Les écouteurs intra-auriculaires entre 200 et 600 €

[woophie]

Retour Myer Audio SL224 (2DD+2BA+4MP = 224) 269$

Sources : Sharge Flow/TRN Black Pearl Fw à jour, DX260MK2, et LP510ANV sur 3 mois d'écoutes.

Avant propos : cet intra pourra provoquer un manque de basses, une perte de la mélodie, des médiums en retrait, et une présence trop nette des aigus, si vous recherchez ces facteurs dans le sens contraire, il ne sera pas pour vous. la synergie aimera avoir une source douce, texturé, au vieux son comme peut l'être le LP510ANV, mais s'en fiche, si la source nettement plus plate, droite et rigoureuse, car le SL224 offre un son naturel intégralement.

un point déjà positif : aucun changement de câble (modulaire qu'il est) n'est à prévoir, et même les embouts de couleur blanche, ne demandent pas de s'embêter à chercher autre chose, mais comme tout ceci est une affaire personnelle, ce sera à vous de faire votre recette parfaite, vous n'avez pas besoin de moi. la qualité de construction est remarquable.

Basses Fréquences
Aucun manque de grave, entre rigidité, articulation, précision, netteté, présence discrète, normal,
aucune chaleur est ajoutée, tout n'est rien d'autre que naturel ou seule la piste décide de la quantité,
quand le SL224 est focus sur la qualité.

Grave étendue et une bonne profondeur, donnant l'impression de soutenir l'ensemble des autres fréquences.
Les graves sont strictement construits pour cette qualité, ils sont aussi parfaitement équilibrés et sans interférence avec les autres fréquences, ce qui les rend à mon sens tout à fait idéaux.

Médiums (et voix)
Les contours sont nets et les attaques et les atténuations rapides, ce qui donne un son très précis.

De plus, malgré une densité et une résolution élevées, le son est doux et neutre, avec une légère touche de chaleur qui me plait

Les voix semblent être mises en avant avec ce réglage, mais la scène sonore est large et spacieuse, ce qui évite toute sensation d'étouffement.

Les voix masculines et féminines sont claires et brillantes, et je pense que ce modèle permet de restituer fidèlement beaucoup de genres musicaux.

Aigus
Les quatre micro-planars sont la caractéristique la plus évidente de la configuration des drivers du SL224

Je m'attendais à un son assez aigu,
mais j'ai au contraire trouvé que c'était la région la plus << mademoiselle parfaitement délicate >>

La texture est bonne, le son est précis comme on peut s'y attendre avec des planars, mais l'expression est délicate et sans faillir, tandis que les contours sont très lisses, sans aucune impression de dureté ou d'agressivité. La projection verticale est également bonne, ce qui est normal vu qu'il y en a quatre, mais on sent aussi une grande polyvalence qui permet une expression puissante dans les aigus.

Personnellement, une meilleure résolution et une meilleure extension, c'est bien possible de trouver mieux, mais pour moins de 200 € (prix actuel), il faut savoir se satisfaire de cette performance..

Je pense que le plus grand atout du SL224 est l'ampleur de sa scène sonore.
Le champ sonore est globalement large sans excès non naturelles,
et offre même une impression de profondeur nettement ressentie (hors effet Luxury & Precision imbattable dans ce domaine). l'expression spatiale est remarquable, où aucun son ne semble distant, où les sons qui doivent être proches le sont, et où ceux qui doivent avoir de la profondeur donnent réellement une impression de distance.

La réverbération et la résonance sont modérées.

La température n'est ni froide, ni chaude, et tout semble naturel tout le temps..

La séparation est très élevée, ce qui donne l'impression que les morceaux riches en sons contiennent beaucoup d'informations,
Ce qui peut ne pas convenir à ceux qui préfèrent un son plus unifié, et simple (simple n'est pas un terme négatif, ce qui est simple donne de la cohérence)

oui le HeartField SilverSmith va plus loin dans sa capacité technique stellaire, plus net, plus << monsieur parfait >>
et vocalement plus envoûtant. Mais, le SL224 est aussi plus paisible, doux, pour de longues sessions..
et je le redis, je ne conseil par de se lancer à l'aveugle dans l'achat de SilverSmitch à ce prix là.

aussi il vaut plus de deux le prix du SL224 qui est encore vendu - de 200 € sur hifigo !
comme toute la gamme Myer Audio reste au prix des promos << back to school >>
Tant mieux quand c'est favorable aux clients, peut être que cette marque n'a jamais était mise en avant, je n'ai pas la réponse..

