J'ai retrouvé effectivement les embouts d'origine livrés dans le package et en même temps ces écoutes fabuleuses d'hier - mais sans le Hugo ! L'écoute est parfaite avec le 1960 4 brins, autant lorsqu'elles sont accompagnées des U18. Je me demande si moi aussi je n'avais pas eu un problème avec lors du dernier meeting. Là, tout coulait naturellement et le PWAudio mettait en valeur la matière et le naturel des Flamenco de manière très transparente. C'est dit !
D'ailleurs le combo SP1000 en câble optique avec le Hugo 2 + 1960 4 brins est ce que j'ai entendu de plus proche d'un setup sédentaire. Une autre démonstration de force cette soirée là. Avec les Flamenco la musique est complètement hors tête et la solidité de la scène au milieu, le positionnement des musiciens, les harmoniques des instruments, les congas, les percussions, cymbales, guitares ... deviennent complètement addictifs. Impossibles de s'arrêter d'écouter. Et les Flamenco jouent alors leur rôle : la fidélité du timbre de chaque instrument se matérialise entre nos mains. La chaleur du bois d'une guitare, d'une anche d'un saxophone, on savoure presque précisément le volume de la caisse d'un conga à chaque vibration, le tout détouré et tendu en même temps. On est avec eux, aussi incarnés qu'ils le sont...ou c'est le contraire ? Bref, le point G de la musique
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Suis content de plus être le seul à faire du porno avec mes Flamenco
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Les embouts d'origine qui ont donc été utilisés ce soir là lui donnent du corps sans sacrifier le reste. L'équilibre tonal, tout comme le fit est juste parfait. C'est tout le spectre, des basses aux aigus, qui devient convainquant. En comparaison cette nuit les Zeux XRA, TOGO 334, U18, VE8 et j'en manque plein...
Les basses en effet descendent suffisamment bas pour notre plus grand plaisir, nous impliquent complètement et participent activement au réalisme holographique avec le détourage. Il se passe beaucoup de "tension" et de dynamisme dans cet région du spectre. Les médiums sont on ne peut plus réalistes avec la contradiction d'avoir suffisamment de matière et d'ouverture à la fois. Ce qui procure avec toutes les qualités citées en amont les caractéristiques les plus significatives des Flamenco à mes oreilles. Si bien que ces dernières ne détonnent pas par une signature quelconque mais par un étonnement constant : celui de se laisse piéger (à chaque fois) par leur capacité à reproduire le détail du naturel. Enfin les aigus, le plus entraînant que j'ai pu entendre. C'est presque contradictoire pour cette zone si habituellement sensible. Ils sont...enveloppant. Quel beauté, quelle tenue ! En effet, jamais aucune dureté dans cette zone mais une grande douceur et vérité à mes oreilles (encore une fois). Je ne vous cache pas que j'ai hâte de les entendre avec le Horus.