Burson Soloist Voyager
- Vigne_à_sang
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- Dur_de_la_feuille
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Oui ! Non seulement c'est du bel ouvrage dedans et dehors, mais c'est impressionnant de résolution, de décontraction et de justesse le son que produit Burson.
Je suis tellement bluffé par mon Timekeeper 3i que je doute de garder l'Auris à ce stade.
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L’Auris est plus beau lol
Bonsoir,
c'est clair que c'est du sérieux
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Casque et intra :
Focal Elegia , Focal Celestee , Focal Clear MG Professional , Meze 99 Classics , Meze 109 Pro , Hifiman HE6se V2 , Fiio FT3 , Fiio FT5
Sony WH-1000XM3 , Technics EAH-A800
Fiio FH15 , Kiwi Ears Quintet, Meze Audio Alba , NiceHck. F1 Pro
Soundcore Life Q35 , Soundcore Liberty 3 Pro , Samsung Galaxy Buds 3 Pro, Hifiman Svanar
Ampli casque :
Fiio Q7 , Fiio Q15 , Hifiman EF400 upgrade Hymalaya Pro Gold
Baladeur :
Fiio M11 Plus ESS
Focal Elegia , Focal Celestee , Focal Clear MG Professional , Meze 99 Classics , Meze 109 Pro , Hifiman HE6se V2 , Fiio FT3 , Fiio FT5
Sony WH-1000XM3 , Technics EAH-A800
Fiio FH15 , Kiwi Ears Quintet, Meze Audio Alba , NiceHck. F1 Pro
Soundcore Life Q35 , Soundcore Liberty 3 Pro , Samsung Galaxy Buds 3 Pro, Hifiman Svanar
Ampli casque :
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- Dur_de_la_feuille
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Le Burson Soloist Voyager a pris place dans le salon et se frotte maintenant aux Tskakiridis Achilles.
Le premier round était un peu timide pour le jeune coq sorti du carton. J'ai cru avec anxiété qu'il ne ferait pas le poids. Mais au second round aujourd'hui (après avoir tourné toute la nuit), le challenger se montre plus menaçant et témoigne de dispositions très sérieuses pour la suite.
Ce sera je crois un match de longue haleine dont aucun prétendant ne sortira KO. La mesure reste donc encore de mise dans les pronostics.
Mais pour dire quelques mots tout de même de ce second round, je dirai qu'une fois en jambes, le Voyager fait preuve d'une grande maîtrise : rien ne bave, rien ne traîne. Est-ce qu'il est rapide ? Oui. Est-ce qu'il est précis ? Oui. Est-ce qu'il frappe fort ? Oui.
Diable ! Mais c'est une graine de champion alors !
A suivre...
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Troisième round.
j'ai appris à conjuguer avec le gain du Voyager qui offre une intéressante palette de restitutions : entre low, medium et high, l'écoute évolue de très large et chatoyante (très proche de mes Achilles à tubes 300B) à autoritaire et contrastée.
Avec le Heddphone (mais aussi mes autres casques il semble), le gain medium me donne le meilleur des deux mondes et c'est celui qui creuse techniquement l'écart avec mes Achilles sans me détourner de la plénitude que j'aime dans les tubes, sans trop assécher l'écoute pour le dire autrement.
En gain low, j'obtiens un résultat vraiment très proche des Achilles, tant dans l'équilibre tonal que la scène sonore, tout en étant plus transparent avec plus de lisibilité et de dynamique.
En gain medium j'ai un résultat qui se rapproche beaucoup de l'ampli de salon Cambridge Azur 640 d'Asttelan (on en parlera sur le fil de nos meeting). Plus impactants que les tubes, tout en offrant encore du poids et du volume.
En gain high... on est dans la démonstration ! C'est très autoritaire et technique. Souvent trop pour moi. La scène sonore paraît rétrécir aussi.
Pour revenir aux émotions et vous laisser sentir combien ce Soloist Voyager peut-être musical quand on ne lui demande pas de sortir les muscles, je vous partage quelques analogies notées pendant mes écoutes (plutôt en gain medium sur le Voyager).