Le Trio SilverSmith, SLT6, SL224, m'a fait arrêter nette l'achat d'intras,
bon s'il y a une suite au SLT6 je dis pas non si le prix reste correct,
surtout s'ils mettent un câble moins capricieux à attacher/détacher et modulaire avec)
au moins passé le SL41 et SLT6, ils ont progressé sur la qualité (non sonore) du câble et il est aussi maintenant modulaire.

Et, TRN doit m'envoyer leur dernier Whale Shark (3DD+Planar 8mm), donc je ferai un retour aussi, ça continue sans fin comme d'habitude..mais ça reste un plaisir alors pour l'instant, je continue.

le SL224 est aussi un intra que j'ai conseillé deux fois, donc, il faudra au moins qu'ils soient aussi satisfait que moi..
mais tout ca demande du temps donc je dévoile pas les acheteurs, ils le feront d'eux mêmes.

conclusion rapide : Tout est parfait, ils ne colorent rien, mais reproduisent fidèlement le son, avec une netteté, un volume et une précision au minimum honorable. De ce fait, on peut avoir l'impression qu'il manque quelque chose au premier abord, mais avec le temps, on comprend que la composition est aussi fidèle que prévue. Toutes les fréquences sont aussi précises qu'une horloge atomique. Ils valent leur prix en tout. Mais, comme toujours pas universel, d'ou l'avant propos.

merci pour votre temps de lecture.

[CharlesM]

Je crois que c'est ma première paire avec driver pzt. Curieux de voir ce que ça donne. Septet bien .....
Ok je sors

non reste, pour avoir vu le nom souvent, j'ai pas pensé à ce jeu de mot évident, respect.

Bon en tout cas j'ai testé 2/3h et c'est assez surprenant comme écoute les Septet. Scène XXL, isolation assez nulle, sur la musique contemporaine c'est pas un succès mais sur de l'acoustique ya du potentiel. Ya un petit truc qui me chagrine dans les aigus, comme une sensation de manque de naturel dans la restitution, faut que je creuse .
Mais en tout cas c'est pas une paire lambda qu'on oublie en 2 secondes.

[manu2020K]

Retour Myer Audio SL224 (2DD+2BA+4MP = 224) 269$

Sources : Sharge Flow/TRN Black Pearl Fw à jour, DX260MK2, et LP510ANV sur 3 mois d'écoutes.

Avant propos : cet intra pourra provoquer un manque de basses, une perte de la mélodie, des médiums en retrait, et une présence trop nette des aigus, si vous recherchez ces facteurs dans le sens contraire, il ne sera pas pour vous. la synergie aimera avoir une source douce, texturé, au vieux son comme peut l'être le LP510ANV, mais s'en fiche, si la source nettement plus plate, droite et rigoureuse, car le SL224 offre un son naturel intégralement.

un point déjà positif : aucun changement de câble (modulaire qu'il est) n'est à prévoir, et même les embouts de couleur blanche, ne demandent pas de s'embêter à chercher autre chose, mais comme tout ceci est une affaire personnelle, ce sera à vous de faire votre recette parfaite, vous n'avez pas besoin de moi. la qualité de construction est remarquable.

Basses Fréquences
Aucun manque de grave, entre rigidité, articulation, précision, netteté, présence discrète, normal,
aucune chaleur est ajoutée, tout n'est rien d'autre que naturel ou seule la piste décide de la quantité,
quand le SL224 est focus sur la qualité.

Grave étendue et une bonne profondeur, donnant l'impression de soutenir l'ensemble des autres fréquences.
Les graves sont strictement construits pour cette qualité, ils sont aussi parfaitement équilibrés et sans interférence avec les autres fréquences, ce qui les rend à mon sens tout à fait idéaux.

Médiums (et voix)
Les contours sont nets et les attaques et les atténuations rapides, ce qui donne un son très précis.

De plus, malgré une densité et une résolution élevées, le son est doux et neutre, avec une légère touche de chaleur qui me plait

Les voix semblent être mises en avant avec ce réglage, mais la scène sonore est large et spacieuse, ce qui évite toute sensation d'étouffement.

