Bonjour à toutes et à tous, l'équipe de tellement nomade vous souhaite une bonne année 2025
Révisez vos Classiques... ou bien Venez les découvrir
Du peps?
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Ou Josef Anton Bruckner?
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Quelques idées mais je ne sais pas si ça correspond exactement à ce que tu souhaites :
- Mussorgsky : Une nuit sur le mont Chauve (version originale)
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- Myaskovsky : le dernier mouvement de la Symphonie No.22
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- Prokofiev : La bataille sur la glace d'Alexandre Nevsky
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- Sibelius : Kullervo dans la bataille de Kullervo (à 54:12)
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- Sibelius : Le retour de Lemminkäinen de la Suite Lemminkäinen
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- Tchaikovsky : le quatrième mouvement de la Symphonie Manfred (à 37:16)
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- Mussorgsky : Une nuit sur le mont Chauve (version originale)
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- Myaskovsky : le dernier mouvement de la Symphonie No.22
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- Prokofiev : La bataille sur la glace d'Alexandre Nevsky
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- Sibelius : Kullervo dans la bataille de Kullervo (à 54:12)
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- Sibelius : Le retour de Lemminkäinen de la Suite Lemminkäinen
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- Tchaikovsky : le quatrième mouvement de la Symphonie Manfred (à 37:16)
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- Stravinsky : L'oiseau de feu (Infernal Dance)
[video]https://www.youtube.com/Y8Mdw0Qu57s[/video]
- Tchaikovsky : Symphonie No.5 (4ème mouvement, Celibidache c'est peut être pas l'interprétation la plus enflammée mais ça donne une idée...)
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[video]https://www.youtube.com/Y8Mdw0Qu57s[/video]
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DAP : Acoustic Research M2
IEMs : Earsonics SM64, Aurisonics Harmony, Noble K10, Jomo Audio Quatre, Dope Audio Pure
câble IEM: PWAudio N°5, DITA Oslo
CD player: Ayre Acoustics CX-7emp
Ampli: Ayre Acoustics AX-7e
Enceintes: Totem Sttaf
Câbles HP: câbles enceintes Absolue Creations ES-TIM
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- Wayne Shelton
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Shigeru Umebayashi (1951) est un compositeur japonais.
Ex leader du groupe rock new wave japonais EX jusqu'à sa dissolution en 1985, il se lance dans l'écriture musicale de bandes originales cinématographiques.
On lui doit notamment le très fameux " Yumeji's" thème principal du film "In the Mood for Love" de Wong Kar-waï
Quand on pense qu'il y a peu, la musique pour être dite "Classique" devait sensément (et abusivement) avoir une "origine occidentale", eussions-nous eu un qualificatif approprié pour définir ce qui suit, si elle avait été écrite un siècle plus tôt ?
Voici Lovers une pure merveille, extraite de la bande originale du film "House of Flying Daggers" du chinois Zhang Yimou
Ex leader du groupe rock new wave japonais EX jusqu'à sa dissolution en 1985, il se lance dans l'écriture musicale de bandes originales cinématographiques.
On lui doit notamment le très fameux " Yumeji's" thème principal du film "In the Mood for Love" de Wong Kar-waï
Quand on pense qu'il y a peu, la musique pour être dite "Classique" devait sensément (et abusivement) avoir une "origine occidentale", eussions-nous eu un qualificatif approprié pour définir ce qui suit, si elle avait été écrite un siècle plus tôt ?
Voici Lovers une pure merveille, extraite de la bande originale du film "House of Flying Daggers" du chinois Zhang Yimou
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Dernière modification par Wayne Shelton le 13 juin 2016 12:45, modifié 2 fois.
à 20 ans, j'étais un jeune con... je suis resté très jeune !
découverte que j'ai hâte d'entendre
Merci wayne
Merci wayne
Nomade : DAP : Cowon J3 96gb
Casques : Sony Wf 1000XM5 - akg k430 -
Sédentaire : Dacs : Audio-Gd Master 7 Amanero
Amplis : Eddie Current Balancing Act
Casques : Fostex TH900 - Kennerton Odin
Loisirs : Pioneer VSX 831 - système Focal 706 - Gaming PC - VR - Sim Racing
"pour pouvoir mourir il faut déjà avoir vécu" (Wayne Shelton)
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"pour pouvoir mourir il faut déjà avoir vécu" (Wayne Shelton)
A ce propos j'ai eu, lors de mes etudes, un professeur de musique qui préférait utiliser le terme de "Musique Savante Européenne", que je trouve ô combien plus intelligentWayne Shelton a écrit :Quand on pense qu'il y a peu, la musique pour être dite "Classique" devait sensément (et abusivement) avoir une "origine occidentale"
Hâte d'écouter ce que tu nous propose sinon
- Wayne Shelton
- Tombeau-Blaster
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Petit divertissement musical tant pour les oreilles que pour les yeux !