Ce que je vois :
Avec les Achilles : les luminaires de la ville, un soir d'hiver se diffusent dans une brume fine pour une ambiance romantique. Et cet ampli est pourtant très transparent déjà.
Avec le Voyager : l'air est sec et le contraste des ombres est net. Tout est mieux perçu, mais c'est comme si on pouvait changer le grade du papier au tirage de la photo (pour les photographes qui ont connu l'argentique au labo) selon le gain choisi.
Ce que je goûte :
Les Achilles : restaurant gastronomique tenu par un ancien chef étoilé qui sert une cuisine fine et gourmande avec de la sauce en juste quantité (plus qu'un trait). De fines saveurs sont bien identifiables au gastronome attentif et exigeant mais la cohérence et le charme du plat suffisent à combler n'importe quel palais au premier coup de fourchette.
Le Voyager : restaurant étoilé tenu par un chef ancré dans son terroir servant une cuisine riche de saveurs parfaitement équilibrées qui s'associent sans qu'aucune écrase l'autre, sans que rien ne soit de trop. Une démonstration de maitrise dans des plats raffinés et épatants.
Ce que je bois :
Les Achilles : Un Bordeaux rouge élevé en fut de chêne avec une structure tannique soyeuse arrondie par 15 ans de vieillissement. Un vin ample et goulayant qui régale.
Le Voyager : La même cuvée, 5 ans plus jeune, avec une structure plus ferme et du fruit plus vif, qui semble plus proche de l'optimum de dégustation. Un vin remarquable qui interpelle les papilles et vous rappelle à lui.
Ce qu'est ma place :
Les Achilles : je suis un spectateur choyé. Les réverbérations, la scène sonore, le léger mélange des sons tendent à me donner un peu de recul sur ce qui se joue même si je reste très impliqué par ce que j'écoute.
Le Voyager : je suis un musicien qui kiffe sa wibe. La proximité avec les sons, la transparence, la dynamique saisissante, la présence de chaque instrument qui se détache me donne le sentiment d'avoir la main sur le son.
Ce que je vis :
Sur Crystellize de Lindsey Stirling
Les Achilles : Spectacle grandiose, épique et mélodieux
Le Voyager : Performance magique, saisissante et élégante. J'avais la larme à l'oeil sur les montées aigües des violons.
Synthèse des premiers jours :
J'avais commencé mes premières écoutes avec le gain max, qui est un peu extrême, même pour les 87dB/mw du Heddphone... mais le Voyager se révèle en fait remarquablement musical aux deux premiers niveaux de gain et plus remarquable encore : il offre autant de profondeur et de layering (sinon plus) que ma paire de blocs mono à tubes... qui l'eu cru possible !
Pouvoir jouer avec la sonorité pour alterner entre les philosophies de mes deux références les plus élevées jusqu'ici (mon ampli à tubes et l'ampli de salon de mon pote Maxime), c'est vraiment vraiment une grande joie !
j'ai appris à conjuguer avec le gain du Voyager qui offre une intéressante palette de restitutions : entre low, medium et high, l'écoute évolue de très large et chatoyante (très proche de mes Achilles à tubes 300B) à autoritaire et contrastée.
Avec le Heddphone (mais aussi mes autres casques il semble), le gain medium me donne le meilleur des deux mondes et c'est celui qui creuse techniquement l'écart avec mes Achilles sans me détourner de la plénitude que j'aime dans les tubes, sans trop assécher l'écoute pour le dire autrement.
En gain low, j'obtiens un résultat vraiment très proche des Achilles, tant dans l'équilibre tonal que la scène sonore, tout en étant plus transparent avec plus de lisibilité et de dynamique.
En gain medium j'ai un résultat qui se rapproche beaucoup de l'ampli de salon Cambridge Azur 640 d'Asttelan (on en parlera sur le fil de nos meeting). Plus impactants que les tubes, tout en offrant encore du poids et du volume.