Les voix masculines et féminines sont claires et brillantes, et je pense que ce modèle permet de restituer fidèlement beaucoup de genres musicaux.

Aigus
Les quatre micro-planars sont la caractéristique la plus évidente de la configuration des drivers du SL224

Je m'attendais à un son assez aigu,
mais j'ai au contraire trouvé que c'était la région la plus << mademoiselle parfaitement délicate >>

La texture est bonne, le son est précis comme on peut s'y attendre avec des planars, mais l'expression est délicate et sans faillir, tandis que les contours sont très lisses, sans aucune impression de dureté ou d'agressivité. La projection verticale est également bonne, ce qui est normal vu qu'il y en a quatre, mais on sent aussi une grande polyvalence qui permet une expression puissante dans les aigus.

Personnellement, une meilleure résolution et une meilleure extension, c'est bien possible de trouver mieux, mais pour moins de 200 € (prix actuel), il faut savoir se satisfaire de cette performance..

Je pense que le plus grand atout du SL224 est l'ampleur de sa scène sonore.
Le champ sonore est globalement large sans excès non naturelles,
et offre même une impression de profondeur nettement ressentie (hors effet Luxury & Precision imbattable dans ce domaine). l'expression spatiale est remarquable, où aucun son ne semble distant, où les sons qui doivent être proches le sont, et où ceux qui doivent avoir de la profondeur donnent réellement une impression de distance.

La réverbération et la résonance sont modérées.

La température n'est ni froide, ni chaude, et tout semble naturel tout le temps..

La séparation est très élevée, ce qui donne l'impression que les morceaux riches en sons contiennent beaucoup d'informations,
Ce qui peut ne pas convenir à ceux qui préfèrent un son plus unifié, et simple (simple n'est pas un terme négatif, ce qui est simple donne de la cohérence)

oui le HeartField SilverSmith va plus loin dans sa capacité technique stellaire, plus net, plus << monsieur parfait >>
et vocalement plus envoûtant. Mais, le SL224 est aussi plus paisible, doux, pour de longues sessions..
et je le redis, je ne conseil par de se lancer à l'aveugle dans l'achat de SilverSmitch à ce prix là.

aussi il vaut plus de deux le prix du SL224 qui est encore vendu - de 200 € sur hifigo !
comme toute la gamme Myer Audio reste au prix des promos << back to school >>
Tant mieux quand c'est favorable aux clients, peut être que cette marque n'a jamais était mise en avant, je n'ai pas la réponse..

Le Trio SilverSmith, SLT6, SL224, m'a fait arrêter nette l'achat d'intras,
bon s'il y a une suite au SLT6 je dis pas non si le prix reste correct,
surtout s'ils mettent un câble moins capricieux à attacher/détacher et modulaire avec)
au moins passé le SL41 et SLT6, ils ont progressé sur la qualité (non sonore) du câble et il est aussi maintenant modulaire.

Et, TRN doit m'envoyer leur dernier Whale Shark (3DD+Planar 8mm), donc je ferai un retour aussi, ça continue sans fin comme d'habitude..mais ça reste un plaisir alors pour l'instant, je continue.

le SL224 est aussi un intra que j'ai conseillé deux fois, donc, il faudra au moins qu'ils soient aussi satisfait que moi..
mais tout ca demande du temps donc je dévoile pas les acheteurs, ils le feront d'eux mêmes.

conclusion rapide : Tout est parfait, ils ne colorent rien, mais reproduisent fidèlement le son, avec une netteté, un volume et une précision au minimum honorable. De ce fait, on peut avoir l'impression qu'il manque quelque chose au premier abord, mais avec le temps, on comprend que la composition est aussi fidèle que prévue. Toutes les fréquences sont aussi précises qu'une horloge atomique. Ils valent leur prix en tout. Mais, comme toujours pas universel, d'ou l'avant propos.

merci pour votre temps de lecture.

Bravo pour le feedback.
J'ajoute deux qualités : confort et isolation au dessus de la moyenne.

Je pense qu'ils ont besoin d'une bonne puissance en amont.

[woophie]

oui, j'ai oublié, puisque nous n'avons pas la sensation de les porter, par contre ce n'est pas pour les petites oreilles.

