[COVID 19] L'histoire de la galère

[myocastor]

Pour sûr, ne pas allumer radio et télévision sont des mesures de santé.

source ?

[Ghisy]

Pour sûr, ne pas allumer radio et télévision sont des mesures de santé.

Je regarde le minimum, les infos du soir et encore pas tous les jours. Histoire d’être un peu au courant tout de même mais c'est tout.

[DarkZunicorn]

Enfin, la mortalité intrinsèque du Covid est évaluée à environ 1%, voir moins.

Source ?

Bon, j'ai recherché de mon côté... et je n'ai pas trouvé le même chiffre.
D'après le Figaro rapportant des chiffres de l'OMS au 26 mars dernier (il y a deux semaines, donc), le taux de létalité du coronavirus (en pourcentage des personnes diagnostiquées, semble-t-il) s'établirait, en moyenne, au niveau mondial à 3-4 %... et à 4,9 % en France : https://www.lefigaro.fr/sciences/corona ... r-20200326
Maintenant, comme le rappelle l'auteure de l'article, Soline Roy, "il s’avère difficile de s’accorder sur de tels chiffres au beau milieu d’une épidémie".
Il est d'ailleurs à noter qu'au début du mois de mars, ces chiffres étaient effectivement plus bas... mais c'était au début du mois.

[Buzthafuzz]

Énormément de de gens atteints restent chez eux et se soignent au paracetamol. Ces cas ne sont pas recensés.
J'entendais sur France info un scientifique dire qu'il fallait multiplier les cas recensés par 40.

[manu2020K]

D'un côté, le nombre de cas est fortement sous-estimé car tout le monde n'est pas testé et de l'autre, le nombre de décès l'est probablement aussi.

[MrLocoLuciano]

Un taux de létalité...
Aucune possibilité de le connaître réellement donc complètement inutile.

Comptons les morts, c'est déjà pas mal. Le reste c'est du bla bla pour s'occuper...

[samlowry]

C'est clair que les chiffres français sont très peu fiables à ce jour, le nombre d'infectés est estimé à la louche à partir d'un nombre réduit de tests.

Il faut aussi distinguer la létalité effective de celle théorique. L'engorgement des services de santé peut au final tuer plus de patients que le virus lui-même. Il est clair que dans certains pays, la mortalité du virus sera bien plus élevée que dans d'autres.

Et il est vrai que beaucoup de données seront mises à jour à l'issue de la crise.

Je vais juste conclure de mon côté sur du concret. Là où je bosse, des médecins ont prescrit de la chloroquine. D'autres en ont pris eux-mêmes lorsqu'ils ont été infectés. Il me semble tout à fait légitime d'essayer s'il n'y a pas de contre-indication, pour pouvoir regarder une famille dans les yeux en disant "j'ai tout tenté" ou pour éviter que nos gamins soient orphelins. Au pire, l'effet placebo peut être puissant et a toujours eu un intérêt thérapeutique.

Mais la toxicité de la chloroquine n'est pas anodine. Et les résultats ne sont pas probants à ce jour. Il faut continuer à creuser, cette piste et les autres, mais il me paraît important de ne pas simplifier le débat à pour ou contre. Et le premier qui devrait commencer est Raoult lui-même, en faisant une distinction claire entre stratégie thérapeutique sur le terrain et interprétation des données. Son choix et sa conviction peuvent se défendre d'un point de vue clinique et éthique, mais ses données ne montrent aucun effet, ou finissent même par montrer une absence d'effet. Je pense qu'il y croit, sincèrement, et peut-être que l'avenir lui donnera raison. Mais certaines précautions verbales et médiatiques nous auraient épargner un débat inutile et contre-productif.

[Murl0c]

Le Covid-19 fragilise le Liban, déjà en faillite
Le ralentissement de l’activité et le confinement vont aggraver la crise économique que traverse le pays depuis plusieurs mois.

Volontaire de longue date, Ramy Finge connaît bien les faubourgs miséreux aux marges de Tripoli, la ville la plus pauvre du Liban, lui qui fut l’un des coordinateurs locaux du soulèvement populaire contre la classe politique qui a éclaté en octobre 2019 au pays du Cèdre. « Je vois ces jours-ci une détresse inouïe, lors des distributions de nourriture : des septuagénaires en pleurs, des gens munis de sacs en plastique en guise de récipients… Ils me demandent : “Allez-vous revenir demain ?” », décrit avec émotion ce dentiste de 54 ans, mobilisé pour servir des repas aux habitants des banlieues tripolitaines, en ces temps de confinement lié au coronavirus. « Comme tout le monde, les plus démunis doivent rester chez eux. Mais ils n’ont aucune ressource », s’alarme le soignant, joint par téléphone.

