En quelque sorte mais j’ai effectué mon écoute sur le Paltauf HPA-100 ce qui n’est pas représentatif. Je vais le tester avec l’Allnic ce week-end.
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Lacaff
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Petit détour par le Paltauf KHV-ESD Mk2. Un amplificateur plus lumineux, aérien que son collègue HPA-100 qui est, lui, plus "terrien". L'écoute de l'Extanse me saisit dans cette configuration. Le casque garde cette musicalité repérée précédemment, mais la clarté du KHV offre une restitution révélant plus de micro-détails qui dessinent nettement l'espace d'enregistrement en formation jazz et symphonique. Je suis frappé par la restitution naturelle des petites réverbérations. Ce qui est étonnant est que la transparence de la restitution n'empiète pas tant que cela sur l'épaisseur des timbres.
Détail important : lors de ces 2 premières écoutes, je teste un câble pur argent réalisé par un artisan français. Il y a un net gain de présence dans les médiums, dans le contour des graves. On reparlera de cela un peu plus tard.
Détail important : lors de ces 2 premières écoutes, je teste un câble pur argent réalisé par un artisan français. Il y a un net gain de présence dans les médiums, dans le contour des graves. On reparlera de cela un peu plus tard.
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Lacaff
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Écoute studieuse et tardive de l’Expanse (3h du mat’). Je vous pousse ma conclusion : l’Expanse n’est pas un Stealth ouvert.
Il y a trop de différences de restitution pour créer une telle filiation. Pourtant, sur le fil de discussion Head-fi, on s’échine à vouloir le faire. C’est compréhensible dans la mesure où les 2 casques partagent le même châssis, la même membrane et la même technologie de guide d’ondes. In fine, ce sont pour moi des casques bien différents. Il n’y a pas un modèle meilleur que l’autre. Leur ADN est commun, leur signature est différente.
Détails intéressants au titre des différences physiques : les pads de l’Expanse sont moins épais que sur le Stealth, ses écouteurs sont légèrement plus profonds et joufflus que sur le châssis fermé.
Spatialisation
La technologie AMTS fait un travail remarquable pour ces 2 casques. Avec le Stealth, l’étagement des plans, l’aération et la précision des pupitres sont poussés comme je ne l’ai jamais entendu sur un casque fermé. Je ne connais que les T+A Solitaire (tous deux ouverts) pour aller aussi loin. Les sensations de relief et de profondeur sont excellentes. L’Expanse porte ses caractéristiques avec un axe horizontale plus étendu mais cette envergure relève plus de la nuance que du grand écart.
Musicalité
On attaque un chapitre de différences fortes. Le Stealth est un casque à la restitution ciselée. Ses performances en matière de résolution font percevoir une foule de micro-détails qui créent le lien entre les notes. En somme, la musique s’écoule avec fluidité avec la résolution comme véhicule. Tout cela pourrait faire du Stealth un casque cérébral mais une certaine douceur, un certain soyeux se dégagent de l’expression des timbres, dans un équilibre tonal très beau. Aussi, la comparaison vous fera peut être sourire, mais je vois le Stealth comme un casque dont la musicalité est très ancrée dans le domaine des casques électrostatiques. L’Expanse est un tout autre oiseau. Sa musicalité tient bien entendu à la somme des détails et à la rapidité de restitution caractéristiques des planars, mais son legato doit bien plus aux micro réverbérations, ce que l’on serait plus enclin d’attendre d’un casque fermé come le Stealth. Un comble ! Les timbres sont aussi marqués d’un poids, d’une certaine… expansion, quand les timbres Stealth se distinguent plutôt par une expression ciselée. Bref, la musicalité du Stealth est analytique, celle de l’Expanse est physiologique. La restitution du Stealth est dans la densité, celle de l’Expanse, dans l’intensité.
Réponse en fréquences
Expanse et Stealth sont typiques de la recherche de linéarité chez Dan Clark. Ne lisez pas qu’ils sont tous deux totalement linéaires mais la courbe d’Harmann est toujours dans l’air du bureau de Dan Clark. On ne sent donc pas de carences ou boursouflures patentes dans la restitution de la bande passante du Stealth ou de l’Expanse. C’est très équilibré. La qualité d’enregistrement, l’électronique à la source, conditionneront la restitution de ces deux DC.