[kres]

Salut, même ressenti que Woophie sur les SL224 (à chaud, car je ne les ai reçus qu'hier), que je remercie de me les avoir conseillés.

Avec câble et embouts stock :

- Les plus : équilibrés (pas besoin d'EQ à mes oreilles), scène 3D et aération / séparation des instruments, son naturel, neutre mais néanmoins musical (pas chiants), suffisamment détaillés, et large bande passante (DAP : AR-M2 moddé NPAudio ou SP1000)
- Les moins : un chouia trop volumineux (comparés aux TRN Jaws notamment qui sont plus confortables pour mes p'tites oreilles)

Perso, je ne ressens pas de manque dans les graves (les QUE tapent plus fort en bas mais perso, si ça ne tape pas trop ça me va bien, tant que les grave sont bien présents là où il faut), ni de manque flagrant de résolution / transparence, et pas de brillance / crispation du tout dans les aigus qui filent suffisamment haut pour moi. Avec des médiums plus plaisants / en avant et naturels (voix) que les QUE et Jaws (enfin j'ai l'impression). Parfait pour ce que j'écoute. Si par contre pour de l'électro boum boum, c'est peut être moins adapté.

Je posterai mettrai à jour mes impressions après avoir pris un peu plus de recul.

En tout cas pour 200 euros, dans l'absolu, c'est une réussite niveau son (et en plus les accessoires sont complets et de qualité). Pour mes oreilles en tout cas.

[CharlesM]

Retour sur les Kiwi Ears Septet / version francaise de ma review HF : https://www.head-fi.org/showcase/kiwi-e ... view-39667



Avantages :

• Très bon rapport qualité-prix : quadribride avec quatre technologies de haut-parleurs

• Scène sonore spacieuse et aérée, très impressionnante pour des écouteurs intra-auriculaires

• Excellents détails, clarté et séparation entre les haut-parleurs

• Extension profonde des basses lorsqu'ils sont correctement alimentés (= gourmands en énergie)

• Accessoires de qualité : câble modulaire, option symétrique (4,4 mm)

• La qualité de fabrication des écouteurs intra-auriculaires est excellente

Inconvénients :

• Conception ouverte → mauvaise isolation ; inadapté aux utilisations bruyantes ou mobiles (impossible de combiner les deux mondes)

• Aigus et médiums supérieurs peuvent être trop prononcés, ce qui peut fatiguer avec une musique claire, des morceaux mal enregistrés ou des oreilles sensibles

• Le punch des médiums et des basses est insuffisant, sauf en cas d'insertion plus profonde

• Nécessite suffisamment de puissance pour révéler tout son potentiel

Prix ​​et haut-parleurs / Spécifications techniques
- MSRP: 269 $
- Conception quadribrid ? 7 drivers de chaque cote, 1 DD de 10 mm, 4 x BA, 1 planar (MPT) et 1 piézoélectrique (PZT).
- Conception à coque ouverte : évents arrière + grilles perforées
- Impédance : 15 Ω
- Sensibilité : ~95 dB SPL/mW à 1 kHz
- Câble : cuivre OCC 5N, extrémités modulaires (3,5 mm + 4,4 mm)
- Contenu de la boîte : 6 paires d'embouts, étui, câble modulaire



Conception, ajustement, accessoires
Conception et coque
- Les coques sont entièrement métalliques, avec des évents a l'arrière, ca donne un Look légèrement industriel
- La finition est vraiment bonne, j'ai ete tres surpris, ca change de la resine habituelle et ca semble robuste

Ajustement et confort
- Coques de taille moyenne ; ni petites, ni trop grandes. Aucun problème de mon côté, mais je n'ai pas trouvé le bon fit avec les embouts fournis. Préparez-vous donc à en essayer plusieurs avant de trouver l'insertion idéale (sinon, on rate toute la partie sub).
- Comme avec beaucoup de modèles ouverts, l'isolation est plutot faible. Pas idéal dans le train ou l'avion, mais on ne peut pas tout avoir ! Au travail, ça a ete nickel (environnement pas trop bruyant et cela n'a pas dérangé mes collègues).

