Benji a écrit :Julien, plusieurs remarques :
Les indications de la cellule argentique sont très différentes de celle d'un capteur numérique FF. Un journaliste de l'équipe disait d'ailleurs qu'en argentique il travaillait au 1/500ème en moyenne (et jamais à plus 3200 isos ) tandis qu'en numérique, pour avoir une image nette, il était obligé de passer au 1/800ème voire 1/1000ème sec. (le flou de bougé viendrait plus vite en numérique) et en moyenne rivé à 4000-5000 isos (la différence doit être partiellement due à la pratique, matériel créant l'opportunité avec la possibilité de prendre davantage de photos dans des situations dans lesquelles il ne pouvait les prendre auparavant mais ce n'est pas ainsi qu'il justifiait son propos), il constatait lui même de grosses différences.
C'est vraiment étrange, car la notion de netteté (capture du mouvement) n'est clairement pas dépendante de la taille du capteur mais seulement de la vitesse d'obturation. Ou peut-être qu'il considérait tous ses sujets parfaitement nets à partir de 1/500e et que pour des raisons de différences d'exposition cette valeur a été revue à la hausse sur numérique (en argentique on expose pour les basses lumières, en numérique pour les hautes je crois)
Il ne faut pas oublier que les exigences de gens, donc des clients ont bondit avec l'ère du numérique. Il faut voir à quel point certains sont passionnés par le
pixel peeping et ne tolère plus le moindre flou de mouvement sur 2 pixels, qui pouvait auparavant être parfaitement fondu dans la masse photographique en argentique.
Ces différences sont encore plus importantes entre un capteur Aps-c et un capteur argentique, les repères doivent exister mais l'écart est si important que pour ma part je ne parviens plus à les situer. C'est certainement de mon fait, mais reste que je suis paumé.
Je comprends. Le Full Frame a
techniquement de bien meilleures capacités pour capter la lumière et par conséquent la mesurer. Au début je comprenais que tu n'arrivais pas à appréhender les mécanismes et les aides d'évaluation de lumière sur le boitier APSC qui seront strictement les mêmes que sur un FF, mais j'avais oublié les différences fondamentales au niveau de l'exposition.
Concernant le range FF que l'on peut retrouver avec un APSC. Certes, mais c'est oublier qu'un 35mm f/1,4 a une construction et un prix bien différents d'un 50 mm f/1,4. On peut aussi trouver un 16 mm f/2,8 chez Nikon mais son prix et sa construction n'auront rien à voir avec un 24mm à f/2,8. Quand je parle de range c'est implicitement à qualité d'objectif égale. Etre obligé de me limiter à un 35mm F/2 (que j'adore) mais qui vignette et qui déforme alors qu'un bête 50mm f1,8 donne des résultats au moins aussi bons, ça me chiffone. Utiliser un 24mm à 2.8 en guise de 35mm me broute encore plus.
Un 35mm "FF" sur de l'APSC a très peu de chances de vignetter pourtant. Sur ce format de capteur tu utiliseras moitié moins de surface sur les lentilles du caillou. Ceci dit en ce qui concerne les distorsions (coussines & barillet) et le rendu des perspectives tu as probablement raison. Ceci ajouté au conséquences purement optiques qui font qu'à ouvertures équivalentes la PDC sera plus courte en FF (le velouté dont tu parles)
Il y a des tas de petites astuces (f16 à 1/iso pour l'expo, ou la vitesse de 1/(longueur focale) par sec pour le flou de bougé quand je suis un peu paumé) que je ne parviens plus à retrouver et qui du coup me débossolent un peu.
La seconde est facilement transposable, il n'y a qu'à multiplier la focale par le coefficient multiplicateur donné par le fabricant du capteur. Mais la seconde je ne la connais pas, à quoi correspond-elle?