La séduisante croate Ana Vidovic (35ans) aux commandes, enfin plutôt aux cordes de sa guitare que l'on envie peut-être ?
La voici dans une interprétation pleine de virtuosité du merveilleux Asturias que l'on doit au compositeur-pianiste espagnol Isaac Albeniz (1860-1909)
La séduisante croate Ana Vidovic (35ans) aux commandes, enfin plutôt aux cordes de sa guitare que l'on envie peut-être ?
La voici dans une interprétation pleine de virtuosité du merveilleux Asturias que l'on doit au compositeur-pianiste espagnol Isaac Albeniz (1860-1909)
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à 20 ans, j'étais un jeune con... je suis resté très jeune !
fortiche ! quelle pureté ! à tous les sens du terme
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"pour pouvoir mourir il faut déjà avoir vécu" (Wayne Shelton)
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"pour pouvoir mourir il faut déjà avoir vécu" (Wayne Shelton)
- flipper203
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alors, hier soir, j'étais à la répétition générale de l'orchestre de Paris, et l'oeuvre jouée était la Troisième symphonie de Mahler. J'ai vraiment aimé cette oeuvre et j'aimerais pouvoir la réecouter.
N'y connaissant pas grand chose en musique classique, lorsque je recherches des CD de cette symphonie, il y en a dans tous les sens. Pourriez vous m'aiguiller sur un CD associé qui pourrait être intéressant ?
N'y connaissant pas grand chose en musique classique, lorsque je recherches des CD de cette symphonie, il y en a dans tous les sens. Pourriez vous m'aiguiller sur un CD associé qui pourrait être intéressant ?
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Intras:Mentawai, EM10
Casques: MDR-1000X
Autres: EA Code 51, Cema Tianwaitian , PwAudio n°5
Sedentaire: Streamer Halo audio Red / Dac Chord Hugo TT2/ Preamp YBA 1 delta et blocs mono YBA 1 delta / Enceintes DIY
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J'ai, moi aussi, un faible pour les Mahler (et les Brahms) de Claudio Abbado, et plus particulièrement pour cette 3ème son enregistrement avec Vienne et Jessye Norman:
Ici à Lucerne:
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- alphatak
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Ces deux versions d'Abbado sont superbes, plus émouvantes que celle de Boulez. Comme d'habitude, Boulez a recherché la perfection en ajoutant un minimum de subjectivité dans l'interprétation, et il n'est sans doute pas loin de l'avoir atteinte. De plus, l'enregistrement est techniquement époustouflant. Ce que j'aime avec les Symphonies de Mahler - et plus encore de Bruckner - c'est à quel point elles peuvent changer d'une interprétation à une autre. Si tu es abonné à un streamer, compare la 8e symphonie de Bruckner par Norrington, puis Nézet-Séguin, puis Celibidache et enfin Giulini. C'est stupéfiant au point où tu te demandes si c'est la même partition, notamment à cause des tempi choisis par Celibidache et Giulini...
Oui c'est très juste alphapak, du point de vue technique d'enregistrement les ingénieurs de DGG avec Pierre Boulez ont fait un travail stupéfiant, et alors, à l'écoute au casque...
Et musicalement aussi, ces interprétations valent le détour, tu as bien raison! Quelle merveilleuse mise en coffret de tous ces enregistrements ASIN : B004NO5HLG
Et musicalement aussi, ces interprétations valent le détour, tu as bien raison! Quelle merveilleuse mise en coffret de tous ces enregistrements ASIN : B004NO5HLG
- Wayne Shelton
- Tombeau-Blaster
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Aujourd'hui, je vous invite à aller un peu plus loin musicalement...
Si vous le désirez, en dessous de la vidéo, vous pourrez suivre le thème de l'oeuvre qui vous est proposée ainsi que son adaptation orchestrale. Cela change parfois la perception par rapport à une écoute conventionnelle... Essayez, vous verrez !
Franz Liszt le soutient financièrement pour éditer ses premières œuvres et fonder une école de musique en 1848. Smetana est le premier compositeur à utiliser des éléments spécifiquement tchèques dans sa musique. Fidèle à des convictions patriotiques, il utilise beaucoup de rythmes et de mélodies du folklore national dans ses compositions.
En 1863, il fonde une autre école de musique à Prague, dans le but de promouvoir la musique tchèque puis il est nommé chef d'orchestre de l'Opéra de Prague où un certain Antonín Dvořák joue de l'alto et compose également. Les deux hommes se lient rapidement d'amitié.