Au Liban, le premier cas de Covid-19 a été diagnostiqué en février. Vendredi 10 avril, 20 décès dus au coronavirus avaient été enregistrés depuis l’apparition locale de la pandémie. Prolongé jusqu’au 26 avril, le confinement a été annoncé le 15 mars par le gouvernement dirigé par le premier ministre Hassan Diab, avec la suspension des commerces non essentiels. Avant cette date, restaurants et bars avaient déjà dû fermer. Les écoles aussi. Le pays est isolé. A l’exception du rapatriement en cours des Libanais de l’étranger, les vols ont été suspendus, et les postes-frontières avec la Syrie bouclés.

Déflagration sociale
Le ralentissement de l’activité exacerbe les difficultés, dans un pays secoué par une grave crise financière et économique depuis l’automne 2019. La dépression s’était déjà fait sentir avant la crise sanitaire, avec la difficulté croissante de familles à s’acquitter des frais de scolarité de leurs enfants (la majorité des élèves sont scolarisés dans le privé) ou à se soigner. Selon un responsable du ministère des finances, près de 45 % de la population vit désormais sous le seuil de pauvreté. Ce taux était évalué à un tiers avant l’automne.

« L’appauvrissement va s’accélérer avec la crise du Covid-19. Des entreprises, dans la restauration [des centaines de restaurants ont déjà mis la clé sous la porte depuis octobre] ou l’industrie, sont menacées de faillite, ce qui signifierait de nouveaux licenciements », considère le ministre de l’économie, Raoul Nehmé. Selon le cabinet d’analyses Infopro, près de 220 000 emplois ont déjà été supprimés entre octobre 2019 et janvier 2020. La mise à l’arrêt du pays fragilise aussi la main-d’œuvre du secteur informel (plus de la moitié des travailleurs au Liban).

Sur un marché de la ville portuaire de Tripoli, dans le nord du Liban, le 30 mars.
Sur un marché de la ville portuaire de Tripoli, dans le nord du Liban, le 30 mars. IBRAHIM CHALHOUB / AFP
La déflagration sociale en cours représente un défi supplémentaire pour le gouvernement formé en janvier, dans un contexte très délicat. La dette publique a atteint 92 milliards de dollars (84,4 milliards d’euros), soit 170 % du produit intérieur brut, et le pays s’est déclaré en défaut de paiement sur sa dette, début mars, pour la première fois de son histoire.

« Nous n’avons pas de ressources financières pour soutenir les entreprises, constate le ministre. Notre priorité, pour l’instant, est de venir en aide aux plus pauvres. » Une somme de 400 000 livres libanaises (142 dollars, selon le cours sur le marché non bancaire, soit 131 euros) par famille vulnérable libanaise devrait être distribuée à partir du 14 avril. Mais ce plan est critiqué pour son manque de clarté, et moins de 200 000 foyers touchés par la crise sont concernés, vu le montant de l’enveloppe allouée (75 milliards de livres libanaises). ONG ou entrepreneurs ont appelé le gouvernement à d’autres mesures de soutien, comme le gel des remboursements de prêts, pour les particuliers ou les sociétés.

Gestes de désespoir
Le dénuement pousse certains à tenter de continuer de travailler, malgré le risque de sanctions. Avec, parfois, des gestes de désespoir. Début avril, un homme a menacé de s’immoler à Saïda, dans le sud du pays, après avoir reçu une amende pour avoir ouvert son échoppe, selon la presse locale. En mars, un chauffeur de taxi, verbalisé pour son activité, avait incendié son véhicule aux portes de Beyrouth. Malgré le couvre-feu nocturne imposé, de petites manifestations ont eu lieu en banlieue, au sud de la capitale, ou à Tripoli, dans le nord, pour dénoncer les conditions économiques.

Dans la ville septentrionale, où près de 60 % des ménages vivaient sous le seuil de pauvreté avant la crise financière, le secteur associatif « est mobilisé pour aider les plus démunis », souligne le docteur Ramy Finge,

D’après certaines projections, la croissance nationale devrait être négative pour 2020, et l’inflation dépasser 25 %

Les repas qu’il délivre sont financés par des dons privés et préparés à la « cuisine de la révolution », délocalisée après le démantèlement par l’armée, le 7 avril, des tentes de la place Al-Nour à Tripoli, où ont eu lieu des manifestations pendant plusieurs mois. Ailleurs dans le pays, la solidarité associative est aussi à l’œuvre, mais les besoins sont grands.

