux casques et choisisse la musique. Pourquoi ? Car il va volontairement choisir des musiques qui pointent les différences entre les deux casques. On peut facilement identifier les points suivants pour de courts feedbacks :
3. Casque inconnu, musique connue et temps limité
C'est de ce cas-ci qu'on se fourvoie le plus, pour ma part, vu qu'on se base sur des sets de musique connues, on fera plus facilement des comparaisons avec son matériel plutôt que de vraiment identifier la nature du casque qu'on écoute. Généralement, je n'ai pas spécialement de pistes types pour réaliser mes tests dans ces cas-là pour trois raisons : (1) Je n'utilise pas de microSD en nomade donc ça me gonfle de perdre de la place pour des pistes de tests (2) Vu que je n'utilise que la mémoire interne de mes DAP, les albums dessus ont tendance à rester durant deux à trois semaines avant que je ne vire la moitié pour en mettre d'autres (3) Si je suis avec un de mes pc, il y a de grandes chances que je ne sois pas avec celui sur lequel se trouvent les pistes que je veux (Murphy quand tu nous tiens). Dans ces cas-là, je profite de ce que j'ai sous la main et c'est rarement des albums totalement inconnus. Si c'est le cas, je ne les écoute pas ou retour au point 1. Toutefois, s'il faut citer certaines pistes/albums que j'ai souvent eu, par chance, sous la main pour divers tests : Ainsi parlait Zarathoustra de Strauss, Angel de Massive Attack, n'importe quelle piste de The Heist de Macklemore & Ryan Lewis, Symphonie du Nouveau Monde de Dvorak, du Deen Burbigo/Némir/Lucio Bukowski/Anton Serra, Beautiful Love de Sophie Milman et un album de Ben Harper dont j'ai oublié le nom (Celui où se trouve "She only happy in the sun"). Comme je le disais, ce ne sont pas toujours les albums que j'ai sous la main mais ils ont été souvent là lorsque j'ai pu faire de nombreux tests.
La méthodologie est bien sûr de chercher à retrouver ce que je connais dans la musique et à trouver ce qui diffère ou semble bizarre/faux/dégueulasse. On se retrouve d'abord plus à écouter la musique que le casque en lui que dans le point 1. On retrouve tout de même les éléments suivants qu'on cherche à identifier :
B. On est mieux chez soi
Vous faîtes face à un casque inconnu tranquillement chez vous pour une durée illimitée alors c'est la fête du slip. Dans mon cas, si c'est du matériel en test, je vais porter mon attention sur le casque comme pour la partie A. Et passer plus de temps à essayer de le comprendre qu'autre chose et à appliquer les trois cas durant la durée du test mais sur des échelles de temps plus importantes. Toutefois, comme je fais pas de tests, je reçois pas de matos. Je procède complètement autrement . Je m'en fous du casque et j'en profite. Je porte de temps à autre mon attention sur certains détails parce qu'ils sont marquants, je passe le casque sur différents matos à disposition ou que je peux essayer en meeting. Je lui fais endurer un écartèlement mental juste pour le plaisir de le voir souffrir. Bref, je l'intègre dans mon mode de vie. C'est dans ces situations que j'ai personnellement le plus de mal d'analyser et de parler d'un casque qui me suit au quotidien car je ne cherche pas à l'analyser, il est utilisé comme l'outil qu'il est pour écouter ma musique. Un exemple très simple : ça fait depuis septembre que je possède le Beyerdynamic DT-150, je pense maintenant (depuis avril en fait) pouvoir en parler sereinement et me mettre à rédiger dessus. Le pire dans cette histoire c'est que je suis persuadé que je dirais la même chose de lui que si je l'avais rencontré lors d'un meeting dans une optique de test, tout du moins dans les grandes et moyennes lignes. Je pense qu'au final, l'analyse qu'on porte sur un casque dépend du contexte dans lequel on se met. Je préfère tester des casques durant des meetings car je suis dans cet état d'esprit et que je cherche activement quelque chose que d'avoir un casque chez moi où je cherche passivement parfois si j'ai le temps. Bien sûr, le mieux c'est de pouvoir faire des allers-retours au bout d'une bonne période d'accoutumance au casque (entre deux semaines à 3 mois selon le matériel) avec différentes sources/amplis/casques pour partir dans une optique comparative. Au final, je n'ai jamais autant appris sur mon casque que lorsque je l'amenais à des meetings.
Pour en finir la fin du monde
Je n'ai pas d'outil-type pour analyser l'ensemble du spectre sonore ou plutôt des points précis de celui-ci. Je cherche à embrasser un maximum la cohérence du casque et son identité avant de partir dans les "petits" détails. Pour ce qui concerne le type de ressenti physique selon telle ou telle accentuation du spectre sonore, personnellement, j'ai les impressions suivantes :
En général, je trouve aussi que c'est l'accentuation des haut-mediums (plutôt que des aigus) qui apportent un sentiment de détails. Une accentuation des aigus apportant plutôt un sentiment d'aération, d'espace ou de séparation accrue dans le rendu.
