
origine et évolution de la musique en ligne
Touché 

Sorrodje a écrit :... Ne jamais oublier de revenir sur terre, de brancher son porta pro ou son px100 avec son sansa et de s'envoyer simplement de la zique
vive le Cloud et les bases de données où on nous réserve des TO de libres pour nos fichiers perso et ainsi tout dématérialiser
Ha c'est pas le futur proche

Ha c'est pas le futur proche

- Wardormeur
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Le TCM (©Lanfeust mag) a encore frappé !DarkZenith a écrit : Bon, à part ça, mademoiselle Kiwi, c'est bien joli de poser vos filets comme ça chez nous mais quand aura-t-on l'honneur et le privilège de pouvoir enfin dialoguer avec vous? (En plus, les gars, si Kiwi est sociologue, il n'est pas impossible du tout que sa question soit un leurre et que le vrai sujet de sa recherche soit en fait les mécanismes d'échanges d'informations dans les espaces culturels dématérialisés...)

- manwalk
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Je suis resté poli moi... je ne défends pas les majors une nouvelle fois, juste une certaine vision de la légalité, forum public, tout ça quoi, mais bon je veux bien comprendre que je fais chier tout le monde ici avec cela...
Entre critiquer une certaine forme d'abus de la part des majors, défendre une certaine forme d'échange comme on le faisait avant en se prêtant quelques cd et faire l'apologie du piratage comme étant quelque chose de génial, une voie à suivre, ce qui permet à l'art de progresser et que c'est une forme de protestation et pour défendre les artistes et non pas juste le moyen de consommer sans payer en se prenant pour des robin des bois des temps modernes et que personne ne dit rien moi ça me gonfle.
Envoyé depuis mon HTC Wildfire avec Tapatalk
Entre critiquer une certaine forme d'abus de la part des majors, défendre une certaine forme d'échange comme on le faisait avant en se prêtant quelques cd et faire l'apologie du piratage comme étant quelque chose de génial, une voie à suivre, ce qui permet à l'art de progresser et que c'est une forme de protestation et pour défendre les artistes et non pas juste le moyen de consommer sans payer en se prenant pour des robin des bois des temps modernes et que personne ne dit rien moi ça me gonfle.
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- barz13
- Tombeau-Blaster
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Roo manwalk je suis pas poli mais je voulais juste t' embeter 
Bon Mademoiselle Kiwi si tu fais une étude comme le dit Dark Zenith, note bien que manwalk me fait chier

Bon Mademoiselle Kiwi si tu fais une étude comme le dit Dark Zenith, note bien que manwalk me fait chier

Baladeur : Cube C30, Cowon Plenue D + 32Go, Sansa Clip Zip 8Go + 32Go
Intra : Audio Technica ATH IM-70, Braniwavz Pro Alpha
Fervent auditeur des aboiements de DMX en HD.
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- marc.arn
- Suis-je (une) enceinte ?
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- Inscription : 20 mars 2011 21:38
- Localisation : orly
Perso , je veux bien payer pour de la musique, il faut bien que les artistes vivent.
mais je voudrais,pouvoir le télécharger ,avoir une certaine liberté quand a la qualité du fichier, et un prix raisonnable.
sur le systéme actuelle: je pointe l absence du jeux de la concurrence.tout est contrôler de la prod à la distribution finale.
je pense qu il faudrais séparer la production de la distribution, et ce de maniére legislative...
normalement : production en petite serie= prix élevé
: production de masse = faible prix.
c est plutôt l inverse que l on a , même si je peux comprendre que les "nouveauté" soit plus cher que des "vielleries"
mais je voudrais,pouvoir le télécharger ,avoir une certaine liberté quand a la qualité du fichier, et un prix raisonnable.
sur le systéme actuelle: je pointe l absence du jeux de la concurrence.tout est contrôler de la prod à la distribution finale.
je pense qu il faudrais séparer la production de la distribution, et ce de maniére legislative...
normalement : production en petite serie= prix élevé
: production de masse = faible prix.
c est plutôt l inverse que l on a , même si je peux comprendre que les "nouveauté" soit plus cher que des "vielleries"
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- Je mange des Kellogg's Corn Flac
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et que penser des labels qui retirent leurs artistes de plateformes payantes de streaming comme Qobuz
Paul Mac cartney, Solas,Keith Jarret,Black eyed peas, Django Reinhardt, Lana del Rey; jan Garbarek
ont été supprimés (grisés et écoute d'un extrait) de mes listes de lecture alors qu'elles étaient dispo avant
Ces gens là veulent presser comme des citrons les mélomanes honnètes qui jouent le jeu et mériteraient une piraterie généralisée
Paul Mac cartney, Solas,Keith Jarret,Black eyed peas, Django Reinhardt, Lana del Rey; jan Garbarek
ont été supprimés (grisés et écoute d'un extrait) de mes listes de lecture alors qu'elles étaient dispo avant
Ces gens là veulent presser comme des citrons les mélomanes honnètes qui jouent le jeu et mériteraient une piraterie généralisée
Ils mériteraient de ne pas être écouté!!! Il y a suffisamment de bonne musique à côté!
Personnellement, un artiste je lui prends son CD à la fin du concert, d'autant plus quand celui-ci était gratuit, comme ça je sais à qui va l'argent et je m'offre un souvenir dédicacé! Encore hier j'ai pris le dernier cd de la collectore, et en prime il m'ont offert leur premier album!!
Personnellement, un artiste je lui prends son CD à la fin du concert, d'autant plus quand celui-ci était gratuit, comme ça je sais à qui va l'argent et je m'offre un souvenir dédicacé! Encore hier j'ai pris le dernier cd de la collectore, et en prime il m'ont offert leur premier album!!
- Denis Gaudineau
- Je mange des Kellogg's Corn Flac
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- Inscription : 24 nov. 2010 16:29
Myspace existe toujours !
http://rue89.nouvelobs.com/2015/03/03/j ... ace-258022