En gain high... on est dans la démonstration ! C'est très autoritaire et technique. Souvent trop pour moi. La scène sonore paraît rétrécir aussi.
Pour revenir aux émotions et vous laisser sentir combien ce Soloist Voyager peut-être musical quand on ne lui demande pas de sortir les muscles, je vous partage quelques analogies notées pendant mes écoutes (plutôt en gain medium sur le Voyager).
Ce que je vois :
Avec les Achilles : les luminaires de la ville, un soir d'hiver se diffusent dans une brume fine pour une ambiance romantique. Et cet ampli est pourtant très transparent déjà.
Avec le Voyager : l'air est sec et le contraste des ombres est net. Tout est mieux perçu, mais c'est comme si on pouvait changer le grade du papier au tirage de la photo (pour les photographes qui ont connu l'argentique au labo) selon le gain choisi.
Ce que je goûte :
Les Achilles : restaurant gastronomique tenu par un ancien chef étoilé qui sert une cuisine fine et gourmande avec de la sauce en juste quantité (plus qu'un trait). De fines saveurs sont bien identifiables au gastronome attentif et exigeant mais la cohérence et le charme du plat suffisent à combler n'importe quel palais au premier coup de fourchette.
Le Voyager : restaurant étoilé tenu par un chef ancré dans son terroir servant une cuisine riche de saveurs parfaitement équilibrées qui s'associent sans qu'aucune écrase l'autre, sans que rien ne soit de trop. Une démonstration de maitrise dans des plats raffinés et épatants.
Ce que je bois :
Les Achilles : Un Bordeaux rouge élevé en fut de chêne avec une structure tannique soyeuse arrondie par 15 ans de vieillissement. Un vin ample et goulayant qui régale.
Le Voyager : La même cuvée, 5 ans plus jeune, avec une structure plus ferme et du fruit plus vif, qui semble plus proche de l'optimum de dégustation. Un vin remarquable qui interpelle les papilles et vous rappelle à lui.
Ce qu'est ma place :
Les Achilles : je suis un spectateur choyé. Les réverbérations, la scène sonore, le léger mélange des sons tendent à me donner un peu de recul sur ce qui se joue même si je reste très impliqué par ce que j'écoute.
Le Voyager : je suis un musicien qui kiffe sa wibe. La proximité avec les sons, la transparence, la dynamique saisissante, la présence de chaque instrument qui se détache me donne le sentiment d'avoir la main sur le son.
Ce que je vis :
Sur Crystellize de Lindsey Stirling
Les Achilles : Spectacle grandiose, épique et mélodieux
Le Voyager : Performance magique, saisissante et élégante. J'avais la larme à l'oeil sur les montées aigües des violons.
Synthèse des premiers jours :
J'avais commencé mes premières écoutes avec le gain max, qui est un peu extrême, même pour les 87dB/mw du Heddphone... mais le Voyager se révèle en fait remarquablement musical aux deux premiers niveaux de gain et plus remarquable encore : il offre autant de profondeur et de layering (sinon plus) que ma paire de blocs mono à tubes... qui l'eu cru possible !
Pouvoir jouer avec la sonorité pour alterner entre les philosophies de mes deux références les plus élevées jusqu'ici (mon ampli à tubes et l'ampli de salon de mon pote Maxime), c'est vraiment vraiment une grande joie !
- Dur_de_la_feuille
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Il faut préciser que mon exemplaire du Soloist Voyager est équipé d'un mix de V7 classic (orange) et V7 vivid (rouge), quand le set par défaut est composé exclusivement de V7 vivid.
Excellent comparatif Bravo !!
Je reconnais ici très bien les Achilles 300B quand on les compare avec des amplis un peu moins "romantiques" ou plus "techniques ". C est exactement le constat que je suis en train de faire dans le face à face avec mon Halgo 300B. Les analogies sont ici parfaitement choisies !