Accessoires
- Bon câble stock modulaire (3,5/4,4 mm). Je n'ai pas ressenti le besoin de changer de câble, chacun son truc.
- Les embouts (6 paires) sont corrects pour débuter, mais ne me convenaient pas niveau fit.
- Un étui est fourni, c'est l'étui Kiwi standard, pratique, mais pas whaou.
- SANS OUTIL DE NETTOYAGE



Son et tonalité
Voici en quelques mots la signature sonore du Septet pour moi, après mes sessions principalement avec mon Quloos QA390MOD ou un Fiio BTR7:
Basses et infra-graves : Le DD de 10 mm offre une extension plutot pas mal (annoncée jusqu'à environ 8 Hz, je ne peux pas le vérifier) ​​et un potentiel de humph plutot « propre ». Cependant, j'ai trouvé la quantité de basses plutot limitee, surtout dans les médiums-graves ; c'est controle mais ca manque clairement de slam. Je ne suis donc pas entièrement satisfait de ce point de vue et c'est une des faiblesses de ces intras.
Médiums : Globalement assez propres et naturels, avec toutefois une légère coloration dans les hauts médiums. Certaines voix sont légèrement en retrait, surtout celles des hommes.
Aigus / Hautes fréquences : Waouh ! Pour moi, c'est là que le Septet se révèle le plus. Brillant et aérien. Je ne suis pas expert en configuration des drivers, mais il semble que le combo Micro-Planar + PZT confère au Septet éclat, détails, aération et extension des aigus, ainsi qu'une identité bien particulière. Si vous êtes sensible aux aigus, ca risque d'etre trop prononcé, voire clairement difficile a supporter durs sur certains morceaux. Sur des tracks mal enregistrés, le Septet peut donner par ailleurs une impression de son « métallique » (et ce n'est pas la coque ).
Scène sonore et image : Deuxième point fort : la conception ouverte (et les différents types de haut-parleurs ?) offre une restitution spacieuse et aérée. L'image sonore est vraiment bonne ; la superposition et la séparation sont incroyables et nettement supérieures à la moyenne pour sa gamme de prix.
Équilibre tonal : Plutot brillant à mes oreilles. Legere forme en U (accentuation des sub et des aigus par rapport aux médiums). Le design n’est clairement pas neutre (il ajoute un peu de pétillant et d’énergie), mais au moins, c’est un écouteur avec une identité, contrairement à des paires au son plus fade.

Association
Le Septet n’est pas très facile à driver: malgré une impédance relativement faible (15 Ω), j’ai trouvé que la source avait beaucoup d’importance et c'etait bien mieux sur le QLS. Une bonne puissance permet de faire ressortir les subs et de remuer le DD. J'ai aussi eu l'impression d'un meilleur controle des aigus.



Expérience d'écoute (Genre / Cas d'utilisation)
Voici quelques impressions sur le comportement du Septet avec différents genres, pour une écoute longue ou occasionnelle :
Classique / Orchestral / Jazz / Acoustique Très bon : clarté, aération, espace. Lesc instruments et les micro-détails ressortent parfaitement bien. Attention aux aigus qui peuvent être fatigant sur certains enregistrements. Les médiums peuvent également paraître un peu timides aussi sur le jazz vocal.
Pop / Rock / EDM : L'expérience est énergique ; les basses sont présentes, mais sans être trop lourdes. L'éclat des aigus contribue à la clarté., Si le morceau exige beaucoup de punch dans les médiums graves (grosse caisse, guitare), ca peut manquer de jus et perdre en dynamisme. Idem, les morceaux trop brillants peuvent fatiguer.
Electronique / Genres riches en basses : L'expérience n'est pas exceptionnelle, mais la profondeur des basses est un plus. Pour un impact maximal, vous pouvez amplifier les médiums graves et essayer d'avoir un fit avec une insertion tres profonde. Vous pouvez également envisager d'autres options si vous souhaitez que les basses dominent....
Longues séances d'écoute  : Excellent pour percevoir les détails, l'image sonore et la scène sonore. Mais clairement besoin de pauses pour les aigus.

Qui devrait acheter / Proposition de valeur
Le Septet est idéal pour ceux qui :
- Recherchent une certaine saveur et une signature bright avec une reelle identité (c'est-à-dire pas une référence stricte).
- Préfèrent l'aération, la clarté, les micro-détails, la scène sonore et l'image sonore, en particulier pour la musique acoustique, classique ou le jazz.
- Utilisent une source suffisamment puissante et n'ont pas besoin d'isolation.
Si vous êtes :
- un amateur de basses qui recherche des basses médiums puissantes et percutantes ;
- ou avez une sensibilité élevée aux aigus ;
- quelqu'un qui a besoin pour les trajets d'intra en vadrouille comme les transports en commun ou les environnements bruyants ;
… le Septet sera clairement moins adapté.