http://rue89.nouvelobs.com/2015/03/03/j ... ace-258022
J’irais bien refaire un tour du côté de MySpace
Matthieu Beigbeder | Rue89
« MySpace is for losers » (MySpace, c’est pour les tocards), East London, 2007 (Mark Skipper/Flickr/CC)
Dans le monde occidental, les échanges sociaux numériques sont généralement répartis sur trois principaux réseaux : Facebook, Twitter et Google+. Mais aux Etats-Unis, MySpace résiste encore.
Vous avez bien lu. Avec 50,6 millions de visiteurs uniques en novembre dernier, le réseau social y a vu sa fréquentation augmenter de 575% par rapport au même mois de l’année précédente.
Certes, par rapport aux 1,35 milliard d’utilisateurs actifs de Facebook, aux 300 millions de Google+ et aux 284 millions de Twitter, la fréquentation de MySpace fait pâle figure. Mais pour bien comprendre pourquoi ce chiffre est incroyable, il faut remonter dans l’histoire de MySpace.
« A place for friends »
Lancé en janvier 2004 par quelques employés d’une société de marketing, le site parvient à rassembler un million d’utilisateurs dès février 2004, soit un mois seulement après son lancement. En 2006, MySpace est le site le plus visité des Etats-Unis, devant Google.
La page d’accueil de MySpace en janvier 2005 (Capture d’é ; cran via Archive.org)
A partir de 2008, passée l’apogée des plus de 100 millions de visiteurs par mois aux Etats-Unis – c’est l’époque où Facebook surpasse enfin MySpace –, le réseau social entame une chute vertigineuse de fréquentation. Jusqu’à tomber à « à peine » 35 millions de visiteurs par mois en 2011. Un chiffre qui ne bougera quasiment plus jusqu’en octobre 2013.
Pour vous donner une idée sonnante et trébuchante de la chute, l’entreprise de presse News Corporation avait racheté MySpace et sa société parente, Intermix, pour 580 millions de dollars. Ça, c’était en 2005. En 2011, News Corporation revend dans la douleur son enfant à l’entreprise Specific Media… pour 35 millions de dollars.
Le retour du jeudi
Mais aujourd’hui, en plus d’avoir conservé une base assez solide de jeunes utilisateurs, explique le Wall Street Journal, « MySpace voit revenir sur son site un certain nombre de ses ex-adeptes du milieu des années 2000. En particulier les jeudis. » Les jeudis ? Pourquoi les jeudis ?
« Parce que beaucoup de personnes ont de vieilles photos stockées sur MySpace », avance Mike Shields, blogueur au Wall Street Journal. Photos qu’ils ressortent « pour le “ Throwback Thursday ” [littéralement : “ Le retour en arrière du jeudi ”, ndlr], un rituel populaire sur les réseaux sociaux d’aujourd’hui, qui consiste à poster de vieilles photos de soi », le plus souvent à l’aide d’un hashtag.
Il faut dire qu’avec 15 milliards de vieilles photos toujours stockées sur MySpace, le site peut compter sur quelques provisions.
Un profil MySpace datant de 2005 (Capture d’écran via Archive.org)
Pour certains utilisateurs, tout a commencé en juin dernier, à la réception d’un e-mail de l’équipe marketing de MySpace : « Vos photos sont de retour ! » A l’intérieur du message, les internautes médusés découvrent – en plus d’être toujours inscrits –, quelques photos d’eux datant d’une époque qu’ils pensaient révolue, ainsi qu’un lien vers leur profil.
« En d’autres mots », écrit Mashable, « vous vous souvenez de nous ? On a encore plein de photos embarrassantes de vous ».
« On nous laissait y faire ce qu’on voulait »
Ces e-mails nous rappellent que MySpace était, avant l’avènement de Facebook, un réseau social à part entière. Loïc Saulnier, community manager, explique ce qui a fait le succès du site :
« MySpace s’est présenté comme une des premières plateformes où l’on pouvait envoyer des messages privés, chatter, publier des photos, partager du contenu, et avoir un semblant de “blog”. Tout ça existait déjà, mais pas sous un seul outil. Et surtout, c’était simple et intuitif... et il y a eu du monde assez rapidement ! »
Un côté « simple et intuitif » qui a séduit Lucas, étudiant lyonnais inscrit dès les premiers balbutiements du site :