Je m’arrête un moment sur la restitution des basses. On reproche parfois au Stealth d’en manquer, de ne pas assez creuser. Je ne suis pas d’accord avec ces observations. Évidemment, cet avis ne regarde que moi. Seules vos oreilles comptent. Mais il faut considérer la restitution ciselée et dense caractéristique du Stealth. Ses basses attaquent plus qu’elles n’impactent. Elles sont plus contourées qu’épaisses. Il faut d’ailleurs préciser que le placement du Stealth sur le crâne doit faire l’objet d’une attention particulière. Il faut veiller à sceller les pads sur les côtés pour profiter de sa restitution dans les graves. L’Expanse, lui, procure plus spontanément la sensation de poids et d’étendue dans les graves. De plus, l’Expanse sait cogner, les kick sont plus physiques, impactants. Alors, les drivers de l’Expanse descendent-ils plus bas dans les graves ? Je ne crois pas. J’attribue cela au form factor matériel de l’Expanse. C’est en gros un peu comme mes essais de pads sur les Grado. Avec les pads d’origine, on constate une coupure autour de 80 Hz selon les modèles, des basses anémiques. J’applique des pads Beautiful ou ZMF, et la cavité ainsi créée génère plus de matière et de fond dans les graves. Pour l’Expanse, la cavité des écouteurs et la proximité des oreilles par rapport aux drivers (et qui sait, la configuration de l’AMTS) sont des facteurs qui doivent jouer un rôle dans cette perception.
L’allure semblable du Stealth et de l’Expanse est trompeuse. On ne peut faire casque plus différent. Si Dan Clark avait voulu faire un Stealth ouvert, il l’aurait désigné comme cela. Selon moi, l’Expanse est à marquer d'une pierre blanche dans la conception de casques chez Dan Clark, conception qui est traditionnellement tournée vers une restitution analytique pour ceux qui connaissent la marque.
L’Expanse porte bien son nom. Il célèbre l’avancée technologique de l’AMTS en matière d’image et de scène sonore, mais avec une expression intense et organique comme Dan Clark ne l’avait jamais proposé auparavant. Stealth ou Expanse ? Isolation mise à part, ce seront surtout vos goûts qui feront la différence.
Il y a trop de différences de restitution pour créer une telle filiation. Pourtant, sur le fil de discussion Head-fi, on s’échine à vouloir le faire. C’est compréhensible dans la mesure où les 2 casques partagent le même châssis, la même membrane et la même technologie de guide d’ondes. In fine, ce sont pour moi des casques bien différents. Il n’y a pas un modèle meilleur que l’autre. Leur ADN est commun, leur signature est différente.
Détails intéressants au titre des différences physiques : les pads de l’Expanse sont moins épais que sur le Stealth, ses écouteurs sont légèrement plus profonds et joufflus que sur le châssis fermé.
Spatialisation
La technologie AMTS fait un travail remarquable pour ces 2 casques. Avec le Stealth, l’étagement des plans, l’aération et la précision des pupitres sont poussés comme je ne l’ai jamais entendu sur un casque fermé. Je ne connais que les T+A Solitaire (tous deux ouverts) pour aller aussi loin. Les sensations de relief et de profondeur sont excellentes. L’Expanse porte ses caractéristiques avec un axe horizontale plus étendu mais cette envergure relève plus de la nuance que du grand écart.
Musicalité
On attaque un chapitre de différences fortes. Le Stealth est un casque à la restitution ciselée. Ses performances en matière de résolution font percevoir une foule de micro-détails qui créent le lien entre les notes. En somme, la musique s’écoule avec fluidité avec la résolution comme véhicule. Tout cela pourrait faire du Stealth un casque cérébral mais une certaine douceur, un certain soyeux se dégagent de l’expression des timbres, dans un équilibre tonal très beau. Aussi, la comparaison vous fera peut être sourire, mais je vois le Stealth comme un casque dont la musicalité est très ancrée dans le domaine des casques électrostatiques. L’Expanse est un tout autre oiseau. Sa musicalité tient bien entendu à la somme des détails et à la rapidité de restitution caractéristiques des planars, mais son legato doit bien plus aux micro réverbérations, ce que l’on serait plus enclin d’attendre d’un casque fermé come le Stealth. Un comble ! Les timbres sont aussi marqués d’un poids, d’une certaine… expansion, quand les timbres Stealth se distinguent plutôt par une expression ciselée. Bref, la musicalité du Stealth est analytique, celle de l’Expanse est physiologique. La restitution du Stealth est dans la densité, celle de l’Expanse, dans l’intensité.