Avec du recul, je reste convaincu que les Achilles en donnent vraiment beaucoup pour leur prix, notamment en seconde main. Il faut tout de même débourser nettement plus pour passer à la vitesse supérieure
Je reconnais ici très bien les Achilles 300B quand on les compare avec des amplis un peu moins "romantiques" ou plus "techniques ". C est exactement le constat que je suis en train de faire dans le face à face avec mon Halgo 300B. Les analogies sont ici parfaitement choisies !
Avec du recul, je reste convaincu que les Achilles en donnent vraiment beaucoup pour leur prix, notamment en seconde main. Il faut tout de même débourser nettement plus pour passer à la vitesse supérieure
Casque: RAAL 1995 Immanis
Mes "ex" : Susvara, HE1000 Stealth Magnets , Utopia, Diana Phi, Thekk, Stellia, T1 v2, LCD-X, Chroma MD2, 99Classics
Amplification: Halgorythme 300B SE 2x12W
DAC: Merason Frérot + alim Merason Pow1 // Holo Audio Spring 2 KTE
Streamer : SOtM sMS 200 Ultra + alim SOtM sPS500
NAS: Synology SQUEEZENAS-DS-218J
Streaming: Qobuz HiRes
Intras & DAP: Astell&Kern Aura + Hiby RS8
Musiques écoutées: jazz, classique, électro, pop/rock...
Expérience: premier système casque en 2016.
Mes "ex" : Susvara, HE1000 Stealth Magnets , Utopia, Diana Phi, Thekk, Stellia, T1 v2, LCD-X, Chroma MD2, 99Classics
Amplification: Halgorythme 300B SE 2x12W
DAC: Merason Frérot + alim Merason Pow1 // Holo Audio Spring 2 KTE
Streamer : SOtM sMS 200 Ultra + alim SOtM sPS500
NAS: Synology SQUEEZENAS-DS-218J
Streaming: Qobuz HiRes
Intras & DAP: Astell&Kern Aura + Hiby RS8
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- TheDecline01
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Superbe ! Merci
Team Burson ici au vu de tes descriptions savoureuses.
Au fait, pour les opamp, c'est toi qui a fait la modification, ou une demande de ta part lors de la commande ok vu, lors de la commande ? Et t'as joué avec le crossfeed ?
Ca a l'air du bon super ampli en tout cas.
Team Burson ici au vu de tes descriptions savoureuses.
Ca a l'air du bon super ampli en tout cas.
En nomade : Hiby R8 > Final Audio A8000/Spiral Ear SE-6 Edge
En sédentaire : Hiby R8 > Quloos QH1 > Hufiman Susvara (!!)
Je crois qu'on peut dire que je suis bien là.
En sédentaire : Hiby R8 > Quloos QH1 > Hufiman Susvara (!!)
Je crois qu'on peut dire que je suis bien là.
- Dur_de_la_feuille
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Je n'ai essayé que vite fait le crossfeed, oui. Il y a 3 niveaux de mémoire. Je n'ai pas ressenti le besoin de le maintenir car même sans cela la scène sonore est vraiment cohérente.
Sur le Hugo 2, c'est une option que je laissai toujours activée à 3/4 sans quoi il perdait la profondeur qui faisait son charme mais le Voyager s'en sort parfaitement sans artifice ici.
Sur le Hugo 2, c'est une option que je laissai toujours activée à 3/4 sans quoi il perdait la profondeur qui faisait son charme mais le Voyager s'en sort parfaitement sans artifice ici.
- Dur_de_la_feuille
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Peut-être que je testerai d'autres positions pour les V7 Classic, pour voir l'influence de chaque étage dans la construction du son. Possible que les changements de caractère observés au changement de gain proviennent de leur position actuelle, en input (entrée). En poussant le gain, c'est le caractère des V7 vivid qui se ferait plus entendre ?
- Vigne_à_sang
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HaHa mais excellentissime !!!Dur_de_la_feuille a écrit : ↑04 janv. 2025 13:39 Troisième round.
j'ai appris à conjuguer avec le gain du Voyager qui offre une intéressante palette de restitutions : entre low, medium et high, l'écoute évolue de très large et chatoyante (très proche de mes Achilles à tubes 300B) à autoritaire et contrastée.