A. L'enfer des meetings
1. Casque inconnu, musique inconnue et temps limité
C'est souvent le cas dans certains meetings où on arrive en touriste ou que la chaine audio à diposition est déjà montée et qu'on te passe le casque avec un grand sourire en disant "Tiens, tu vas voir !". Dans ces cas-là, en absence de pistes de références chéries, je me lance directement dans l'écoute du casque et pas spécialement de la musique proposée. Je cherche surtout à ne pas comparer ou à retrouver quelque chose de connu mais plutôt à identifier les tendances au sein des différentes grandes parties du spectre : Basses - Medium - Aigus. C'est un peu comme tracer un graphe de fréquences à la main, c'est imprécis, on manque de subtilité mais les différences de volume sonore sont généralement audibles. Souvent, j'arrive à identifier plusieurs éléments lors de ce genre d'écoute :
- L'allure de la signature du casque ;
- La nature de soundstage grossièrement sur base de la signature ressentie ;
- Les registres sub-bass & basses ;
- Le niveau d'écourtement des aigus/haut-mediums et leurs places dans la signature identifiée.
2. Casques inconnus, musique inconnue/connue et temps limité
Qu'importe si la musique est connue ou non ici, l'idée est de comparer relativement deux casques l'un par rapport à l'autre. Un exemple type est l'écoute comparative faite lors du meeting parisien avec Sorrodje entre le Beyerdynamic T1 et le Sennheiser HD800. Le meilleur des mondes veut que le comparse connaisse au moins un des deux casques et choisisse la musique. Pourquoi ? Car il va volontairement choisir des musiques qui pointent les différences entre les deux casques. On peut facilement identifier les points suivants pour de courts feedbacks :
- Le type de signature et les différences entre chaque casque ;
- Les différences de soundstage et de présentation ;
- Les différences de tonalités et de rendu des timbres ;
- Les gros points faibles et points forts de chaque casque ;
- Les pics qui font mal ou pas.
3. Casque inconnu, musique connue et temps limité
C'est de ce cas-ci qu'on se fourvoie le plus, pour ma part, vu qu'on se base sur des sets de musique connues, on fera plus facilement des comparaisons avec son matériel plutôt que de vraiment identifier la nature du casque qu'on écoute. Généralement, je n'ai pas spécialement de pistes types pour réaliser mes tests dans ces cas-là pour trois raisons : (1) Je n'utilise pas de microSD en nomade donc ça me gonfle de perdre de la place pour des pistes de tests (2) Vu que je n'utilise que la mémoire interne de mes DAP, les albums dessus ont tendance à rester durant deux à trois semaines avant que je ne vire la moitié pour en mettre d'autres (3) Si je suis avec un de mes pc, il y a de grandes chances que je ne sois pas avec celui sur lequel se trouvent les pistes que je veux (Murphy quand tu nous tiens). Dans ces cas-là, je profite de ce que j'ai sous la main et c'est rarement des albums totalement inconnus. Si c'est le cas, je ne les écoute pas ou retour au point 1. Toutefois, s'il faut citer certaines pistes/albums que j'ai souvent eu, par chance, sous la main pour divers tests : Ainsi parlait Zarathoustra de Strauss, Angel de Massive Attack, n'importe quelle piste de The Heist de Macklemore & Ryan Lewis, Symphonie du Nouveau Monde de Dvorak, du Deen Burbigo/Némir/Lucio Bukowski/Anton Serra, Beautiful Love de Sophie Milman et un album de Ben Harper dont j'ai oublié le nom (Celui où se trouve "She only happy in the sun"). Comme je le disais, ce ne sont pas toujours les albums que j'ai sous la main mais ils ont été souvent là lorsque j'ai pu faire de nombreux tests.
La méthodologie est bien sûr de chercher à retrouver ce que je connais dans la musique et à trouver ce qui diffère ou semble bizarre/faux/dégueulasse. On se retrouve d'abord plus à écouter la musique que le casque en lui que dans le point 1. On retrouve tout de même les éléments suivants qu'on cherche à identifier :
- Signature générale du casque (basses-mediums-aigus) ;
- Niveau de détails à la grosse louche ;
- Nature du soundstage ;
- Partie du spectre mise en avant et trou dans le sepctre perceptible -> types de transitoire entre les registres ;
- Étagement des plans et surtout séparation entre les différents protagonistes ;
- Sensibilité à l'enregistrement.