En résumé
Premiere experience pour moi sur des quadribrid avec PZT, j'ai trouve ca vraiment sympa pour cette gamme de prix. Je me suis un peu ennuye avec les dernieres paires testees dans cette gamme de prix et la clairement ca detonne.
Un vrai difference niveau son, espace, détais et technique au top. Avec un petit réglage correct (tips, source), ca donne expérience vraiment tres sympa.
Apres, pas de miracle, et il y a des choses a ameliorer pour en faire une paire un peu plus universelle. Je ne mentionnerai pas le manque d'isolation car c'est sans doute ce qui permet d'exceller sur la partie spatialisation, mais ca beneficierait d'un re travail des aigus pour gommer un peu certains artefacts et reprendre le tuning des basses/medium (ou de la jonction). Mais plutot prometteur pour les prochaines paires de ce type.

[CharlesM]

Allez on continue sur la lancee avec les Ziigaat Arete. Je m'excuse d'avance pour les formulations hasardeuses, c'est une traduction de ma version anglaise pour HF : https://www.head-fi.org/showcase/ziigaa ... view-39813

J'ai relu au mieux et ajuster le tir mais les typo ne sont pas exclus.... Et une fois n'est pas coutume, je vous mets la conclusion direct
Cette paire est une proposition plutot solide dans la catégorie hybrides à environ 250 $ (j'ai pas regarde le prix en EUR, j'imagine que c'est equivalent). Des sub impressionnants, des médiums propres , des aigus aérés et détaillés, et une scène sonore étonnamment large pour ce niveau de prix/config. Au prix certes de quelques lacunes dans les mid-bass et cote chaleureux on a fait mieux.


C'est parti pour les courageux

Intro
Le ZiiGaat Arete est proposé aux alentours de 250$, plutot dans le bas de la fourchette de ce topic donc. Il s’agit d’un modèle hybride combinant un DD et 4 BA.
En detail, un DD de 10 mm, deux BA Knowles 29689 pour les médiums et hauts-médiums, ainsi que deux BA Knowles 31736 destinées aux aigus et aux ultra-aigus.
L’impédance est de 9 Ω à 1 kHz et la sensibilité atteint 108 dB SPL à 1 kHz, ce qui rend l’Arete relativement facile à alimenter. Le constructeur annonce une réponse en fréquence allant de 10 Hz à 40 kHz, même si cette plage reste théorique.
La connectique repose sur du 0.78 mm 2-pin, et le câble fourni est un OFC en terminaison 3,5 mm (pas de 4.4mm.....)
Dans la boîte, on retrouve six paires d’embouts en silicone, une paire en mousse et un étui de transport basique.
Merci a Linsoul pour le tour et m'avoir permis de tester cette paire !

Qualité de fabrication
Les coques en résine sont légères (probablement assez fines) mais robustes, avec un panneau marbré qui leur donne un aspect élégant mais j'ai eu le nouveau modele blanc qui n'est pas discret du tout. La version initiale est noire et plus passe partout.

Confort
Les coques sont assez volumineuses, et la qualité du fit dépend fortement du choix des embouts. L’isolation acoustique est correcte, sans toutefois atteindre le niveau des meilleures références de ce segment. Une fois bien positionnés, les écouteurs restent cependant confortables pour de longues écoutes, sans gêne particulière.

Accessoires
L’ensemble des embouts fournis est convenable mais on aurait aime des tips un peu plus quali. Un changement pour des embouts est clairement necessaire mais ce n'est pas vraiment une surprise, pour apporter un gain en confort et en équilibre tonal.
Le câble d’origine est utilisable mais souffre d’une certaine rigidité et donne une impression un peu cheap au regard du prix. Surtout, il n'est propose qu'en 3.5mm ce qui est assez suprenant en 2025.
Quant à l’étui de transport, il fait son travail mais ne respire pas le haut de gamme.
Enfin, pas d'outil de nettoyage, je commence a m'habituer.