Réponse en fréquences
Expanse et Stealth sont typiques de la recherche de linéarité chez Dan Clark. Ne lisez pas qu’ils sont tous deux totalement linéaires mais la courbe d’Harmann est toujours dans l’air du bureau de Dan Clark. On ne sent donc pas de carences ou boursouflures patentes dans la restitution de la bande passante du Stealth ou de l’Expanse. C’est très équilibré. La qualité d’enregistrement, l’électronique à la source, conditionneront la restitution de ces deux DC.
Je m’arrête un moment sur la restitution des basses. On reproche parfois au Stealth d’en manquer, de ne pas assez creuser. Je ne suis pas d’accord avec ces observations. Évidemment, cet avis ne regarde que moi. Seules vos oreilles comptent. Mais il faut considérer la restitution ciselée et dense caractéristique du Stealth. Ses basses attaquent plus qu’elles n’impactent. Elles sont plus contourées qu’épaisses. Il faut d’ailleurs préciser que le placement du Stealth sur le crâne doit faire l’objet d’une attention particulière. Il faut veiller à sceller les pads sur les côtés pour profiter de sa restitution dans les graves. L’Expanse, lui, procure plus spontanément la sensation de poids et d’étendue dans les graves. De plus, l’Expanse sait cogner, les kick sont plus physiques, impactants. Alors, les drivers de l’Expanse descendent-ils plus bas dans les graves ? Je ne crois pas. J’attribue cela au form factor matériel de l’Expanse. C’est en gros un peu comme mes essais de pads sur les Grado. Avec les pads d’origine, on constate une coupure autour de 80 Hz selon les modèles, des basses anémiques. J’applique des pads Beautiful ou ZMF, et la cavité ainsi créée génère plus de matière et de fond dans les graves. Pour l’Expanse, la cavité des écouteurs et la proximité des oreilles par rapport aux drivers (et qui sait, la configuration de l’AMTS) sont des facteurs qui doivent jouer un rôle dans cette perception.
L’allure semblable du Stealth et de l’Expanse est trompeuse. On ne peut faire casque plus différent. Si Dan Clark avait voulu faire un Stealth ouvert, il l’aurait désigné comme cela. Selon moi, l’Expanse est à marquer d'une pierre blanche dans la conception de casques chez Dan Clark, conception qui est traditionnellement tournée vers une restitution analytique pour ceux qui connaissent la marque.
L’Expanse porte bien son nom. Il célèbre l’avancée technologique de l’AMTS en matière d’image et de scène sonore, mais avec une expression intense et organique comme Dan Clark ne l’avait jamais proposé auparavant. Stealth ou Expanse ? Isolation mise à part, ce seront surtout vos goûts qui feront la différence.
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julien-hifi
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La semaine dernière j’ai pu découvrir le système de Warwick Acoustics Bravura.
Ayant toujours en tête l’Aperio, je me demandais ce que donnerait cette version plus atteignable (sous les 7000€).
C’est un système assez complet, l’energizer est le même que pour le Sonoma One, c’est un dac/amp dédié.
Niveau ergonomie, le casque est très léger, le clamping est bon.
Alors de suite, rien à voir avec l’Aperio, on revient vers une écoute familière. Je le redis l’Aperio c’est une expérience jamais entendue pour moi, même si c’est au centre du crâne, c’est assez prodigieux au niveau de la transparence + détails.
Tiens Perrucheman me disait « comme un intra », et c’est vrai, c’est un intra de compétition. Si un jour cela existe….
Retour au Bravura, la scène déjà est large elle, pas du tout la même impression qu’avec l’Aperio. C’est une écoute qui me laisse une meilleure impression que les electrostat écoutés (stax 009 et 009s), on retrouve l’aération magnifique, mais avec plus transparence et de détails, c’est un meilleur casque. Et si je devais prendre un système electrostat, ce serait sûrement celui-là.