B. On est mieux chez soi
Vous faîtes face à un casque inconnu tranquillement chez vous pour une durée illimitée alors c'est la fête du slip. Dans mon cas, si c'est du matériel en test, je vais porter mon attention sur le casque comme pour la partie A. Et passer plus de temps à essayer de le comprendre qu'autre chose et à appliquer les trois cas durant la durée du test mais sur des échelles de temps plus importantes. Toutefois, comme je fais pas de tests, je reçois pas de matos. Je procède complètement autrement . Je m'en fous du casque et j'en profite. Je porte de temps à autre mon attention sur certains détails parce qu'ils sont marquants, je passe le casque sur différents matos à disposition ou que je peux essayer en meeting. Je lui fais endurer un écartèlement mental juste pour le plaisir de le voir souffrir. Bref, je l'intègre dans mon mode de vie. C'est dans ces situations que j'ai personnellement le plus de mal d'analyser et de parler d'un casque qui me suit au quotidien car je ne cherche pas à l'analyser, il est utilisé comme l'outil qu'il est pour écouter ma musique. Un exemple très simple : ça fait depuis septembre que je possède le Beyerdynamic DT-150, je pense maintenant (depuis avril en fait) pouvoir en parler sereinement et me mettre à rédiger dessus. Le pire dans cette histoire c'est que je suis persuadé que je dirais la même chose de lui que si je l'avais rencontré lors d'un meeting dans une optique de test, tout du moins dans les grandes et moyennes lignes. Je pense qu'au final, l'analyse qu'on porte sur un casque dépend du contexte dans lequel on se met. Je préfère tester des casques durant des meetings car je suis dans cet état d'esprit et que je cherche activement quelque chose que d'avoir un casque chez moi où je cherche passivement parfois si j'ai le temps. Bien sûr, le mieux c'est de pouvoir faire des allers-retours au bout d'une bonne période d'accoutumance au casque (entre deux semaines à 3 mois selon le matériel) avec différentes sources/amplis/casques pour partir dans une optique comparative. Au final, je n'ai jamais autant appris sur mon casque que lorsque je l'amenais à des meetings.
Pour en finir la fin du monde
Je n'ai pas d'outil-type pour analyser l'ensemble du spectre sonore ou plutôt des points précis de celui-ci. Je cherche à embrasser un maximum la cohérence du casque et son identité avant de partir dans les "petits" détails. Pour ce qui concerne le type de ressenti physique selon telle ou telle accentuation du spectre sonore, personnellement, j'ai les impressions suivantes :
- Les sub-bass/infra-basses participent partiellement à la sensation de corps des basses et à la sensation de texture. Une présence importante dans ce registre ne permet pas d'obtenir la notion de "black background" qui reste propre, selon moi, aux casques ayant cette partie du spectre écourtée ou réduite.
- Les basses, en général, sont caractérisées par rapport à l'ensemble du rendu du casque selon que ce soit les mediums ou les haut-mediums ou les aigus en retrait/en avant.
En général, je trouve aussi que c'est l'accentuation des haut-mediums (plutôt que des aigus) qui apportent un sentiment de détails. Une accentuation des aigus apportant plutôt un sentiment d'aération, d'espace ou de séparation accrue dans le rendu.
- Wardormeur
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J'ai tendance à x3 les freqs pour les rendus, autant pour les aigus, je sais pas, mais pour le medium et le grave, y'a trop de nuances différentes avec un rôle différent pour que ça soit anodin. cf wiki impact, chaleur ...Sorrodje a écrit :Je vais répréciser ma question :
Considérons les registes suivants :
- infra-grave <60hz
- Grave 60-250hz
- Medium 250Hz - 2KHz
- Bas aigu/Haut medium 2Khz- 6Khz
- Aigu et suraigu 6Khz - 20 Khz
@wardormeur : J'ai pas compris. Mais comme je l'ai déjà dit à DZ , j'ai arbitrairement fait le choix de prendre le référenciel de registres linké dans le post #1. histoire d'avoir une base commune sans discuter des heures pour savoir ce qu'est le medium
Casques : Sennheiser HD800 "SuperDuponted", HE60 "baby orpheus"; AKG K242 "Cardan" Tous égalisés grâce à la RME ci dessous.
Amplis : Full DIY : SRX+ ampli casque électrostatique, ECP Torpedo III
DAC RME ADI2 pro
Nomade : Bose QC35 II, shure SE215 et Koss Porta Pro.
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- Wardormeur
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Ma remarque etait que le decoupage en basses/aigus/graves etait trop reducteur pour une classification/analyse quand on regarde les diversifications de rôle (sonore) en fonction des frequences.
Mais pas de souchis, tout protocole se doit de delimiter son perimetre
Mais pas de souchis, tout protocole se doit de delimiter son perimetre
Oui on ne peut pas faire sans un référentiel et aussi limité soit-il, celui-ci a le mérite d'exister, d'être utilisé par bcp d'entre nous et donc de ne pas exiger qu'on refasse dans notre coin un autre référentiel qui de toutes manières ne pourrait pas satisfaire tout le monde.Wardormeur a écrit : Mais pas de souchis, tout protocole se doit de delimiter son perimetre
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