En 1874, atteint de surdité due à la syphilis, il se consacre exclusivement à la composition. C’est là qu’il écrit Vltava. A la fin de sa vie, sa santé décline… Il est interné en hôpital psychiatrique à Prague en 1883, et décède le 12 mai 1884.
Vltava, est un poème symphonique c’est-à-dire une pièce musicale inspirée par un poème, un tableau, un paysage… La musique de film par exemple entre dans cette catégorie.
Cette œuvre fait partie d’un ensemble de six poèmes symphoniques que Smetana a écrits sous le titre général de « Mà Vlast » (ma patrie) en 1874. Ces six œuvres sont partagées entre les évocations de la nature tchèque (« la Moldau ») et celles d’événements, de personnages et de lieux historiques.
La Moldau (Vltava en français) est la principale rivière de Bohême. Elle traverse Prague. L’œuvre évoque le cours de cette rivière, de sa source jusqu’à son confluent avec l’Elbe, ainsi que les paysages traversés et les scènes se déroulant sur ses rives.
Le compositeur avait noté ses intentions sur la partition
Analyse
Durée : 12’56’’
1 – Les sources de la Moldau : la première (flûtes), puis la deuxième source (clarinettes).
Les flûtes évoquent d’abord le ruisseau léger, fluide qui court sur les pentes de la montagne (effets de nuances, comme de petites vagues). Le son reste faible (piano).
Ce motif, repris par les clarinettes, se développe et s'amplifie jusqu’à ce que les 2 sources se rencontrent…
2 – La rivière (vers 1'10'')
La Moldau vient de naître : les violons chantent le thème principal qui la représente, une mélodie qui rappelle un chant populaire de Bohême.
3 – Passage dans la forêt, la chasse (vers 3'07'') La rivière grossit et traverse maintenant la grande forêt de Bohême où on perçoit les fanfares d'une chasse à courre lointaine. Le son s'amplifie (crescendo). Les cors et les trompettes se répondent.
4 – Dans la campagne, un mariage (vers 4'16'') De la rive, parviennent les joyeux échos d'une noce campagnarde. On entend une musique de danse, rythmée, qui donne l'impression de tourner : il s’agit d’un rythme de polka, danse originaire de la Bohême.
5 – La nuit, au clair de lune (vers 5'50'') La nuit tombe, la lune se lève, brille et se reflète sur les eaux. Les fées de la forêt et les fées des eaux (les ondines) dansent une ronde. La harpe, les cors et les cordes en sourdine créent une atmosphère mystérieuse. C'est une vision romantique d'un monde irréel. Lors de ce passage, on a une faible intensité
6 – L’aube et le passage dans les rapides Le mouvement s'anime peu à peu. Avec l'aube, c'est le retour du thème principal (vers 8’23’’). L’intensité sonore est plus forte. Puis voici les rapides de Saint-Jean, où la Moldau se fraye un chemin, accélère, fait des remous et roule sur les rochers : à partir de 9’19’’, un tutti de l'orchestre dépeint les tourbillons et les mouvements chaotiques.
7 – La Moldau se calme, s'élargit et passe au pied de Prague Vers 10'30'', la rivière délivrée roule ses eaux vers Prague et s’impose dans la grande plaine de Bohême. L'entrée dans la capitale (vers 10'44'') est saluée par un motif puissant, un hymne triomphal dominé par les cuivres. C’est le thème de l'antique forteresse (Vyšehrad) qui surmonte la ville de Prague (un autre poème symphonique de « Mà Vlast »). Ici, l’ampleur de la musique traduit la beauté des monuments et de la ville.
8 – La Moldau s'éloigne de la ville (vers 12'16'') La rivière s'éloigne, se jette dans l’Elbe et disparaît dans des vaguelettes. L'orchestre s'apaise lentement (le son baisse : decrescendo / diminuendo). Tout est calme… Soudain, surprise finale : deux accords puissants terminent l'œuvre.
Source : (media.education.gouv.fr) cf : Nicolas Zakharoff – CPEM 58)
Si vous le désirez, en dessous de la vidéo, vous pourrez suivre le thème de l'oeuvre qui vous est proposée ainsi que son adaptation orchestrale. Cela change parfois la perception par rapport à une écoute conventionnelle... Essayez, vous verrez !
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Bedřich Smetana est né le 2 mars 1824 en Bohême (République tchèque). Il est le seul parmi onze enfants à atteindre l'âge adulte. Dans son enfance, il apprend le piano et le violon. À huit ans, il compose déjà.Franz Liszt le soutient financièrement pour éditer ses premières œuvres et fonder une école de musique en 1848. Smetana est le premier compositeur à utiliser des éléments spécifiquement tchèques dans sa musique. Fidèle à des convictions patriotiques, il utilise beaucoup de rythmes et de mélodies du folklore national dans ses compositions.