Signature sonore et tuning

Grave
Le registre grave est marqué par des subs vraiment satisfaisants, bien étendus et capable de délivrer un grondement profond qui apporte de l’immersion dans les morceaux. Le mid-bass, en revanche, est plus discret : il manque parfois de punch et de texture, ce qui peut décevoir les amateurs du genre. Globalement, les basses sont présentes mais davantage tournées vers la profondeur que vers l’impact, claquement.

Médiums
Le médium se caractérise par une restitution équilibrée et naturelle. Les voix, qu’elles soient masculines ou féminines, conservent une belle clarté et sonnent justes, ni trop en avant ni en retrait. Les instruments acoustiques tels que la guitare, le piano ou les cordes bénéficient d’un bon réalisme, même si certains auditeurs pourraient ressentir une légère sécheresse ou un manque de rondeur.

Aigus
La partie haute du spectre est détaillée et aérée, avec un bon niveau de brillance qui apporte de la vivacité et de l’ouverture. Les Arete évitent généralement les excès de sibilance, mais sur des enregistrements déjà brillants, l’aigu peut parfois tirer vers une pointe de dureté, attention donc aux oreilles sensibles. C'est toutefois nettement moins marque que sur les Septet par exemple, qui pouvaient sonner un peu metallique parfois.
L’extension dans les très hautes fréquences est solide, contribuant à un sentiment d’espace bien marqué.

Scène sonore et image
C’est sans doute l’un des points forts de l’Arete : la scène sonore est large, haute et profonde, offrant une vraie impression d’immersion. Surprenant pour le prix et la config "basique". La localisation des instruments est précise, ce qui rend ces écouteurs adaptés non seulement à la musique, mais aussi aux usages comme le gaming ou les films. La séparation des instruments est claire, sans tomber dans un rendu trop analytique.

Équilibre global
La signature globale se rapproche d’un léger U tendant vers la neutralité, avec un accent sur le sous-grave et une ouverture dans l’aigu. Le rendu est engageant mais garde une certaine retenue, évitant une coloration excessive.

Grâce à son impédance de 9 Ω et sa sensibilité de 108 dB, l’Arete peut être alimenté facilement par un petit DAC USB. Néanmoins, il gagne en raffinement lorsqu’il est associé à une source de meilleure qualité (e.g. mon QA390MOD qui fait des merveilles ) : les graves deviennent plus nets, les aigus plus lisses et la séparation plus évidente. La dynamique est correcte, bien qu’elle manque un peu de vitesse pour les morceaux très agressifs/rapides.
Je n'ai plus de source a tubes mais ce serait potentiellement une association interessante pour adoucir la brillance du haut du spectre et faire progresser le rendu sur les voix.

Par genre

Gaming / Films : l’impact du DD, combiné à la scène large et à l’image, rend l’expérience convaincante. Dans les passages les plus chargés, le message peut toutefois perdre un peu en lisibilité.

Acoustique / Jazz / Classique : les voix sont bien reproduites, les instruments bénéficient d’un rendu naturel et la bonne scène contribue à une belle aération. Néanmoins, certains instruments comme les cordes ou le piano peuvent sembler un peu secs a mes gouts.

Pop / Rock / EDM : l’énergie est au rendez-vous grâce à des aigus vifs et un grave profond. Toutefois, le manque de punch dans le mid-bass peut diminuer le côté entraînant de certains morceaux.

Écoute critique / longues sessions : l’équilibre général permet une écoute détaillée sans provoquer de fatigue, à condition de rester à volume modéré. Sur des masters trop brillants ou à volume élevé, l’aigu peut néanmoins devenir fatiguant. Les intra sont legers, donc aucun pb pour les conserver plusieurs heures sans douleur.

A qui s'addressent les Arete
Les ZiiGaat Arete conviendront particulièrement bien aux auditeurs qui recherchent de la clarté, de l’immersion et une scène sonore spacieuse, que ce soit pour la musique, les films ou les jeux vidéo. C'est un intra plutot fun et polyvalent, qui saura séduire également ceux qui apprécient une signature équilibrée avec un soupçon de fun, sans tomber dans l’excès.
En revanche, il sera moins adapté aux bassheads avides de coups de basse bien marqués , aux auditeurs sensibles aux aigus, ou à ceux qui privilégient une écoute chaleureuse et organique.