« MySpace nous laissait faire ce qu’on voulait. On pouvait ajouter n’importe quoi en HTML, changer les couleurs, la police, le fond d’écran, ajouter des gifs, de la musique, etc. C’était un réseau social qui permettait de créer des pages reflétant l’univers de chacun. Comme on était jeunes, passionnés par des univers différents, ça nous plaisait. »
Décrit comme ça, MySpace ressemble à s’y méprendre à Skyblog, son cousin de l’époque, lui aussi très en vogue au milieu des années 2000, et qui désormais fait frémir à la moindre évocation d’une recherche Google. « MySpace, c’était le cousin de Skyblog », détaille Loïc Gauthey, un jeune auto-entrepreneur :
« C’était Skyblog, en moins “j’étale ma vie d’ado”. Même si on partageait pas mal de conneries, on se concentrait sur les “ news ” des groupes qu’on suivait. »
Tout y était public
MySpace, c’était le tâtonnement des réseaux sociaux. L’absence de la moindre notion rudimentaire de protection de vie privée laissait à nu les profils de tout le monde. Sur MySpace, tout était public, et donc accessible à tous – même à ceux qui n’étaient pas inscrits. Ce qui peut sembler être une aberration aujourd’hui était hier synonyme de liberté. Lucas :
« Comme je n’étais plus au lycée et que j’habitais désormais seul dans une ville à découvrir, j’ai créé ma page. J’y ai rencontré pas mal de gens, dont une personne avec qui je suis encore ami depuis.
C’était facile : en tombant sur une page, on pouvait découvrir les amis de chaque personne, ce qui amenait, en plus des rencontres en face à face à l’université ou dans des concerts, à se faire des amis. »
Idem pour Loïc, le community manager, qui a rencontré « quelques personnes comme ça », au détour de surfs sur des profils MySpace.
Nina, elle, s’est inscrite parce que ça « l’éclatait » de pouvoir parler musique avec des inconnus. « Enfin ça, c’est la version officielle » :
« MySpace, ça permettait de parler à des gens qui avaient les mêmes centres d’intérêts musicaux… Et puis j’ai vu les copines draguer sec sur ce réseau. Disons que ça m’a inspiré.
Certes, j’ai pécho grâce à MySpace, mais j’ai aussi fait de très belles rencontres musicales ! »
#autopromo
Le site, en effet, n’aurait pas eu le succès qu’il a eu sans l’implication de milliers de musiciens amateurs, qui voyaient un moyen de gagner quelques points de célébrités.
Page d’accueil de MySpace Music (Capture d’écran via Archive.org)
Le réseau social bénéficiait aussi d’une certaine facilité de navigation, qui permettait aux assoiffés de musique de trouver n’importe quoi, n’importe où, n’importe quand.
« Qu’est-ce que j’ai pu découvrir comme musique sur MySpace ! » explique Loïc Gauthey :
« En trois clics maximum, tu avais accès à la liste des amis d’un groupe de musique, puis à leur liste d’amis à eux… Grâce à ça, tu récupérais plein de nouveaux sons, d’influences. »
A ce jeu d’autopromotion, certains s’en sont sortis honorablement. Ainsi de Lily Allen qui, en 2005, jette dans le tourbillon MySpace quelques mixtapes et récupère six mois plus tard une signature de contrat chez Polygram.
Même s’ils prétendent s’être faits uniquement grâce à leur talent musical, les Arctic Monkeys et Florence and the Machine doivent aussi une (grande) partie de leur popularité au site américain.
« Nous sommes tous passés à autre chose »
Internet a cette règle un peu pénible de voir s’accaparer les tendances qui marchent au profit des investisseurs. En 2008, MySpace lance sa sous-section MySpace Music, en partenariat étroit avec quatre majors. Les anciens du réseau, adeptes de l’esprit « do it yourself », se sentent trahis. Ils sont de plus en plus nombreux à quitter le navire.
L’année suivante, le site entame sa chute. Il perd des visiteurs uniques, débarque de force 450 personnes, son PDG démissionne. Facebook a gagné. Loïc, le community manager, dit :
« En tout cas, le MySpace d’aujourd’hui ne m’attire plus du tout. C’était une superbe expérience, mais c’est fini, nous sommes tous passés à autre chose.
Je me demande si la même chose se produira avec Facebook, un jour. »
Donner, c'est donner, repeindre ses volets.