Bon, alors, les pads "A", les pads "B", pourquoi pas les "C" (pour les VIII et X parait-il).
Pour ma part, j'ai donc tourné une semaine avec les "B"... pour finalement remettre les "A" (ceux d'origine donc, pour le Sonorous VI), qui correspondent davantage à mes goûts d'écoute, de maintenant en tout cas.
Reste que je garde les "B" sous la main.
Maintenant le rendu ?
A mon sens, tout à fait conforme à ce qu'ils déclarent, avec quelques précisions :
- Pad A = "
keeping the driver further from the ear so providing more space, which gives better reproduction of the mid-high range." Donc scène sonore très aérée (aérienne serait même le terme qui convient le mieux je pense), très "3D", rumble un peu atténué (sous-grave, infras = ???) mais présent avec les plages qui le réclament. Sensation de grande netteté, de grande rapidité. Focalisation excellente. Grande cohérence spatiale. C'est très vivant, très défini, mais par contre sans pitié pour les enregistrements moyens. Légère emphase du haut-médium aigu (bien qu'il n'y ai pas de sibilance) ? La signature tend donc vers la limpidité, la clarté, mais tout de même avec une bonne assise (rien à voir avec le T5p par exemple, que nous avons pu directement comparer, et qui de ce point de vue semble "light" à côté). Le résultat est impérial avec l'Alien, qui ajoute sa petite touche faite de "fluidité impactante" (déposé
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), avec ses timbres non pas "chauds", mais "organiques". A priori, dans cette config, il vaut mieux éviter les DAP clairs et surtout analytique (sauf si l'on goûte particulièrement ce type d'écoute).
- Pad B = "
Design Low qui permet d'englober l'appareil auditif au plus près des transducteurs pour une reproduction plus profonde des basses. Assurent une diminution de la pression sonore qui se fait particulièrement ressentir entre 1 kHz et 3 kHz." Là encore, c'est exactement ce qui se passe. L'assise est supérieure, plus "terrienne", tandis que le medium est plus présent, plus intimiste, alors que le haut est plus doux (comme légèrement "matifié" : je pense que le mot est parlant). La texture des timbres est différente, moins lumineuse, mais plus solide. La restitution est plus douce, moins acérée (je n'ai pas dit "agressive", nuance très importante
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) d'une manière générale, plus chaude, un peu plus ronde, mais sans perdre de détails. Ce que la scène sonore gagne en intimité, elle le perd tout de même en aération, et je trouve un peu en relief (3D) : c'est davantage latéralisé, au détriment de la profondeur par exemple. Du coup, je trouve que c'est un peu moins cohérent d'un point de vue spatial qu'avec les pads "A". La focalisation reste cependant excellente. Comme la signature est plus chaude, plus douce, le pairing avec des DAP (à tendances) analytiques est plutôt intéressant. Dans ce cas, je préfère le pairing avec le DX90.
Alors voilà, pas de réel gagnant, mais 2 signatures différentes. C'est subtil sans l'être, notamment sur la durée des écoutes.
Si l'on préfère des écoutes très vivantes, un peu brillantes (mais sans agressivité non plus), plutôt claires, limpides, très nettes, aérées, mais sans non plus tomber dans l'analytique (qui est à la lisière...), il vaut mieux garder les pads A d'origine.
Si l'on préfère des écoutes plus douces (mais pas doucereuses), notamment pour le haut-médium aigu, intimistes, un peu plus chaudes globalement (tout reste relatif), avec un soubassement plus prononcé mais très propre, il vaut mieux switcher vers le B.
En résumé, l'équilibre tonal général tend à se déplacer vers le haut avec les pads A, et vers le bas avec les B.
Mais contrairement à ce que j'ai pu écrire au départ, et à ce que j'ai lu par ailleurs sur head-fi, je me garderai bien de dire qu'une présentation est supérieure à l'autre. C'est surtout différent et très dépendant des goûts de l'auditeur...
Il y a donc un côté "choisi ton camp camarade", le but étant de ressentir le maximum de plaisir musical
Question : les pads "C" (destinés aux Sonorous VIII et X) sont-ils à la croisée des chemins ? là, NSP...