A mon goût maintenant, j’ai quand même plus d’affinités pour des amplis comme l’Allnic et des casques comme le Meze Elite ou le D8000pro, ou encore le d8000pro sur l’Enleum. Je retrouve tout ça (quoique, le Bravura donne plus de micro détails je pense…) , et plus encore. La beauté des timbres, l’impact en bas, et de la luminosité…
Que de beaux systèmes en tout cas et ce sera au final plus une question de préférence personnelle, qu’un système meilleur qu’un autre..
On est quand même gâté en ce moment avec les nouveautés
Ayant toujours en tête l’Aperio, je me demandais ce que donnerait cette version plus atteignable (sous les 7000€).
C’est un système assez complet, l’energizer est le même que pour le Sonoma One, c’est un dac/amp dédié.
Niveau ergonomie, le casque est très léger, le clamping est bon.
Alors de suite, rien à voir avec l’Aperio, on revient vers une écoute familière. Je le redis l’Aperio c’est une expérience jamais entendue pour moi, même si c’est au centre du crâne, c’est assez prodigieux au niveau de la transparence + détails.
Tiens Perrucheman me disait « comme un intra », et c’est vrai, c’est un intra de compétition. Si un jour cela existe….
Retour au Bravura, la scène déjà est large elle, pas du tout la même impression qu’avec l’Aperio. C’est une écoute qui me laisse une meilleure impression que les electrostat écoutés (stax 009 et 009s), on retrouve l’aération magnifique, mais avec plus transparence et de détails, c’est un meilleur casque. Et si je devais prendre un système electrostat, ce serait sûrement celui-là.
A mon goût maintenant, j’ai quand même plus d’affinités pour des amplis comme l’Allnic et des casques comme le Meze Elite ou le D8000pro, ou encore le d8000pro sur l’Enleum. Je retrouve tout ça (quoique, le Bravura donne plus de micro détails je pense…) , et plus encore. La beauté des timbres, l’impact en bas, et de la luminosité…
Que de beaux systèmes en tout cas et ce sera au final plus une question de préférence personnelle, qu’un système meilleur qu’un autre..
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Lacaff
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Merci pour ce retour Julien. Je partage tes impressions en tous points. Une chose m’a frappé pour compléter ton ressenti. Le Bravura est le premier système e-stat que j’écoute, aussi euphonique. Les e-stats se distinguent par beaucoup de clarté et de lumière. Avec le Bravura, la restitution est plutôt au sud de la neutralité. Quant au prix, il est dans la tranche haute budgets mais on a un ensemble energizer, dac, casque complet et de haut niveau.julien-hifi a écrit : ↑17 sept. 2022 14:40 La semaine dernière j’ai pu découvrir le système de Warwick Acoustics Bravura.
Dernière modification par Lacaff le 18 sept. 2022 21:29, modifié 1 fois.
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Cette rentrée est vraiment éreintante. Paltauf, cette marque que j'aime tant, sort son premier DAC sur base de puces NOS AD1865. Les mêmes que celles utilisées à une époque bénie par Mark Levinson, et aujourd'hui par Aries Cerat et Audionote. Mais quand est-ce qu'on va pouvoir souffler un peu ?! 
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Lacaff a écrit : ↑19 sept. 2022 21:48 Cette rentrée est vraiment éreintante. Paltauf, cette marque que j'aime tant, sort son premier DAC sur base de puces NOS AD1865. Les mêmes que celles utilisées à une époque bénie par Mark Levinson, et aujourd'hui par Aries Cerat et Audionote. Mais quand est-ce qu'on va pouvoir souffler un peu ?!
Et j'ai vu sur HF un nouveau casque ZMF en approche, premier planar magnetic... La fin d'année va être chargée !
Sédentaire: QA390 -> Elear & Genelec 8030c
Nomade: BTR7 & R8ii -> FF3 & U12T & Bellos X4
Ultra Nomade: APP2
Nomade: BTR7 & R8ii -> FF3 & U12T & Bellos X4
Ultra Nomade: APP2
, Amp13, Amp14, Alambic Ears Mentawaï, Hifiman HE6SE V2, AKG K240 DF, Sound Rhyme DTE900, Sound Rhyme SR5, 