Depuis la mi-février, les prix de l’alimentation ont augmenté de plus de 13 %, selon l’association de protection des consommateurs, une entité privée. D’après certaines projections, la croissance devrait être négative pour 2020, et l’inflation dépasser 25 %. A ce fléau s’ajoutent, pour les Libanais, la dégringolade du pouvoir d’achat – la monnaie nationale a lourdement chuté face au dollar sur le marché non bancaire – ainsi que les restrictions draconiennes imposées par les banques sur les retraits.

Pour parer à l’urgence sociale, le gouvernement a demandé à plusieurs reprises un soutien international. Mais les considérations politiques (pour d’habituels bailleurs comme l’Arabie saoudite ou les Emirats arabes unis, qui battent froid au cabinet d’Hassan Diab, soutenu par le Hezbollah et ses alliés) et le repli mondial, depuis l’irruption de la pandémie, pourraient compliquer la donne. La détresse et le mécontentement populaire risquent de redoubler face à l’exacerbation de la crise économique.

Restructuration bancaire et austérité publique
Un plan de sauvetage économique a été présenté à la presse, jeudi 9 avril. Ce programme de réformes du gouvernement, conseillé par le cabinet Lazard, comprend une restructuration du secteur bancaire et un redressement du bilan de la banque centrale. Il prévoit aussi des mesures d’austérité pour le secteur public et une dévaluation officielle et progressive de la livre libanaise (du taux officiel actuel de 1 507 contre 1 dollar à près de 3 000 en 2024). L’aide extérieure nécessaire à sa réalisation est évaluée entre 10 et 15 milliards de dollars sur cinq ans (entre 9,2 et 13,8 milliards d’euros). Le plan reste en cours de discussion.

https://www.lemonde.fr/economie/article ... _3234.html

[jprenaud78]

Pour Pâques je suis en train de traumatiser mon fils devant la bible sur tcm

[Bozoleclown]

Et comme c'était prévisible, le MEDEF n'attend pas la fin du confinement pour sortir du bois
https://www.francetvinfo.fr/sante/malad ... 11861.html

Son éminent patron, "confiné" dans son manoir près de la Baule (je mets volontairement les guillemets https://actu.fr/pays-de-la-loire/croisi ... 59508.html ) semble donc partir du principe que ce sera au clampin moyen (dont les smicards actuellement en première ligne) de payer les pots cassés...

[Franck.T]

https://michelonfray.com/interventions- ... mode=video

[AMAISO]

ca c de l AMOUR

Honnetement l homme , le medecin me plait et je souhaite ardemment qu il ait raison , comme beaucoup .

Dommage qu il n ait pas fait lui meme une etude en double aveugle en parallele à ce qu il fait . Cela aurait regle le probleme .

Il n a pas juge utile de le faire . Il a ses raisons à n en pas douter ..Je ne les connais pas , mais cela aurait eviter de voir ces confreres se dechirer ; c est pitoyable .

[DarkZunicorn]

Dommage qu il n ait pas fait lui meme une etude en double aveugle en parallele à ce qu il fait . Cela aurait regle le probleme .

Il n a pas juge utile de le faire . Il a ses raisons à n en pas douter ..Je ne les connais pas , mais cela aurait eviter de voir ces confreres se dechirer ; c est pitoyable .

C'est un anarchiste de la science. Onfray lui a fait découvrir le Contre la méthode de Feyerabend et depuis c'est son livre de chevet : https://twitter.com/raoult_didier/statu ... 3813555201
Mais il n'en est pas à son premier coup de pied dans la fourmilière : il a déjà remis en cause le dogme vaccinal ainsi que le dogme réchauffiste (sur les brisées d'Allègre, et simplement en rapportant certaines mesures qui font état d'un plateau dans le réchauffement climatique et contrarient les prévisionnistes les plus pessimistes). Aux yeux de l'establishment, nul doute que cela fait beaucoup comme chiffons rouges. La critique du dogme méthodologiste n'est que la goutte d'eau qui a fait déborder le vase des ressentiments accumulés à son encontre...

Et en plus, il porte bien le petit Marcel...

[manu2020K]

Il n'y a pas de plateau ni de pause au niveau du réchauffement global.


Espérons qu'il ne se trompe pas aussi concernant son traitement.

[Bozoleclown]

Vive les fanboys, un vrai climatosceptique en plus donc !
Iil ne lui reste plus qu'à marcher sur l'eau et changer l'eau en vin

C'est pathétique, je ne sais même pas s'il faut en rire ou en pleurer