Avec le Heddphone (mais aussi mes autres casques il semble), le gain medium me donne le meilleur des deux mondes et c'est celui qui creuse techniquement l'écart avec mes Achilles sans me détourner de la plénitude que j'aime dans les tubes, sans trop assécher l'écoute pour le dire autrement.
En gain low, j'obtiens un résultat vraiment très proche des Achilles, tant dans l'équilibre tonal que la scène sonore, tout en étant plus transparent avec plus de lisibilité et de dynamique.
En gain medium j'ai un résultat qui se rapproche beaucoup de l'ampli de salon Cambridge Azur 640 d'Asttelan (on en parlera sur le fil de nos meeting). Plus impactants que les tubes, tout en offrant encore du poids et du volume.
En gain high... on est dans la démonstration ! C'est très autoritaire et technique. Souvent trop pour moi. La scène sonore paraît rétrécir aussi.
Pour revenir aux émotions et vous laisser sentir combien ce Soloist Voyager peut-être musical quand on ne lui demande pas de sortir les muscles, je vous partage quelques analogies notées pendant mes écoutes (plutôt en gain medium sur le Voyager).
Ce que je vois :
Avec les Achilles : les luminaires de la ville, un soir d'hiver se diffusent dans une brume fine pour une ambiance romantique. Et cet ampli est pourtant très transparent déjà.
Avec le Voyager : l'air est sec et le contraste des ombres est net. Tout est mieux perçu, mais c'est comme si on pouvait changer le grade du papier au tirage de la photo (pour les photographes qui ont connu l'argentique au labo) selon le gain choisi.
Ce que je goûte :
Les Achilles : restaurant gastronomique tenu par un ancien chef étoilé qui sert une cuisine fine et gourmande avec de la sauce en juste quantité (plus qu'un trait). De fines saveurs sont bien identifiables au gastronome attentif et exigeant mais la cohérence et le charme du plat suffisent à combler n'importe quel palais au premier coup de fourchette.
Le Voyager : restaurant étoilé tenu par un chef ancré dans son terroir servant une cuisine riche de saveurs parfaitement équilibrées qui s'associent sans qu'aucune écrase l'autre, sans que rien ne soit de trop. Une démonstration de maitrise dans des plats raffinés et épatants.
Ce que je bois :
Les Achilles : Un Bordeaux rouge élevé en fut de chêne avec une structure tannique soyeuse arrondie par 15 ans de vieillissement. Un vin ample et goulayant qui régale.
Le Voyager : La même cuvée, 5 ans plus jeune, avec une structure plus ferme et du fruit plus vif, qui semble plus proche de l'optimum de dégustation. Un vin remarquable qui interpelle les papilles et vous rappelle à lui.
Ce qu'est ma place :
Les Achilles : je suis un spectateur choyé. Les réverbérations, la scène sonore, le léger mélange des sons tendent à me donner un peu de recul sur ce qui se joue même si je reste très impliqué par ce que j'écoute.
Le Voyager : je suis un musicien qui kiffe sa wibe. La proximité avec les sons, la transparence, la dynamique saisissante, la présence de chaque instrument qui se détache me donne le sentiment d'avoir la main sur le son.
Ce que je vis :
Sur Crystellize de Lindsey Stirling
Les Achilles : Spectacle grandiose, épique et mélodieux
Le Voyager : Performance magique, saisissante et élégante. J'avais la larme à l'oeil sur les montées aigües des violons.
Synthèse des premiers jours :
J'avais commencé mes premières écoutes avec le gain max, qui est un peu extrême, même pour les 87dB/mw du Heddphone... mais le Voyager se révèle en fait remarquablement musical aux deux premiers niveaux de gain et plus remarquable encore : il offre autant de profondeur et de layering (sinon plus) que ma paire de blocs mono à tubes... qui l'eu cru possible !
