[Cinema] Vos films cultes et vos derniers coup de coeur

[Kooka]

Et vu que l'on est sur un forum qui parle (un peu) de musique : la OST est à tomber !

[who?]

à propos de "vieux" films....

si vous êtes en région parisienne, le Louxor, à Barbes, fait le premier samedi par mois une matinée films "trash" etc.

J'ai eu le plaisir ABSOLU de revoir Terminator 1 MAIS sur grand écran....

DE LA BALLE!!!!!

(bordel je n'arrive toujours pas à mettre des images!)

[Kooka]

Bon bah comme prévu : c'était trop bien, Tarantino est mon maître !

[DarkZunicorn]

Je viens de voir ça:

Très intelligent, superbement filmé, magnifiquement joué, monté à la perfection,

épouvantablement triste.

[tinara]

[Denis Gaudineau]

David O. Russell : American bluff (2013), un régal de comédie policière avec des actrices et acteurs terribles ! J'ai passé un très bon moment

[Ludmila]

je l'ai (re) vu , quel sombre ennui !

Ca m'a fait penser au sketch des Monty Python où ils parodient un film français de cette époque "Le Fromage Grand".

je pense que c'est quand même important de connaître notre patrimoine cinématographique, d'autant qu'il y a des choses énormes dans le cinéma français de cette regrettée époque, merdouille !

Mais bon, "La Piscine" n'en fait pas partie

[Denis Gaudineau]

- Pawel Pawlikowski : Ida (2013), magistral portrait d'une jeune orpheline qui découvre la société polonaise du début des années 60 et son passé alors qu'elle pense entrer dans les ordres. C'est fin et splendide !



- David Dobkin : Sérial noceurs (2005), quelle poilade, ça n'arrête pas du début à la fin !

[the wizard of oz]

Hier j'ai vu ANTÉCHRIST de Von Trier. Putain, l'incroyable claque folle dans la gueule ! Je vous le conseille !!!

Mouais. Je n'ai pas aimé, perso. Les acteurs jouent bien, mais ai eu du mal à trouver du sens dans tout ça... J'ai trouvé ça un peu provoc facile dans la forme.

- Steve McQueen : Twelve Years a Slave (2013)
Très bon film, assez dur, sur l'esclavage en Louisiane dans les années 1840. N'y a pas de fard ni de complaisance, avec des interprètes parfaits, c'est assez violent et montre bien l'horreur de cette pratique courante alors dans le sud des Etats-Unis et qu'aujourd'hui tout le monde s'accorde à trouver abominable

Wow, quel film ! Très bon en effet !

[zeltry]

+1 Denis

- Pawel Pawlikowski : Ida (2013), magistral portrait d'une jeune orpheline qui découvre la société polonaise du début des années 60 et son passé alors qu'elle pense entrer dans les ordres. C'est fin et splendide ! ImageImageImage

Vu malgré des critiques négatives sur allociné. Un vrai palisir

[Denis Gaudineau]

J'avais des réticences pour ma part par rapport à l'enthousiasme des journaux du style Télérama qu'on pouvait lire sur l'affiche, journaux qui ont l'emballement facile sur la branlouillade d'Europe orientale, heureusement il n'en était rien

- Wes Anderson : The Grand Budapest Hotel (2013), conte comique très bien maîtrisé qui se passe dans une Europe centrale imaginaire dans la première partie d'un XXe siècle lui aussi fantaisiste. Une franche réussite avec une flopée d'acteurs fameux !



- Sam Peckinpah : Guet-apens (1972), polar rondement tourné, avec le célébrissime couple Steve McQueen et Ali MacGraw. Cinématographiquement, ça se pose là, hélas cette adaptation du Lien conjugal de Jim Thompson ne tient pas la distance et ne réussit pas à sombrer dans la noirceur du roman qui, lui, est magistral

[DarkZunicorn]

Donc, j'ai enfin visionné Le Ruban blanc de Haneke... eeeeeeeeeeet c'est chiant.

En fait, je suis très en colère, là: de si belles images, une lumière et un cadrage si intelligents, une direction d'acteur si rigoureuse et tout ça, pour quoi? Pour nous dire quoi? Encore une fois, je suis confondu par la trivialité pour ne pas dire la médiocrité intellectuelle du discours de Haneke...

David Dobkin : Sérial noceurs (2005), quelle poilade, ça n'arrête pas du début à la fin !

Chef-d'oeuvre! J'ai beaucoup ri aussi.

[the wizard of oz]

Donc, j'ai enfin visionné Le Ruban blanc de Haneke... eeeeeeeeeeet c'est chiant.

En fait, je suis très en colère, là: de si belles images, une lumière et un cadrage si intelligents, une direction d'acteur si rigoureuse et tout ça, pour quoi? Pour nous dire quoi? Encore une fois, je suis confondu par la trivialité pour ne pas dire la médiocrité intellectuelle du discours de Haneke...

Perplexe je suis.

[DarkZunicorn]

Je ne peux guère m'expliquer plus sans spoiler:

Qu'est-ce que veut nous dire Haneke (et qu'il nous dit d'ailleurs)? Que l'innocence est un leurre? Que l'enfance n'est pas si innocente que ça? Que plus une éducation est rigoriste plus elle est perverse? Que le chemin de l'enfer est pavé de bonnes intentions? La belle affaire: pour moi, c'est de la psychologie de comptoir. Et au fond le film ne dit que ça, tout le temps, de toutes les manières possibles... Pfff ....
Ah, si, j'oubliais: un bref calcul permet de comprendre que, d'après le réalisateur, ce seront ces mêmes gamins tortionnaires (par la faute de leurs parents) qui seront plus tard les électeurs d'Hitler... Tu vois le niveau?
Haneke a une vision systématiquement pessimiste de la psyché humaine. Je ne connais aucun de ces films où il ne nous dise pas en substance que tout le monde il est méchant, tout le monde il est fucké dans sa tête. C'est une vision à la fois bornée et lassante.
J'ai beaucoup pensé à Bergman en regardant Le Ruban blanc (évidemment), et si je reconnais une supériorité à la fois technique (ce qui est inévitable) et surtout esthétique dans le traitement du noir et blanc (car Haneke a un sacré oeil , faut le reconnaître), d'un point de vue psychologique, le Suédois me paraît à mille coudées (au moins) au-dessus de l'Autrichien.
Surtout, Bergman me semble creuser par ses films des questionnements riches et multiples, à l'image de la vie, tandis qu'avec Haneke j'ai toujours le sentiment de me heurter à une limitation du raisonnement, à des interrogations peu réfléchies qu'au lieu d'approfondir ses récits escamotent derrière des réponses convenues, partiales et partielles.

[Denis Gaudineau]

- Jean-Paul Le Chanois : Papa, maman, la bonne et moi (1956), bon film écrit, avec Robert Lamoureux en voix off et principal acteur, ça se déguste !



- Jean-Marc Vallée : Dallas Buyers Club (2013), excellent long-métrage sur le destin d'un bouseux texan au milieu des années 80 qui chope le dass alors qu'il a une grande haine traditionnelle des pédés, auxquels il se retrouve assimilé désormais ce qui ne facilite pas les choses sur place, en plus de la maladie...