En 1863, il fonde une autre école de musique à Prague, dans le but de promouvoir la musique tchèque puis il est nommé chef d'orchestre de l'Opéra de Prague où un certain Antonín Dvořák joue de l'alto et compose également. Les deux hommes se lient rapidement d'amitié.
En 1874, atteint de surdité due à la syphilis, il se consacre exclusivement à la composition. C’est là qu’il écrit Vltava. A la fin de sa vie, sa santé décline… Il est interné en hôpital psychiatrique à Prague en 1883, et décède le 12 mai 1884.
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Vltava (la Moldau)
Interprété par le London Symphony Orchestra dirigé par Alfred Scholtz.
Interprété par le London Symphony Orchestra dirigé par Alfred Scholtz.
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L'OeuvreVltava, est un poème symphonique c’est-à-dire une pièce musicale inspirée par un poème, un tableau, un paysage… La musique de film par exemple entre dans cette catégorie.
Cette œuvre fait partie d’un ensemble de six poèmes symphoniques que Smetana a écrits sous le titre général de « Mà Vlast » (ma patrie) en 1874. Ces six œuvres sont partagées entre les évocations de la nature tchèque (« la Moldau ») et celles d’événements, de personnages et de lieux historiques.
La Moldau (Vltava en français) est la principale rivière de Bohême. Elle traverse Prague. L’œuvre évoque le cours de cette rivière, de sa source jusqu’à son confluent avec l’Elbe, ainsi que les paysages traversés et les scènes se déroulant sur ses rives.
Le compositeur avait noté ses intentions sur la partition
Analyse
Durée : 12’56’’
1 – Les sources de la Moldau : la première (flûtes), puis la deuxième source (clarinettes).
Les flûtes évoquent d’abord le ruisseau léger, fluide qui court sur les pentes de la montagne (effets de nuances, comme de petites vagues). Le son reste faible (piano).
Ce motif, repris par les clarinettes, se développe et s'amplifie jusqu’à ce que les 2 sources se rencontrent…
2 – La rivière (vers 1'10'')
La Moldau vient de naître : les violons chantent le thème principal qui la représente, une mélodie qui rappelle un chant populaire de Bohême.
3 – Passage dans la forêt, la chasse (vers 3'07'') La rivière grossit et traverse maintenant la grande forêt de Bohême où on perçoit les fanfares d'une chasse à courre lointaine. Le son s'amplifie (crescendo). Les cors et les trompettes se répondent.
4 – Dans la campagne, un mariage (vers 4'16'') De la rive, parviennent les joyeux échos d'une noce campagnarde. On entend une musique de danse, rythmée, qui donne l'impression de tourner : il s’agit d’un rythme de polka, danse originaire de la Bohême.
5 – La nuit, au clair de lune (vers 5'50'') La nuit tombe, la lune se lève, brille et se reflète sur les eaux. Les fées de la forêt et les fées des eaux (les ondines) dansent une ronde. La harpe, les cors et les cordes en sourdine créent une atmosphère mystérieuse. C'est une vision romantique d'un monde irréel. Lors de ce passage, on a une faible intensité
6 – L’aube et le passage dans les rapides Le mouvement s'anime peu à peu. Avec l'aube, c'est le retour du thème principal (vers 8’23’’). L’intensité sonore est plus forte. Puis voici les rapides de Saint-Jean, où la Moldau se fraye un chemin, accélère, fait des remous et roule sur les rochers : à partir de 9’19’’, un tutti de l'orchestre dépeint les tourbillons et les mouvements chaotiques.
7 – La Moldau se calme, s'élargit et passe au pied de Prague Vers 10'30'', la rivière délivrée roule ses eaux vers Prague et s’impose dans la grande plaine de Bohême. L'entrée dans la capitale (vers 10'44'') est saluée par un motif puissant, un hymne triomphal dominé par les cuivres. C’est le thème de l'antique forteresse (Vyšehrad) qui surmonte la ville de Prague (un autre poème symphonique de « Mà Vlast »). Ici, l’ampleur de la musique traduit la beauté des monuments et de la ville.
8 – La Moldau s'éloigne de la ville (vers 12'16'') La rivière s'éloigne, se jette dans l’Elbe et disparaît dans des vaguelettes. L'orchestre s'apaise lentement (le son baisse : decrescendo / diminuendo). Tout est calme… Soudain, surprise finale : deux accords puissants terminent l'œuvre.
Source : (media.education.gouv.fr) cf : Nicolas Zakharoff – CPEM 58)
à 20 ans, j'étais un jeune con... je suis resté très jeune !