Pouvoir jouer avec la sonorité pour alterner entre les philosophies de mes deux références les plus élevées jusqu'ici (mon ampli à tubes et l'ampli de salon de mon pote Maxime), c'est vraiment vraiment une grande joie !
Merci Xavier pour le sourire aux lèvres à te lire
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Nouvel Acte
Entrée en scène de 2 autres challengers de même catégorie que le Voyager : classe A, à composants discrets, puissance à revendre.
Voilà deux séances d'écoutes que je suis vraiment interpellé par la résolution phénomènale du Soloist Voyager (associé avec l'alim Fusion Core). Je parle ici de la capacité à individualiser chaque instrument ou voix dans une limite spatiale bien déterminée (comme le défini Sausalito). Le détourage offert par cet ampli est saisissant de réalisme ! Je n'ai jamais rien entendu d'aussi précis. Il faudra que je mesure l'impact de l'alim Fusion Core dans cette affaire, mais jusqu'ici je ne l'ai pas vraiment utilisé sans.
J'ai finalement pu remettre en marche le Timekeeper 3i (HS depuis l'été) et je comparais donc hier soir l'Audio-GD R28, le Timekeeper et le Voyager en y branchant l'HEDDphone et l'Utopia.
Pour ceux qui ne le connaissent pas, le Timekeeper 3i Reference est un ampli intégré (DAC à base d'ESS 9038x2 + ampli casque de 2W @32ohms classe A + ampli d'enceintes 2x100W @8ohms classe A/B). L'Audio-GD R28 est un combo ampli casque de 9,5W @25ohms + DAC R2R. Ce sont 2 ensembles que j'apprécie beaucoup.
Le DAC du R28 était la source commune à tous les amplis pour la suite. Le Soloist Voyager est réglé sur le gain moyen (mon préféré pour les deux casques pré-cités). Pour mémoire, mon exemplaire est équipé d'un mix V7 Classic + V7 Vivid.
En matière de résolution, le Timekeeper est une marche au-dessus du R28. La différence est facile à constater, mais pas au point d'être humiliante pour le R28 qui, bien que soft sur cet aspect compense facilement par ses autres qualités (aération, séparation, décontraction). En revanche, je dirais que la marche franchie dans ce domaine par le Voyager est tellement grande qu'il laisse les deux autres loin derrière. Là, ce n'est plus une qualité accessoire car elle distingue immédiatement l'ampli !
Ajoutez à cela une dynamique elle aussi au-dessus des autres, ainsi qu'une très bonne séparation des plans sonores (layering) et cette combinaison dynamique + résolution produit alors des images sonores absolument holographiques ! Pour illustrer, lorsque les 2 autres donnent à entendre une scène globalement 2D, le Voyager fait immédiatement émerger des bulles sonores qui donnent beaucoup de relief, de consistance, de tactilité et de réalisme à la restitution.
L'Utopia étant lui aussi maître du genre c'est d'autant plus flagrant avec lui, mais ces qualités s'apprécient aussi avec le HEDDphone qui continue de me régaler et de m'impressionner sur le Voyager. Même en branchant le HEDD sur le bornier enceintes 2x100W du Timekeeper, le Voyager lui tient la dragée haute.
Dernier constat étonnant : j'avais déjà partagé sur le forum combien le Timekeeper profitait du couplage avec le DAC R2R du R28. Ce n'est pas le seul ampli a réagir ainsi, car le gain était assez franc aussi avec l'ampli de salon Cambridge Azur 640 d'Asttelan. Pour les deux, l'ajout du R28 apporte un net gain de dynamique et une extension en largeur et profondeur. J'ai pu le constater encore hier soir, couplé au DAC du R28 le Timekeeper s'élève vraiment d'un cran. Sans lui par exemple, l'Utopia sonne étroit sur la prise casque du Timekeeper, en comparaison des 2 autres, mais cette gène disparaît en mettant le R2R dans la chaîne.
