Il faut prendre aussi en compte la question de la durée. Les formats non compressés, tu ne les distingues pas forcément en instantané des formats compressés parce qu'à ce moment-là, tu cherches à les différencier au moyen de critères "objectifs", réfléchis, conscients (tenue des reverbs, grain de la voix, du souffle, plus grande netteté des impacts, etc) mais, sur le long cours, tu vas finir par toujours revenir au format non compressé parce que c'est celui qui, "mystérieusement", te procure le plus de plaisir/d'émotion. Sur le long terme, surtout pour une écoute sans prise de tête, une écoute-détente (celle que tu pratiques le plus avec ton matos en fait, du moins je te le souhaite), tu te laisses aller en prise direct avec la musique que tu aimes, tu ne cherches plus à la comprendre mais à l'apprécier... et c'est finalement là que tu juges le mieux, à l'aune de ton seul plaisir, le médium qui est le plus adapté pour la véhiculer jusqu'à tes oreilles, que ce soit en termes de matos ou de format.Mr.Bean_Laden a écrit :Alors les experts et les prétendus, testez vos z'oreilles et vos matos:
http://www.npr.org/sections/therecord/2 ... io-quality
Mon résultat: 5/6 mais beaucoup sont dû au pif ô mètre, tellement les différences sont difficiles à discerner...
Et vous? Ceux qui disent qu'ils ont eu tout bon, bah... je vois déjà au loin que leur nez s'allonge dangereusement au point de les défigurer et d'être méconnaissable devant le miroir de la salle de bain...
Alors le flac, c'est seulement pour du matos sédentaire à plus de 10k et plus? Et encore?
Qu'importe si le matos soit à 100 euros et la compression à 128 kbps, pourvu qu'ils donnent autant de plaisir non?
Vieux débat: dépenser autant @ plus 10.000 euros pour du matériel musical, cela en vaut-il toujours le coût?
Bref : sur une certaine durée, le tri entre les WAV et les MP3, il se fait tout seul et de la manière la plus naturelle qui soit, par l'écoute répétée des premiers et le délaissement des seconds.
Le même processus est à l’œuvre dans la distinction du matos : le bon matos, il ne quitte pas tes oreilles ou ta poche ; le moins bon, tu finis par l'oublier au fond d'un tiroir.