Sinon, on avance dans la rétro Boorman. Ce soir, mon préféré : The Emerald Forest (1985)

RIP Powers Boothe.

C'est assez étrange de revoir à ce moment de ma vie ces films marquants. Deliverance est toujours aussi énorme dans sa première moitié, mais perd de sa superbe après you know what, surtout dans le traitement des persos. Et gros souci lié à la remasterisation et la HD : la pseudo nuit américaine pendant que Voight escalade la falaise est catastrophique. Genre péloche peinte à la gouache et détourage de Jon ultra grossier. J'adore toujours ce film hein, mais ça pique.
Excalibur, que je connais par coeur mais que je n'avais pas revu depuis au moins dix ans, a assez mal vieilli. Ça me touche toujours par le truchement du souvenir nostalgique, mais honnêtement c'est globalement pénible maintenant, hormis quelques scènes toujours savoureuses.
Point de non retour (Point Blank) : une de mes nombreuses lacunes de cinéphile. Le master est splendide, le film très surprenant. Je m'attendais à un polar froid et rugueux, c'est en fait complètement psychédélique et symbolique. Je me suis éclaté.