Pourquoi je raconte ça ? Parce-que, fait étrange, je n'entends plus cette différence en association avec le Voyager. En fait, le Voyager semble assez indifférent à mes sources ! Il sonne aussi bien avec le DAC du Timekeeper, mais également en sortie DAC de mes streamers. Et pourtant... en entrée du Timekeeper ces streamers sont, même avec les upgrades d'alim, audiblement inférieurs au DAC interne du Timekeeper comme au DAC du R28.
Que se passe-t-il donc ici ? Est-ce que les entrées du Voyager seraient d'une qualité telle qu'elles gommeraient l'absence d'un bon étage de préamplification dans les sources d'entrée de gamme ? Dis autrement, l'étage de préamplification de l'ampli semble imposer sa (très belle) signature sonore aux étages de préamplification de tous mes DAC. C'est la seule explication que j'y vois pour l'instant. Il faudrait donc que j'y raccorde maintenant un DAC qui soit vraiment une marche au dessus de ce que j'ai ici pour qu'il se fasse entendre !
Le Hugo 2 n'avait pas la dynamique du R28, mais branché brièvement chez Asttelan (à qui je l'ai vendu) j'avais pu constater que le H2 laissait bien entendre sur le Voyager sa résolution supérieure, notamment dans les graves. Je l'ai peut-être vendu trop tôt celui-ci !
Pas grave... il est plus que temps de reprendre le fer à souder dorénavant pour faire sonner ce DAC DIY qui traîne depuis des mois au coin de mon bureau ! L'étage de préamplification à lampe pourrait se distinguer du reste, sinon je mettrai le paquet sur les condensateurs pour forcer un peu le destin. Sur le papier, l'association avec le Voyager pourrait être assez diabolique !
Entrée en scène de 2 autres challengers de même catégorie que le Voyager : classe A, à composants discrets, puissance à revendre.
Voilà deux séances d'écoutes que je suis vraiment interpellé par la résolution phénomènale du Soloist Voyager (associé avec l'alim Fusion Core). Je parle ici de la capacité à individualiser chaque instrument ou voix dans une limite spatiale bien déterminée (comme le défini Sausalito). Le détourage offert par cet ampli est saisissant de réalisme ! Je n'ai jamais rien entendu d'aussi précis. Il faudra que je mesure l'impact de l'alim Fusion Core dans cette affaire, mais jusqu'ici je ne l'ai pas vraiment utilisé sans.
J'ai finalement pu remettre en marche le Timekeeper 3i (HS depuis l'été) et je comparais donc hier soir l'Audio-GD R28, le Timekeeper et le Voyager en y branchant l'HEDDphone et l'Utopia.
Pour ceux qui ne le connaissent pas, le Timekeeper 3i Reference est un ampli intégré (DAC à base d'ESS 9038x2 + ampli casque de 2W @32ohms classe A + ampli d'enceintes 2x100W @8ohms classe A/B). L'Audio-GD R28 est un combo ampli casque de 9,5W @25ohms + DAC R2R. Ce sont 2 ensembles que j'apprécie beaucoup.
Le DAC du R28 était la source commune à tous les amplis pour la suite. Le Soloist Voyager est réglé sur le gain moyen (mon préféré pour les deux casques pré-cités). Pour mémoire, mon exemplaire est équipé d'un mix V7 Classic + V7 Vivid.
En matière de résolution, le Timekeeper est une marche au-dessus du R28. La différence est facile à constater, mais pas au point d'être humiliante pour le R28 qui, bien que soft sur cet aspect compense facilement par ses autres qualités (aération, séparation, décontraction). En revanche, je dirais que la marche franchie dans ce domaine par le Voyager est tellement grande qu'il laisse les deux autres loin derrière. Là, ce n'est plus une qualité accessoire car elle distingue immédiatement l'ampli !
Ajoutez à cela une dynamique elle aussi au-dessus des autres, ainsi qu'une très bonne séparation des plans sonores (layering) et cette combinaison dynamique + résolution produit alors des images sonores absolument holographiques ! Pour illustrer, lorsque les 2 autres donnent à entendre une scène globalement 2D, le Voyager fait immédiatement émerger des bulles sonores qui donnent beaucoup de relief, de consistance, de tactilité et de réalisme à la restitution.
L'Utopia étant lui aussi maître du genre c'est d'autant plus flagrant avec lui, mais ces qualités s'apprécient aussi avec le HEDDphone qui continue de me régaler et de m'impressionner sur le Voyager. Même en branchant le HEDD sur le bornier enceintes 2x100W du Timekeeper, le Voyager lui tient la dragée haute.
Dernier constat étonnant : j'avais déjà partagé sur le forum combien le Timekeeper profitait du couplage avec le DAC R2R du R28. Ce n'est pas le seul ampli a réagir ainsi, car le gain était assez franc aussi avec l'ampli de salon Cambridge Azur 640 d'Asttelan. Pour les deux, l'ajout du R28 apporte un net gain de dynamique et une extension en largeur et profondeur. J'ai pu le constater encore hier soir, couplé au DAC du R28 le Timekeeper s'élève vraiment d'un cran. Sans lui par exemple, l'Utopia sonne étroit sur la prise casque du Timekeeper, en comparaison des 2 autres, mais cette gène disparaît en mettant le R2R dans la chaîne.
Pourquoi je raconte ça ? Parce-que, fait étrange, je n'entends plus cette différence en association avec le Voyager. En fait, le Voyager semble assez indifférent à mes sources ! Il sonne aussi bien avec le DAC du Timekeeper, mais également en sortie DAC de mes streamers. Et pourtant... en entrée du Timekeeper ces streamers sont, même avec les upgrades d'alim, audiblement inférieurs au DAC interne du Timekeeper comme au DAC du R28.
Que se passe-t-il donc ici ? Est-ce que les entrées du Voyager seraient d'une qualité telle qu'elles gommeraient l'absence d'un bon étage de préamplification dans les sources d'entrée de gamme ? Dis autrement, l'étage de préamplification de l'ampli semble imposer sa (très belle) signature sonore aux étages de préamplification de tous mes DAC. C'est la seule explication que j'y vois pour l'instant. Il faudrait donc que j'y raccorde maintenant un DAC qui soit vraiment une marche au dessus de ce que j'ai ici pour qu'il se fasse entendre !
Le Hugo 2 n'avait pas la dynamique du R28, mais branché brièvement chez Asttelan (à qui je l'ai vendu) j'avais pu constater que le H2 laissait bien entendre sur le Voyager sa résolution supérieure, notamment dans les graves. Je l'ai peut-être vendu trop tôt celui-ci !
Pas grave... il est plus que temps de reprendre le fer à souder dorénavant pour faire sonner ce DAC DIY qui traîne depuis des mois au coin de mon bureau ! L'étage de préamplification à lampe pourrait se distinguer du reste, sinon je mettrai le paquet sur les condensateurs pour forcer un peu le destin. Sur le papier, l'association avec le Voyager pourrait être assez diabolique !
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Petite illustration de l'écran orientable du Soloist Voyager pour une mise en oeuvre verticale. Bien utile lorsque la place manque !
- TheDecline01
- TN m'a tuer
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Urgh, ça fait peur ! Il est stable comme ça ?
Sinon encore merci pour tes retours ultra détaillés. Pour les non-différences perçues uniquement avec le Voyager, j'allais écrire qu'il est peut-être justement trop coloré pour laisser s'exprimer les différentes sources en amont, mais ça colle pas avec le reste de tes retours... Donc pas trop d'idée.
Sinon encore merci pour tes retours ultra détaillés. Pour les non-différences perçues uniquement avec le Voyager, j'allais écrire qu'il est peut-être justement trop coloré pour laisser s'exprimer les différentes sources en amont, mais ça colle pas avec le reste de tes retours... Donc pas trop d'idée.
En nomade : Hiby R8 > Final Audio A8000/Spiral Ear SE-6 Edge
En sédentaire : Hiby R8 > Quloos QH1 > Hufiman Susvara (!!)
Je crois qu'on peut dire que je suis bien là.
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Je crois qu'on peut dire que je suis bien là.